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mercredi, 07 février 2024

Trois livres de Guy Bennett traduits par Frédéric Forte aux éditions de L'Attente

Trois pour (même pas) le prix d’un ——— On s’est demandé s’il fallait placer la parenthèse du titre entre pour et le ou entre le et prix : car ce que j’ai voulu dire, c’est – comme on le voit avec les codes-barres – c’est que ces livres ont été empruntés à la B.U. (Et ce n'est même pas le titre retenu pour le billet de blog. (Pondre ces billets me prend trop de temps. L’exhaustivité prend trop de temps. Même pour gagner du temps sur les vidéos, ces billets me prennent trop de temps. Et tiens, l’alarme sonore indiquant que la lessive est terminée résonne.))

 

Ce fut donc, hier et ce matin, la découverte de Guy Bennett, oulipien et américain. Je sens que je vais toujours le confondre avec Guy Davenport. On n’a pas idée de ne pas être francophone et de se prénommer Guy. J’ai lu ces trois petits livres de Guy Bennett car ils ont été traduits (en fait : co-traduits) par Frédéric Forte, qui m’a demandé en ami il y a quelques jours sur Facebook, sans que je sache trop pourquoi (j’ai lu naguère voire jadis son Dire ouf, mais c’était avant le vlog donc je n’en ai jamais parlé).

 

Trois livres de Guy Bennett (07012024)

 

Ces trois recueils traduits par F.F. (j’écris ces lignes en écoutant les deux premiers albums de Franz Ferdinand) ont chacun leur couleur :

Capture2.PNGPoèmes évidents – rose : le plus ludique, le plus abordable sans doute – avec quelques jolies trouvailles.

 

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Ce livre – taupe : le plus expérimental, il « détaille les clés théoriques et techniques de la matière textuelle qui le constitue ». Ou : « où cela mène-t-il le lecteur qui cherche à en découdre avec le présent ouvrage ? » (p. 71 [j’aimerais bien savoir quel verbe anglais est ici traduit par en découdre avec])

 

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Œuvres presque accomplies – rouille : le plus profond et le plus jouissif, selon moi. Mais je ne suis pas objectif : la question des livres que j’ai échafaudés et été trop flemmard pour écrire me taraude continuellement. Il y a deux jours, Milène Tournier a commenté sous un des sonnets que je publie ces jours-ci sur Facebook en disant « ils sont incroyables tes sonnets ». J’étais à deux doigts de lui répondre : personne n’en veut. Et je ne l’ai pas fait car ça aurait été faux. En 2016 j’ai autoédité mes 135 sonnets de la décennie précédente sans les avoir jamais proposés à aucun éditeur. Pour en revenir au livre de couleur rouille de Guy Bennett, car c’est censé être le sujet ou l’objet de ce billet, difficile d’en parler, sinon à faire l’inventaire des projets non réalisés et qui me semblent le plus excitants : bokéogrammes, glissandi, Le Projet des ponts, « Mon contenu » (cette idée, je l’ai eue aussi, et on est nombreuxses à l’avoir eue)… Quel est ce sonnet en anglais de la page 41 dont le titre est le premier vers du sonnet en -yx ? Guy Bennett l’a-t-il écrit par anagrammes de chaque vers du sonnet de Mallarmé ? ai-je été inattentif ? Je juxtapose ce qui s’ajoute et se jouxte. Débrouillez-vous.

 

J’étais parti pour y passer dix minutes, et ça fait la demi-heure sans faire la rue Michel. D’ailleurs, aucun écrivain anglophone, même oulipien, ne se prénomme Michel.

 

jeudi, 27 juillet 2023

27072023

Aujourd’hui, j’ai enfin pris le temps d’écouter/regarder la dernière vidéo d’Azélie Fayolle, dans laquelle elle invite Camille Islert à parler de l’ouvrage collectif dirigé par Aurore Turbiau, Ecrire à l’encre violette. Littératures lesbiennes en France de 1900 à nos jours.

 

J’ai consacré, sur Twitter, un petit fil décousu à mes premières impressions d’écoute, tout en sachant que si j’avais vraiment « pris des notes » j’aurais mis en avant beaucoup plus d’éléments, notamment en ce qui concerne le contexte culturel et historique. Ce qui est certain, c’est qu’au sortir de cet entretien, si j’ose dire, j’ai ajouté à ma pile à lire, outre Marie Laparcerie, Natalie Barney et Adrienne Monnier, et que, Camille Islert ayant évoqué la figure centrale de Radclyff Hall, qui écrivait en anglais et ne fait donc pas l’objet d’une véritable étude dans l’ouvrage collectif, il me paraît important de creuser un peu cette figure, en lisant sans trop tarder son roman le plus connu The Well of Loneliness, mais aussi en allant voir du côté de ce qui n’a pas été traduit : The Forge, A Saturday Life, Miss Ogilvy Finds Herself.

 

De proche en proche, on finit toujours par s’intéresser à d’autres créatrices, en l’espèce à Olive Custance mais aussi – via une des compagnes de Radclyff Hall, Mabel Batten – aux compositrices Adela Maddison et Ethel Smyth.

 

dimanche, 23 juin 2019

Mahulem

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Je lis, à mes moments perdus, La voie aux chapitres, un très bel et très riche essai de narratologie d'Ugo Dionne ; bien des exemples de romans du 17e ou du 18 e siècle me donnent envie de lire tel ou tel texte tombé dans l'oubli.

Mais ça ne se peut pas, non, ça ne se peut pas...

jeudi, 25 octobre 2018

Cohérence indirecte

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Il existe une cohérence parfaite, mais indirecte, entre ma nouvelle photo de profil sur Facebook et ma dernière TSF : la dénonciation de l'américanophobie contre-productive des écrivains anglais par Washington Irving dans “English Writers on America” (un bijou).

 

samedi, 16 janvier 2016

D'autres 16 janvier

Hier, c'était un vrai vendredi de cohue, non pas avant la reprise des cours aux Tanneurs, mais encore et toujours au Parc des Expositions de Rochepinard, par vagues. On a dû se faire mettre des bracelets verts inamovibles, dérisoire mesure de sécurité, et même, comme j'y retourne aujourd'hui, prendre la douche et dormir avec. Il y a un an, je tournais autour du mot cohue ; à l'instant, je viens de citer, sur MuMM, en la tronquant, une phrase de Cros sur la chambre-cornue.

Les Dizains en assonance, donc, sont une forme déjà ancienne, plus de trois ans, et chantier à l'arrêt (dommage). Je ne fais pas assez souvent de ces promenades.

Le triple A, j'avais déliré sur les possibilités textuelles ailleurs, sur FB, aussi avec des détournements d'images, je crois (et une parodie de La Chute ?*).

Huit ans, déjà, Chalamov.

Du neuf pour les oreilles, mais pas pour le duc d'Elbeuf (ou de cette ville visitée fin juin, le nom déjà m'en échappe, allons, l'inventeur de l'alexandrin en est originaire, Alexandre de ??? Alexandre de quoi ???).

Si ma femme avait Facebook, elle me verrait plus souvent ?

 

 

* Oui, je vérifie : vidéo vue 491 fois, sans aucun like et avec quatre “dislikes” ! :-)

jeudi, 09 janvier 2014

Quelques cas rares

À rebours.

—Les enfants avaient écrit « Bonne Année » dans le sable, non loin du bunker enfoncé.

