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lundi, 08 août 2005

Enfanter des monstres

La lecture butinante, une page par ci, un aphorisme par là, de Cioran et du Journal de Mauriac a de quoi déranger l'esprit. Pourrai-je m'y remettre? (M'en remettre, c'est toujours-déjà fait; je sais qu'en écrivant je suis toujours guéri d'avance.)

Blocage et blogage

J’ai écrit, il y a quelques jours, une très brève note sur la poésie et la philosophie, qui a suscité bien plus de commentaires, par son caractère allusif même. L’énigme suscite la réflexion, mais à quel prix?

D'épaisseur du cadavre

« J’aime lire comme lit une concierge : m’identifier à l’auteur et au livre. Toute autre attitude me fait penser au dépeceur de cadavres. » (Cioran. De l’inconvénient d’être né, VI)

Un titre alternatif, fortement ironique, pour ce carnétoile, pourrait être Le Dépeceur de cadavres. Mais il se trouve que je ne puis me résoudre à être d’accord avec Cioran, même s’il ébranle mes convictions.

Le “dépeceur de cadavres” n’a, au demeurant, aucun rapport avec le simple charognard, tout fait estimable puisqu’il empêche la propagation des épidémies et qu’il se nourrit, ce faisant.

Sale lambeau

Il faut que je m’y remette. Du nerf, dirait M. Songe. Une idée pourrait consister à prendre comme contre-exemple le journal de Charles Juliet, geignard et marqué du sceau de la stérilité.