——Le désœuvrement las, près de minuit, ne justifie pas tous les néologismes (indignatoire ?).

———Le texte publié le 9 janvier 2008 n’est pas daté, mais, dans la mesure où je me trouvais dans les Landes, il est évident qu’il n’a pas été écrit ce jour-là. Très foisonnant, je n’ai rien à en dire. (Asyndète. (Il faudrait composer un recueil d’asyndètes.))

————Un de mes plus grands regrets, plus que la détérioration (déplorable) de pas mal des toiles de Nico Nu sur le site Tanneurs, est la disparition totale, de la Toile, de Simon, que je n’ai pas totalement perdu de plume, ni de vue (16 septembre 2013). Je réécoute, en hommage, “Speak No Evil”, mais en version compressée (ces sons qui, paraît-il, ont commencé à réduire les capacités auditives des jeunes générations (ainsi dit C***, qui ne m’a toujours pas donné les références de l’article lu)), et m’interroge sur ma propension à la titrologie calembouristique et aux néologismes rétrospectivement incompréhensibles (goguenitatifs ?).

—————On clôt le 9 janvier en beauté. La Vierge florentine de Chenonceau est une de mes épiphanies les plus mémorables. Il faudra que je n’oublie pas de saluer Mino da Fiesole au moment opportun (à la lettre M, je suppose). Toutes ces surfaces de signes que je fais remonter à la surface, toutes ces profondeurs enfouies que je colle à fond de cale, sont à graver dans le marbre, Horace m’est un soutien.

mardi, 07 janvier 2014

3232 — Lucernaire enfin vengé

Sur cinq billets publiés un 7 janvier au cours des neuf années d’existence de ce carnétoile, il y en a un que je ne comprends pas du tout. Même les commentaires, qui semblent montrer que la référence était alors (il y a quatre ans) limpide ou quasiment telle pour certains lecteurs, ne m’aident pas à ressaisir.

En revanche, je suis étonné de découvrir que ça ne fait que huit ans que je fréquente le marché de la place René-Coty (l’étudiante se nommait Capucine, je crois — mais je ne cesse de confondre visages et noms). Avoir pris le temps d’expliquer les photographies “pré-post-Kiarostami” était une bonne idée. Et, pas si loin de Bill Evans, j’étais plongé ce matin même dans le trio d’Alban Darche.

 

Enfin, je m’aperçois que ma fascination (momentanée – j’aurais été infoutu de redonner les définitions des trois acceptions) pour le nom commun ‘lucernaire’ est sans doute liée à sa proximité avec le patronyme Lacenaire.

jeudi, 03 novembre 2011

Elbeuf encore

Sauf en 2008, les 3 novembre furent créatifs :

vendredi, 07 octobre 2011

Giacometti n'attend pas (l'isba albâtre)

Après avoir poursuivi poussivement ma préparation in progress de la communication que je délivre (même s'il est peu probable que j'en sois définitivement délivré) demain matin (non : ce matin -- garçon, il est minuit passé), il me resterait à écrire deux textes pour mes deux carnétoiles, et surtout à noter quelques passages de Call It Sleep, que je dois rendre demain --- le PEB n'attend pas. Pas la force, tant pis, je ferai rapidos des photocopies des quelques pages que je voulais, voudrais archiver.

Call It Sleep, en effet : il faut aller dormir, je n'y tiens plus......... et ce même après une belle soirée # Hôtel de Rive, un spectacle court mais marquant, avec ses défauts même, de Frank Soehnle, l'artiste en résidence cette année à l'Université -/- un spectacle qui gagnait surtout à ce qu'on ne sache pas (et je ne le savais pas) que le texte était de Giacometti (la révélation finale éclairait la forme des figures marionnettes).

N'arrive plus à faire des phrases, doit se pieuter. Planque quand même un lien vers le billet que la publication de celui-ci fait disparaître. (Arrive encore à faire des phrases tordues, doit se pieuter.)

mercredi, 28 septembre 2011

Météo, 3 [Hagetmau, 13 juillet 2011]

 Hier soir, un orage est tombé, accompagné d’une averse très violente. J’ai saisi l’occasion pour apprendre à Alpha – qui a eu dix ans avant-hier – comment on calculait la distance de la foudre. (Sur la route, que je sache, aucune voiture n’a fait de tonneaux.) Ce matin, il pleut encore, je crois, et il doit faire bien froid. Vais-je pouvoir, comme hier, livrer mes cinq heures de bûcheronnage ?

(Les tas de bûches s’élèvent ; le terrain est encore envahi de grandes branches coupées.)

Quel vieux vilain temps gris ! Je crois déjà avoir raconté, dans Touraine sereine (mais ne peux vérifier, faute de connexion), l’origine de cette phrase exclamative. Toujours est-il que, ce matin, dès huit heures, la journée annonce un vieux vilain temps gris, que ne soulagera que la verdure des arbres.

 

(Ajout du 28 septembre : paradoxe de la froidure en juillet, et de la chaleur fin septembre. Obsession de la verdure. Liens ajoutés bien sûr aujourd'hui, lors de la publication.)

dimanche, 25 septembre 2011

"Hitler is informed about the font", Parts 1, 2 and 3

mardi, 20 septembre 2011

Saison des coings, op. 11

Au-dessus de la baie, est tendue une bande de drap blanc, sur laquelle sont brodés, en soie bleue et violette, jouant le camaïeu, des chrysanthèmes entre des iris et des fleurs de cognassiers.
(Maison des frères Goncourt (grenier des Goncourt)- Paris XVIJournal des Goncourt, 14 décembre 1894)
 

Depuis que nous avons acheté notre maison dans le quartier des sçavans, à Tours-Nord, en décembre 2008, le mois de septembre est devenu la saison des coings. (Et octobre-novembre la saison des nèfles qui pourrissent le gazon. Mais c’est une autre histoire) Il y a deux cognassiers, que je préfère encore en mai-juin, ainsi que les néfliers : quelle verdure lumineuse, apaisante !

Ainsi, le coing devient motif.

Une recherche dans mes archives photographiques en ligne m’a permis de retrouver un texte que je n’avais pas encore publié dans Entre Baule et Courbouzon, oubli qui sera réparé demain.

Madame de Véhesse m’avait fait savoir, lorsque j’avais publié ce texte dans le groupe La Cohérence échevelée du monde, que « dans le jardin de la maison de Mallarmé, il y a des cognassiers ». Mais est-ce la maison de Valvins, Maison habitée de 1874 à 1898 par Stéphane Mallarmé (1842-1898), Valvins, Vulaines-sur-Seine (Seine-et-Marne, France)photographiée il y a deux jours par Denis Trente-Huittessan ? Par ailleurs, nous avons eu, ma mère et moi, avant-hier aussi, un échange culinaire tout à fait étonnant, à propos de la photographie d’un compotier.

Ma mère a écrit : « Donc, les pruneaux améliorent peut-être la compote aux coings! »

À quoi j’ai répondu, toujours en écoutant le Concerto op. 24 de Webern (il faut brouiller les pistes) :

« Pour ma part, j'avais bien aimé (et E*** aussi, je crois) la 1ère version (75% coings, 25% pommes et sucre). Celle-ci est moins présentable, mais fait plus l'unanimité. Nos deux cognassiers croulant sous les fruits, et le temps manquant (donc pâte ou gelée exclues), C*** a aussi eu l'idée de faire cuire un rôti de porc en ajoutant deux coings aux pommes de terre et sauce tomate habituelles. »

 

 



Ça y est, l’ordinateur Toshiba refait un bruit d’enfer. Il faut brouiller les pistes.

 

mardi, 06 septembre 2011

Quatre autres limericks basques

Iholdy / Iholdi, Pyrénées Atlantiques: chemin de croix dans l'église

Un jouvenceau d'Iholdy
Pensait "Je n'ai pas de bol, dis :
Les demoiselles du village
Ont toutes plus de cent ans d'âge,
Même à l'église d'Iholdy."

 

 

Ainhoa, Pyrénées Atlantiques

Un habitant d'Ainhoa
Détestait Yannick Noah.
"A-t-on idée, gatzaïenu*,
De chanter toujours les pieds nus ?"
Faut pas désespérer accabler Ainhoa.

 

 

Orègue / Oragarre, Pyrénées Atlantiques: cimetière à côté de l'église Saint Jean Baptiste

Un étudiant d'Oragarre
Hurlait, tout comme un égaré :
"Je ne comprends que dalle
Aux stèles discoïdales -
Même pas à Oragarre."

 

 

Ainhoa, Pyrénées Atlantiques: l'église Notre Dame de l'Assomption (XIII°), vierge à l'enfant (Notre Dame de l'Aubépine / Arantzetako Ama Birjina)

Notre-Dame de l'Aubépine
Cache, de Jésus, la........ nuque.
Si autre chose vous pensez,
Vous avez idées mal placées --
Tout ne cède pas à la rime.

 

 

* gatzaïenu : interjection basque, inventée pour trouver une rime avec "pieds nus".

jeudi, 07 avril 2011

Très mince tomate

Il voulait me montrer comment on prépare une "tomate". Après avoir manqué d'ajouter le sirop de grenadine dans mon Ricard savamment préparé (double dose, eau fraîche et trois glaçons), il a versé un petit peu de sirop de grenadine dans son verre, et, avant que j'aie le temps de dire "ouf" (c'est-à-dire de lui signaler que la bouteille qu'il tenait dans la main droite n'était pas le flacon d'eau fraîche), il avait rempli son verre de Ricard pur.

Le lendemain matin, en entendant, dans le film documentaire que regardaient mes fils, la voix off dire que la cour royale de France avait découvert la tomate qui provenait d'Italie, il fit remarquer que ce n'était pas exact et qu'elle venait plutôt du Nouveau Monde. Non ! La "tomate" vient du sud-est de la France, et, dans sa version delirium tremens, de Soumoulou........      ........ 400 variétés de tomates...

 

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Jardin "Le Parfait", Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire, 27 août 2008.En supplément :

Tomates du 1er septembre 2005

Tomates du 11 octobre 2005 (avec lien brisé, d'où énigme)

Tomates du 15 octobre 2006

Tomates en poisson d'avril

Tomates du 20 novembre 2010

 

mardi, 22 mars 2011

Des alignements intempestifs

À l'occasion de la petite exposition que la B.U. de mon Université organise pour célébrer les éditions Rougerie, je me permets une petite remontée d'archives : 

 

Faute de Brive, Alignements de Lagatjar (Camaret, presqu'île de Crozon. 22 août).on déjeune à Clochemerle.

mercredi, 02 mars 2011

Assassinat d'un prince (ou presque) dans l'église Saint-Donat

Le 2 mars 1127, Charles le Bon, comte de Flandre, fut assassiné dans l'église Saint-Donatien (ou Saint-Donat), par un de ses vassaux, ou par des tueurs à la solde d'une famille bourgeoise.

Plus tard, toujours plus tard, je saurai ce qu'en écrit Galbert de Bruges.

 

(J'écris ce bref billet, résurrection brève de la rubrique mal-aimée des Célébrations improbables, non le 2 mais le 7 mars, car, après publication de Nenni, l'aneth, j'ai eu beau chercher, je n'ai trouvé aucun événement marquant qui eût eu lieu le 7 mars 1127. Fallait-il l'inventer, ou céder aux charmes de la rétropublication ? Cette dernière me permet au moins de prétendre avoir publié quotidiennement dans ces verdures, depuis le 19 février.)

 

------- En écoute, le 7 mars : Pigmee (encore).

lundi, 28 février 2011

Plain-chant

Au fonds de ceste baye y a un achenal qui asseche aussi de basse mer, autour duquel y a nombre de prez & de bonnes terres pour cultiver, toutesfois remplies de quantité de beaux arbres de toutes les sortes que j'ay dit cy dessus. Cette baye peut avoir depuis l'isle Longue jusques au fonds quelque six lieues. Toute la coste des mines est terre assez haute, decouppée par caps, qui paroissent ronds, advançans un peu à la mer. De l'autre costé de la baye au suest, les terres sont basses & bonnes, où il y a un fort bon port, & en son entrée un banc par où il faut passer, qui a de basse mer brasse & demye d'eau, & l'ayant passé on en trouve trois & bon fonds. Entre les deux pointes du port il y a un islet de caillons qui couvre de plaine mer. Ce lieu va demye lieue dans les terres. La mer y baisse de trois brasses, & y a force coquillages, comme moulles coques & bregaux.

dimanche, 27 février 2011

D'autres 27 février

Candes-Saint-Martin (Indre-et-Loire), 27 février 2007.Médiathèque François Mitterrand, à Tours : autoportrait et détail de la façadeEglise Saint-André. Sauveterre-de-Béarn, 27 février 2009.27-février 2010, HP 067

Quelques figures. Danse, danse avec ta jambe. Un chanoine, une tronche de jambon. Des chiffres (le parfait 1111). Une colonne sèche, la fumée remonte des souvenirs. Le chanoine contemple cinq chapiteaux, à la fois, vaillant petit prieur.

 

vendredi, 12 novembre 2010

.... / ....

     .... où d'une boîte jaune on fait un plat ....


lundi, 08 novembre 2010

Salut

"Ce matin, les lourds menhirs de Lagatjar n'arrivant pas à temps pour maîtriser notre escadron-vapeur, nous voilà déjà loin de l'ample salut de mon camarade Ping-Ping, le fossoyeur ancien qui vit tant de Camarétois partir pour le pays littéraire d'Hamlet."

(Saint-Pol Roux. La Randonnée. 1932. Rougerie, 1978, p. 8)

 

Vendredi soir, aussi, encore, je me trouvais au Petit Faucheux. Marc Ducret, embarqué entre Hamlet et bitumaisons, était encore mieux qu'égal à lui-même ; les compositions jouées par l'ensemble Cairn, en revanche, m'ont ennuyé - trop d'avant-gardisme, ou deviens-je vieux con plus regardant ?

mardi, 26 octobre 2010

Désarmes miraculeuses

......... four en thème ........

 

Ce n'est pas grand chose, pourtant, la scénographie d'une vie. J'ai l'impression d'avoir vécu deux décennies dans ces trois années. Et, malgré tout, maugréant ou explosant de joie, je dois constater que les expériences, les moments professionnels, restent d'une récurrence, d'une similitude, d'une répétitivité quasiment insurmontables, et -- à coup sûr -- désarmantes.

----- J'écris toujours cela à l'avant-veille de ma sieste, ou à la veille de ma mort. Qui jouera du trombone sur mon tombeau ? ------

D'autre part, les vitres n'ont pas été lavées. Alors la mémoire, pâle, comme Charon, comme le c alourdi par une cédille ou surmonté d'un caron, déguisé à la façon d'un effaré de carnaval, se résigne à froncer les sourcils, à ne plus se reconnaître telle - à n'avoir rien d'identique avec elle-même, à n'être plus l'ombre du reflet du souvenir de... etc. Ni fardée ni passée à la poudre de riz. La mêmoire. Encore.

 

lundi, 25 octobre 2010

Final

...... du gnac ..... du chiffre .....

de l'air !.....!

mardi, 19 octobre 2010

Polorsin

Je traverse un monde,

l'épaule hochant.

 

(il y eut une époque où j'avais des lecteurs)

(???)

dimanche, 26 septembre 2010

Questions de temps

Villeperdue, bled paumé. Je ne dois pas être le premier à faire cette vanne, mais c'est si vrai. Cratyle en force !

 

"Vinaigre blanc" : un billet à écrire pour Blême mémoire (a mental note, then a written one).

 

Montres. Toutes mes montres sont en panne depuis plusieurs mois. En cours, maintenant que l'année universitaire a repris, ce peut être ennuyeux : je suis contraint de mendier l'heure auprès des étudiants, d'autant plus qu'aucun n'ose m'interrompre (avant-hier, j'ai débordé de dix minutes, et, comme la salle était libre après, ce n'est pas même un collègue furibard ou narquois qui risquait de m'éjecter). Il y a quinze jours, chez un bijoutier, il m'a été confirmé que la pile de la montre Courrier international ne pouvait être remplacée. La montre en métal miroitant Rip Curl (cadeau de mon beau-père, circa 2004) a le bracelet cassé et non réparable ; aucune pertinence à changer la pile de celle-là. La belle montre (seule belle des quatre, d'ailleurs) Certus bleu marine que C. m'a offerte en 1996 "bouffe des piles" : un seul horloger de Tours est habilité à l'ouvrir, et me facture 20 euros à chaque remplacement, d'où l'idée que ça me coûterait moins cher d'en acheter une nouvelle. C'est à un tel achat que j'avais fini par me résoudre, avant de trouver, ce matin, dans le confiturier qui sert de garde-livres et de table de chevet à C., une autre montre Rip Curl, en plastique noir renforcé, autre cadeau de mon beau-père (juste avant sa mort). Peut-être pourrai-je, dans la galerie marchande de la Petite Arche, faire changer la pile pour 6 euros (ou guère plus) ?

(Pour ce faire, et pour voir s'il reste de cet excellent Cahors "La Gaule" Vieilles vignes 2005 acheté un peu au pif hier, je dois retourner demain à la Petite Arche.)

 

samedi, 25 septembre 2010

Super divin

Donner, d'une certaine manière, des coups de poing dans le vide -- ou fendre l'air.

Ainsi, d'une certaine manière, aura commencé ce samedi, comme s'est achevé vendredi, à la lecture des 40 puis des 100 premières pages de Saturday. Non sans avoir déliré ou pastiché Cendrars, bien sûr, l'heure était à la décompression (ce que les voisins sexagénaires ont dit de Balzac et Tolstoï.....(me faisant rater de surcroît la rencontre avec Laurent Cohen).....(mais C*** et G***, eux, méritaient la soirée).....).

Je contorte, c'est pénible. J'hyperhypotaxise, non... même pas...!... je sauts-et-gambades en fait ! comme ça... tout droit...! Sans heurts, fleur au fusil... l'épieu en bandoulière... pas déconner, non...!

On n'entend plus le percolateur. (Didascalie futile.)

 

Mois d'automne. Fresques de l'église Saint-Martin. Lignières-de-Touraine, dimanche 20 septembre 2009.Ensuite, il reste possible de diverger, de bifurquer, de prendre la tangente, sans tergiverser (ce n'est pas dit). Mois de vendanges (mais on a raté la Foire aux vins). Mois où le ciel prend des couleurs étranges (mais assommé sous le boulot que veux-tu que je m'esbaudisse ?). Mois où la flèche va moins vite que la tortue (or sumpfin' like that). Mois de fringale. Mois de jeûne pour les vieillards. Mois d'épanchements spermatiques (aussi). Mois d'élégance, à descendre d'un pas vif, la tête droite, la rue Nationale (mais personne ne te regarde, pauvre cloche). Mois où l'église Saint-Julien elle-même s'épanche (étrange vendange).

 

mercredi, 07 juillet 2010

Mine en route

Chronotope. Mûrier. Lundi, en passant le long du petit square de la rue Briçonnet, il m’est soudain apparu que ce lieu, et le moment où les mûres tombant en lourdes grappes s’écrasent âcrement au sol, est l’un des plus beaux de Tours. Mûrier. Epiphanie.

Comme à chaque mois de juillet, les pavois de Michel Gressier, aux triangles colorés flottant dans le vent, ont refait leur apparition, sur le pont Wilson.

Un Modiano dans la poche droite, un Herbart dans la gauche, j’ai pris le bus. Vol d’instants, dont je retiendrai ça : verre brisé sur le parking du Quick, goélands ligériens sur les bancs de sable, dalle effritée sur un trottoir de la rue Mirabeau (je ne l’avais pas vue, l’ai sentie sous mon pied droit, me demandant ce qui se passait). Kleptomanies überurbaines encore et toujours.

Entendu avant-hier : « je me suis acheté un pyjama, mon chéri va être hyper content – c’est une chemise de nuit Betty Boop ».

Nastasia sert, le soir, à la guinguette des bords de Loire. « C’est tellement sympa que ce n’est pas du travail. » (Même plus du travail ?) Dans deux mois, elle sera à Dublin, pour une année à Trinity.

(Sept magnolias place des Joulins. En ai-je assez parlé ?)

 

lundi, 11 janvier 2010

Babioles et colifichets

(Est-ce le lapsang souchong qui stimule l'envie d'écrire, ou l'écriture qui s'agrémente d'un bonne grosse théière de thé fumé ? Toujours la poule et l'oeuf...)

 

J'aime les pièces froides des maisons par ailleurs chauffées. [Satie, mais par Ciccolini.]

Je n'aime pas l'odeur du maquereau citronné telle qu'elle imprègne durablement une cuisine refroidie. J'aime (beaucoup) le sandwich qui combine les filets de maquereau chauds, dans leur jus, et le pain d'épeautre.

 

-------- Achevé la lecture de The Other House, terrible et magnifique opus méconnu du corpus jamesien qui m'a donné envie d'écrire un petit quelque chose à son sujet.

Un drame de la parole donnée.

Ironie pugnace.

Infamie, perversité.

(Pour plus tard, toujours plus tard.)

 

.

 

.

 

tiens ! déjà la neige !!!

 

lundi, 12 octobre 2009

Errance à rien

 

C'est sûr que c'est de là que c'est bien que ça disparaisse.

 

samedi, 10 octobre 2009

Trois ?

Rien publié en septembre : est-ce une raison pour publier trois billets le 10 octobre ???

 

lundi, 20 juillet 2009

De l'importance des italiques

Le Passé m'attend sur ma table de chevet.

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mercredi, 30 janvier 2008

Laisse, c'est une valse

..... snas wodnas .........

mardi, 22 janvier 2008

Pyjamas

Tu prends du 2 ans ou du 30 mois ?

samedi, 19 janvier 2008

N'émousse pas masse

.... où sax ferraille pas la pierre .......

vendredi, 18 janvier 2008

Une bonne housse

..... où les bonds (sans lacunes) se font mahousses .........

lundi, 14 janvier 2008

Redite

.... toujours nul yazanacoris à Panjurri .......

 

Désor-

mais je me dore


à l'or-

dinaire


à la cha-


leur humaine

dimanche, 13 janvier 2008

Maudit mal

............................ Le 9 décembre 2006 à Truyes, & le lendemain à Bréhémont, on peut en conclure que ce fut un week-end de guimbardes, enfin immortalisé le 13 janvier 2007 (pour ne rien dire d'un vendredi 13) ............................

vendredi, 11 janvier 2008

Lurons de jambes

..... où la fière allure se délure .......

lundi, 07 janvier 2008

41 = 50 + 1

11111111111111111111111111111111111111111111111111

(... cinquante UN ...)

dimanche, 06 janvier 2008

Laïcité, Finkielkraut, limericks &c.

............. où on saura trier ..............

samedi, 05 janvier 2008

1900 - Décalcopics

    ..... N'allais-je pas me faire lyncher en chaussures de suède bleues ou à Antogny échouer dans échapper à la britpop façon Gi(o)no ou l'air de rien ?

Florence Lespingal, "Meule"(Six proses pour un 5 janvier. Cinq déclics pour rien. Deux ans après.)

 

Illustration : Meule de Florence Lespingal.

samedi, 29 décembre 2007

Ecrire, enfin III

[[[ Tout de même, ça me turlupine, autant que les accolades du monstre ou les crochets du vampire. }}}

mercredi, 26 décembre 2007

Enrubanné, pardieu

....... où sombre mire afflue ....

dimanche, 23 décembre 2007

Jaune était le frigo

.... où l'& est larvé .......

vendredi, 21 décembre 2007

Tombe en poussière

..... où l'oeil ose un solstice .....

jeudi, 20 décembre 2007

Claqué livide

........ où j'eus l'air liquide ........

lundi, 17 décembre 2007

Ecrire, enfin II

............... où écrire ?

dimanche, 16 décembre 2007

Rocs verts

............................ préhistoire de

  

 surconsommations .......................

samedi, 15 décembre 2007

5 liMERICks 5

..... oui, où on nouoiuo .....

jeudi, 13 décembre 2007

Flaque zircon

Bosser dur : c'est le moment même où le travail n'avance pas. Je trime en n'en foutant pas une rame. Il est vrai que, sur mes terres, il y a deux types de travail qui, intensément, effrontément, se chassent l'un l'autre, comme la limaille sur l'aimant.

Depuis lundi, les images assagissent le flot tumultueux de la vieillesse orpheline.

(Je n'avais même aucun souvenir de ce roman de Colson Whitehead, que je n'ai pas lu en entier, me semble-t-il. Le billet vaut aussi pour les deux titres qui l'encadrent. Il eut des remords de ne plus écrire de textes pour son Fouillis. Le chagrin lâche la bonde, mais l'eau stagne dans le bidet. Tout de même, en trente mois, tout ce que tu as pu débiter comme âneries... Il n'y a plus de billet vert sur ma carte bleue : je répète : il n'y a plus de bas bleu dans mon carnet vert.)

 

On se retrouve à Saint-Pierre des Corps, pour une valse. La maîtresse ne connaît pas les mules impressionnantes des corridas. La mule n'est pas l'ânon : noyer le poisson.

 

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En bonus : les pratiques débiles de la maison Gallimard.

dimanche, 09 décembre 2007

Contre pouvoir

....... où d'Irène on but les lais .........

samedi, 08 décembre 2007

La vérité sur Bébé Songe

..... couronne il y avait cours ........

jeudi, 06 décembre 2007

La Ruse du Professeur Maupas

L’opération ne se passait pas mal, quoique, dérangé par les va-et-vient impétueux d’une bourvonne, le professeur Maupas fût quelque peu cardilophe. Ce brave homme, issu d’une famille d’experts (il avait une sœur psychiatre et un demi-frère halgorologue), était, de toute évidence, taraudé par quelques souvenirs impromptus et indésirables : le matin même, il avait omis de jacavarer avant de quitter le foyer conjugal, non sans quelques gargodontes suscités par son étourderie légendaire. Bref, le patient avait bien de la chance d’être inconscient, car il se fût, sinon, légitimement affolé.
 
« Grégory, les ciseaux 16/18 » ordicta-t-il à son assistant. Il s’irrita en voyant que cet olibrius viliesque, qui avait dû avoir ses diplômes dans une pochette-surprise, ou une année de grèves estudiantines, lui tendait une sorte de phalancodre.
 
Plus tard, tandis qu’en salle de réveil l’opéré revenait à lui, le professeur Maupas se rendait au Petit Patrimoine, où il savait ne pas trouver ce gorsoir de novembre qu’il avait tant aimé. En manquant glisser dans une ploud, il repensa à un giclement inopportun qui  s’était produit lors de l’opération ; même ce grand expert au cœur bien accroché ne put réprimer un frisson.

mardi, 04 décembre 2007

Cherbuliez dans les nuages

 

 ..... où Victor Cherbuliez en remontre au père aérien .....

 

 

 

Ici, deux souvenirs : l'un de mes plus anciens, ce devait être à Bristol en 1978 (ce gosse avait quatre ans, Bristol remplaçait Dax), et  un livre pour enfants en anglais Henry's Aeroplane (ce qui ne manque pas d'évoquer l'"airéport" de Bachir Benladen, dans l'incipit de Transit (tiens, Waberi : n'aurais-je pas dû, à la demande de Chloé, publier les bribes de ma conférence de dimanche ?)), sans doute chez Brenda et Brian, les amis de mes parents, ou, peut-être, dans l'avion de retour... L'autre, récent, date du 4 décembre 2006 même, une discussion avec I. B., ma collègue de bureau, qui ne connaissait pas non plus Victor Cherbuliez mais se montrait très intriguée (tout en me demandant, comme toujours, si gentiment, des nouvelles d'Alpha).  D'ailleurs, dit-elle /inn-si-pit/ ou /inn-ki-pit/, prononciation latine mais qui, non attestée, de fait, dans le Robert, suscite les moqueries d'Eric ? (La fac, c'est de la balle...)

samedi, 01 décembre 2007

Ton criard

.... sans œdicnème, hélas ....

vendredi, 30 novembre 2007

Dragées

... où l'Anjou se farcit de facteurs ...

mercredi, 28 novembre 2007

Florentienne entonnée

C'est aujourd'hui, paraît-il, le jour de Sainte Florentienne. (L'almanach propose Jacques de M.)

             Tout cela nous ramène à Benais et rue du Colombier.

(aussi)

mardi, 27 novembre 2007

Pastilles dans l'ornière

Peut-être suis-je condamné à égréner de pénibles souvenirs agréables : mes quelques séjours, toujours courts (trois jours au maximum), à Angers, ville dont j'ai découvert, à chaque fois, de nouveaux visages. En mai 2000, il y eut un bref trajet en bus et la conversation très ironique que j'eus avec ma soeur et J.-P. N., célèbre universitaire et romancier.

Plus tôt, j'avais livré, face à quelques pontes, une analyse peu timide d'un passage très beau de Maps. À l'époque, je ne tenais pas de carnétoile, et encore moins de journal intime. Mais les souvenirs remontent.

Comme les visions.

Promenade du Bout du Monde, lampadaire

lundi, 26 novembre 2007

Sans gêne

......... où on file grotte où on chasse

  

l'ange .....

dimanche, 25 novembre 2007

Toile, été, volet

Il y a trois ans : Montpellier & ses fastes (à célébrer religieusement).

...................................................................

Il y a deux ans : Angers, comme un jet d'éponge.

...................................................................

Il y a un an : rien (qui vaille).

samedi, 24 novembre 2007

Alex sans drain

araignées    épiciers    nescioquid

         araignées

vendredi, 23 novembre 2007

Impressions en zigzag

............ où on soutint ce qu'avança

  

St Genouph) ......................

jeudi, 22 novembre 2007

Crimp ne paie pas

... où on misa ...............

 

        Récemment encore j'ai évoqué cette pièce, mais avec qui ?

                     Peu importe : j'ai, dans mon bouquet, ce jour, Corée l'absente.

mercredi, 21 novembre 2007

Araucaria à la dérive

Aucun des quatre billets publiés le 21 novembre 2006 n'a reçu de commentaire : il y a des jours où même les quarterons n'attirent pas les foules.

Ce matin, dans l'ouvrage d'entraînement à la version et au commentaire de traduction de Sébastien Salbayre et Nathalie Vincent-Arnaud, j'ai lu un texte dElizabeth Jane Howard, extrait de son roman Confusion (que je ne connaissais pas) et où se trouvait l'expression monkey puzzle, que je ne connaissais pas non plus et qui désigne, semble-t-il, l'araucaria.

Le soleil a fini par se lever, le feignant des bureaux d'obsèques. (Cette apodose ferait, pour Bruno Schulz, un bon titre. Jean Dubuffet me souffle que c'est l'essentiel, quoique je sache désormais que je dois me méfier de ses dires, et plus encore de ses pinceaux ou de son fil à tailler le polystyrène.)

Dans The Drift Latitudes, le fils de Rachel saute sur une mine. (C. n'a pas aimé la troisième partie ; je me tâte.)

 

......... où Villandry signe blanc .........

 

mardi, 20 novembre 2007

Parzenthqèses, éqcritzures

..... parzenthèsqe pas rezferqmée ...

 

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Cela dure depuis trop longtemps, avec les funérailles d'antan, les bûchers sur la route. Sur la route de Châteaudun, aujourd'hui, je vais continuer de m'interroger sur les mannequins et surtout la figure nommée en anglais paraprosdorkian. (Une chute ?) 

Ce n'est pas en passant en contrebas de Montigny-le-Gannelon que je vais calmer mes ardeurs : déjà j'anticipe. (Si j'ajoute que j'écoute Radio pirate en écrivant ça, tout le monde s'épate...)

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........ on parla éqcrituzre automate ....

lundi, 19 novembre 2007

Intrusion d'abstrusion

...... où inabstrus on ne fut .......

 

 

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"Parties", la seconde des Gatsby Etudes de John Harbison, lorgne du côté du jazz, et singulièrement de Cole Porter (Anything Goes), puis va baguenauder dans les soupentes des Bilder keiner Aufstellung.

dimanche, 18 novembre 2007

Passe-partout

... Against in the American Grain { de la voix } ...

 

 

 

Ce pourrait être classé dans les Pynchoniana (interrompues). Il y a trois ans s'ouvrait le colloque Fantasmes d'Afrique, lointain souvenir de l'ère d'avant les carnétoiles.

dimanche, 11 novembre 2007

Salvation is vain

Tenaillé ces temps-ci entre les poèmes d'Amy Clampitt et la découverte, lente et sourde, de Moby Dick (encore jamais lu, ce qui, tout en étant une effroyble lacune, laisse entrevoir d'autres horizons (si à 33 ans on avait fait le tour du cadran, il n'y aurait qu'à se laisser crucifier)), je laisse infuser aussi Abadôn de Michèle Dujardin (Melville ne pouvait mieux venir).

J'aurais voulu (j'ai failli) écrire un texte pour faire le point : où me mène le voyage commencé le 9 novembre 2001, pusique je suis depuis longtemps maintenant allongé sous un chêne à regarder les autres se précipiter vers Compostelle ? Nos journées sur les berges toujours passent dans le jaune.

samedi, 10 novembre 2007

80 heures hebdomadaires

... Où on parlait (déjà) feignants ...

mardi, 06 novembre 2007

D'Elbeuf au second degré

......... Où je n'eus pas de prix .......

 



(Cette note est l'exact reflet temporel de celle publiée ce matin, en buvant mon café, et que j'ai failli oublier de classer dans la catégorie Autres gammes, peu prolifique. Ai-je noté (je sais bien que non) que, pour complaire à ma grand-mère maternelle, qui me l'a prêté, je suis en train de lire Le Rapport de Brodeck de Philippe Claudel, qui m'a d'abord prodigieusement agacé, puis m'intrigue, ce qui risque de se terminer par un abandon au bout de 150 pages ? (J'en ai lu 120.)

Avant de prendre un "break" de quatre jours, j'avais achevé de lire le Bob Dylan de François Bon, que j'ai beaucoup aimé, même si, à mon sens, François est trop dur (ou trop elliptique (ce qui, en l'espèce, revient au même)) avec les disques des années 80-90.)

lundi, 05 novembre 2007

Avrillé les Colombes

..... Où ça colombe, où ça lionce ...

jeudi, 01 novembre 2007

Les bottes de sept titres

lundi, 29 octobre 2007

Magnez-vous la fosse à bitume

..... Où on murmura moult mollycoddle,


Mahjoub, M.E.E.T .......

 

(Cela dit, contrairement à ce qu'a pu écrire François Bon, on peut, sans spip*, faire resurgir une note ancienne en haut de carnétoile. Si je ne le fais pas, c'est par choix. Le duc d'Elbeuf me plaît mieux.)

 

 

* Note pour Didier : j'ai bien écrit "sans spip".

mercredi, 24 octobre 2007

Grattures, friselis etc.

.... où on en fut quitte pour les philtres

  

de Philippe P. ....

mardi, 23 octobre 2007

Poudre à ...

..... où on s'offre soutanes .....

vendredi, 19 octobre 2007

@ arrobas

..... Où ça causa courb(at)ures .....

mardi, 16 octobre 2007

Iohio

Où on joua yoyaïoli et parla malsomnie.

 

lundi, 15 octobre 2007

Grosses légumes

............... Où l'on vit les cornichons de

 

 Montlouis prendre vie ............

 

 

(spéciale dédicace à François, dont je sais combien il aime cette rubrique)

dimanche, 14 octobre 2007

Variorum / collation

....... Où il fut question de Bojan Zulfikarpasic et des lettres de Virginie, mais aussi (déjà !) du Nobel de littérature (avec l'apparition de Tinou) .......

 

.... ce qui ne doit pas vous dispenser de lire les autres textes publiés ce 14 octobre-ci.

 

jeudi, 11 octobre 2007

Gourmand (o) Gaden

..... Où il fut encore question de Henri Gaden, mais aussi du marché gourmand de Chaveignes .....

mercredi, 10 octobre 2007

Etopmoc etocmop

... Où il fut question de Blanche Lazzell,

  

du Cameroun ,    de Julien Jacob      et

  

de shuttlecocks .....

mardi, 09 octobre 2007

Afrique des abri-bus

........ Où il fut question de Henri Gaden,

 

de Yootha Joyce et de François Bon ......

lundi, 08 octobre 2007

Mise en tropes

..... Où il fut question de théâtre .....

vendredi, 31 août 2007

Abandon d'Argentins sur le bord de la route

Je me dois d'abandonner ma longue série d'Argentins et de commencer, ce jour, la lecture du tome 2 de Fièvre et lance. Le temps l'exige.

(Le 30 août 2006, il faisait beau.)

 

Comment ça, deux ducs d'Elbeuf pour le prix d'un ? On brade les aristocrates ???

jeudi, 30 août 2007

White noise

........................... protocole de Kyoto distorsion du temps protocole de Kyoto distorsion du temps protocole du Kyoto distorsion de temps protocole de temps distorsion du Kyoto protocole du temps distorsion de Kyoto protorcole dy Keoto distosion de tumps protorsion de Kyoto distocole du temps torsion de temps protodistocole du Kyoto ...........................

mercredi, 29 août 2007

Labrit sur le cou

Déjà là, Le Livre des mines n'intéressait personne : c'était pourtant, avec reflets, un visage tout d'hébétude. Entre-temps a eu lieu ce dialogue, à Marquèze, entre un berger et moi :

- Oh, c'est un labrit, non ?

- Oui, tout à fait, monsieur.

 

(Toutefois, la bergerie se trouve à Sabres.)

 

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Le problème, avec le duc d'Elbeuf, quoi qu'il soit bien gentil, c'est qu'à force d'imposer son squelette décharné, d'occuper le terrain de sa silhouette spectaculairement spectrale, il risque d'appuvrir les terres déjà semi-arides de ce carnétoile : que se passera-t-il quand, tout aussi peu inspiré, fin août 2008, je me tournerai vers lui, pour ne trouver que son drap mangé aux mites et couvert de toiles d'araignée ?

mardi, 28 août 2007

Un bon p'tit job II

Qu'écrirons-nous, amis, dans l'album de la comtesse ?

 

{ début de roman }

La comtesse sortit à cinq heures. Elle voulut répondre aux questions de quelques journalistes, mais...

{ André Breton enrage. }

... mais, voyant un maître-chien s'avancer vers elle sns retenir ni son golden retriever (qui se distingue du labrador par de longs poils soyeux qui font le bonheur des moquettes et des canapés) ni son doberman, elle...

{ Allez, poursuivez ! }

............................ un bon p'tit job à la cour !"  Ayant ainsi parlé, la comtesse remonta l'escalier, gloussa une dernière fois et rentra chez elle pour regarder Le Bigdil (si tant est qu'une émission portant ce titre existe encore).

 

{ fin }

lundi, 27 août 2007

D'un 27 l'autre

Cette année, le château du Grand-Pressigny, qui abrite le Musée Départemental de Préhistoire, est en travaux, et ce jusqu'à début 2009.

Il n'y aura donc, c'est l'évidence, pas eu d'exposition estivale.

On peut se consoler en se remémorant les statues-menhirs exhibées, fièrement dressées, lors de l'été 2006.

 

(De proche en proche, on se déplace. Le puits d'Elbeuf a cinq piliers.)

dimanche, 26 août 2007

Pour un Malherbe

Les fruits ne passent pas la promesse des fleurs, et le café ne fait pas disparaître les maux de tête. Pourquoi suis-je aussi peu aimable avec les Québécois, et, plus généralement, avec les gens qui commencent leurs messages par heuuu ? La réponse est dans la question, je suis la mauvaise herbe braves gens braves gens.

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Entre-temps / passé par pertes et profits place Paul-Bert mon excellentissime boucher habituel en congés annuels ---> d'où avenue Maginot : la boucherie en face du fleuriste Ô Naturel [y allons très occasionnellement] a été reprise par un p'tit jeune à qui j'ai acheté, entre autres, du pressé de lapereaux aux aromates [confit dans du Vouvray] dont je vous dirai des nouvelles / croyez-moi, il se nomme Tony Malherbe ::: Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, une vraie boucherie de ponctuation...

samedi, 25 août 2007

Grenouillement féroce à l'escalade (en argot)

Tant tardé à trop s'encroûter : qui veut voyager loin ménage ses lunettes. (C'est le dicton préféré des voyeurs. (Sainte Thérèse est leur patronne.))

Bref, je m'égare (dans les faubourgs de Carthage) et oublie le prétexte à ce billet : un retour : retour sur un autoportrait miroité (et oncques le pain s'enroulant en coquille et gélatine de tête d'escargot aussi fut oublié) : l'eau des fontaines Wallace / pleure après le marchand d'oublies.

Gaufres : that's pastry for frogs, right ?

jeudi, 21 juin 2007

Quartiers de loin

Dans mon souvenir, il n'y a pas dû y avoir de billet intitulé Rue Colbert, 2.

Je me rappelle les premiers temps à écrire dans ces carnets : une impression de grande nouveauté, une forme de frisson technique également, un réel désir de mieux cartographier certains recoins significatifs de la région (et dont on sait ce qu'il en est advenu, comme de tant de désirs pour qui a l'âme velléitaire).

Il est vrai que je n'ai qu'effleuré, dans ces lignes d'alors, la rue Colbert. Il est vrai, aussi, que le fort volume d'Onuma Nemon que je citais en ouverture avait en partie stimulé mon retour à l'écriture. Dernièrement, en lisant L'Amour l'Automne, j'ai retrouvé la trace de Quartiers de On !

mercredi, 20 juin 2007

Cherche la petite bête

Qu'est-ce qui a changé en deux ans ? Pas le refus de la clinomanie, sans doute, ni le caractère navrant des copies de la session de rattrapage (encore que, de ce côté-là, les enveloppes ne doivent commencer à affluer qu'à partir d'aujourd'hui). Les employés de Gaz de France ne manifestent pas, que je sache. Quand j'amène Alpha à l'école, ce n'est plus avec la musique du générique des Petites bêtes dans la tête, car il y a bien longtemps qu'il ne regarde plus ce dessin animé.

Je crois ne pas avoir écouté le disque de Miriam Makeba depuis le 20 juin 2005, mais je peux me tromper.

Il y a, depuis belle lurette, diverses rubriques qui structurent ce carnétoile.

dimanche, 29 avril 2007

« Le vrai personnage, c’est l’île »

 medium_II_Verteuil_4.JPG« J’ai entrepris des recherches et mon éditrice m’a incité à mettre davantage l’accent sur le vrai personnage de Robinson/Selkirk. Mais pour moi, le vrai personnage, c’est l’île ! Elle a été un sanctuaire de la flibuste puis, après l’indépendance du Chili, la Bastille du Pacifique. »

 

(Ricardo Uztarroz, au sujet de son roman La véritable histoire de Robinson Crusoë,

in Atlantica, n° 143, octobre 2006, p.24)

............................................

Ce pont rend un son roman. Le panneau d'interdiction se retrouve dans son roman.

lundi, 22 janvier 2007

Menus fretins à La Ritournelle

Aujourd'hui se changer les idées, changer d'air un peu aussi peut-être, mais à La Ritournelle au moins rires fusains n'ont rien de toc. (De la noblesse au pastel.)

Recherchant, dans ce carnétoile, les occurrences du mot ritournelle (restaurant de Tours ou chansonnette), je retombe sur une vieille page pleine de coquilles (à corriger d'urgence, donc) et sur la série d'images en poupées russes : 1, 2, 3 et 4.

Poupées russes aussi, dans les dédales repeints de la fac, nous serpentons, Irène, Arbor, C. et moi.

samedi, 20 janvier 2007

Personne n'erre

Repartons quelques jours en arrière, et même un mois, pour revoir la Loire automnale.

[pas là]

jeudi, 11 janvier 2007

Esprit rouge du clocher

medium_Brehemont_10_decembre_2006_013.jpg

 

L'église de Bréhémont, ce mois de décembre, s'était discrètement vêtue de rouge, pour signaler la présence, bruyante et non loin, du cirque de Noël.

Bien sûr, il ne manque jamais, dans nos campagnes et bourgades, un pylône avec ses fils en suspens. il était deux heures cinq. Bientôt, je vous parlerai du wiki que je suis en train de créer. C'est foutraque, ce billet. Mon fils jouant avec ses Lego me fait penser à ces plans délirants du Caïman, des parquets entièrement recouverts de Lego et la pièce "plate jaune" qui manque obstinamment à l'appel.

Ouais, j' parlais d' société de consommation hier. Belle gueule, ouais...

 

(Tant que j'y suis, reparlons du 11 janvier 2006, voulez-vous...)

mardi, 12 décembre 2006

Neuf neuf neuf ... huiiiiiiiiit !

C'était ici : limericks holorimes, autoportraits dialogués, Antoine Antoniol. (Et moi, c'est pas pour dire, mais je suis la maison Borniol.)

samedi, 09 décembre 2006

Photif phormat

Irène, que je vois trop peu ce trimestre, a indiqué à une collègue et amie commune que je "déformais toujours les propos des autres de toute façon". N'est-ce pas le propre du bouche-à-oreille qui se perpétue aussi dans les carnétoiles (la tête dans les nuages ? dans la lune ?) ? Bref, je vais essayer de rapporter ici un fragment de la conversation que j'eus (mardi dernier) avec Aurélie, qui pensait que les portraits de moi qui se trouvaient sur ce site avaient été pris par mes proches (et, en particulier, par ma compagne), et que je devais être drôlement casse-bonbons (my words, not hers) de solliciter ainsi, constamment, des photographes pour me tirer les lumières du nez (ditto).

Ainsi, rassurons tous ceux qui auraient encore des doutes : la série des autoportraitures a pour principe intangible et infrangible la capture du sujet par l'appareil photographique tenu à bout de bras (gauche, en général). Quelques bidouillages sont parfois possibles, comme dans l'image publiée ici même il y a un an, qui n'avait attiré aucun commentaire (alors, il serait temps : lâchez vos comm's ! (au niveau du mental)). Dans ce cas précis, il s'agissait d'effacer la partie droite de la photographie, qui représentait mon fils, et ce non pour de basses raisons narcissiques, mais parce que je me suis vu interdire formellement, par sa mère, de publier des images d'icelui on-line (point de vue que je partage).

Sinon, toujours le 9 décembre 2005, C. et moi avions passé une heure agréable aux Bons Enfants, pour l'exposition des Petits Formats ; ironie des dates, nous devons aller cet après-midi à Truyes (uuuiiiiiiiiit!) pour le Salon du Petit Format (qui s'achève demain).

vendredi, 08 décembre 2006

Trois limericks, Mandelstam, les cormorans sous le dolmen...

On ne sait laquelle choisir. (Il faut bien avouer...

 

... que le jeu n'en vaut pas la chandelle ; quelle fière chandelle je vous dois ; un chandail me pend aux épaules ; l'automne refroidit finalement ceux qu'il ne revigore point ; d'embonpoint (moral) que je n'ai pas, je suis gêné aux entournures ; le faux me fait défaut ; laissez venir l'homme à la faux ; hors du charnier natal, je vais en Afrique du Sud ; quoi, Zoulou ? ; oui, pourquoi pas, après tout ; vous rigolez, points-virgules...)

mercredi, 06 décembre 2006

Déjà un an et demi

Eh oui.

mardi, 05 décembre 2006

Wallace, Gromit, Wererabbit [...again...]

Maxime d'auteur : Si tu manques de temps, refourgue un vieux machin.

 

En écoute : "Vis et boulons" (Paradigm. Paradigm, 2005).

mercredi, 29 novembre 2006

Dr Nazelles & Mr Négron

Il faut, n'est-ce pas, que par la main je vous emmène sur d'autres terres, un peu gelées c'est vrai, pas retournées ni bêchées depuis longtemps, comme ce duo de limericks à lire de concert, le quinzième et le seizième, publiés il y a un an (mais peut-être pas écrits le jour même --- vous ne voulez tout de même pas que je m'y retrouve ?).

Ces temps-ci, aussi, les limericks reprennent du grade, au grand dam de Madame. Il s'agit d'une forme commode, à qui sait devoir s'éloigner des terres, même chaudement glaiseuses, de son carnétoile. (Vous verrez bien.)

lundi, 27 novembre 2006

Sizain (6 yeux)

Puisque tu revenais d'Angers,

Loire à sec, bravant les dangers,

Et donnant de la gaudriole

Universitaire un écho

Qui personne ici n'affriole,

Te revoici en Art déco.

mercredi, 22 novembre 2006

Périphérique bis

 Que sont les naseaux devenus ?

mardi, 21 novembre 2006

Bobologie, match retour

Depuis un an, j'ai traqué la bobologie et la bonobologie, avec ma trousse à pharmacie et la bosse des mathieus.

(Sinon, je ne sais toujours pas pourquoi Philippe Delerm est censé être pire écrivain qu'Andrée Chedid, qui ne vaut pas grand chose, ni pourquoi Papotine (qui a passé des mois à me casser les pieds de son ton cul-pincé, non sans commettre, d'ailleurs, de nombreuses fautes de français) a fini par me lâcher la grappe. Mystère des trolls.)

En un an, aussi, Dominique a pondu sa note, de biais, sur la bobologie. À la requête "bobologie", la gueuse Google refuse de proposer aux internautes d'aller voir du côté de Touraine sereine si j'y suis.

(Au fait, et la placebobologie ?)

Borée souffle d'autres borborygmes

Pas moribond ! Non ! D'un bond, Melchior (en plein dans la fleur de l'âge) pointe du doigt vers les premiers borborygmes. Un bonobo lui coupe la parole (enclin au vagabondage). Non ! Pas moribond !

Un dieu presque vieux

Une peau de pomme

Etc.

 

Avec le mythe des rois mages, on pleure un bon coup. Les marges sont reines, c'est sûr, that's what Marge said (but The Handmaid's Tale is not selling too well, quoth her publisher). En tout cas, ça y va, ça y va dans les borborygmes !

(Je crève la dalle, oui !)

Prochain & lointain virage : le moment choisi par Borée pour se lancer à l'assaut des zéphyrs. Il neige sur les Alpes. C'est tout ce qu'ils trouvent à dire ??? (Bah, cherchez pas à comprendre...)

dimanche, 19 novembre 2006

Effort appréciable d'être abstrus

Prise le 11 juin 2005 (soit, ne manquerait pas de préciser le duc d'Elbeuf, perché tout là-haut sur le toit, si bleu, si calme, cinq jours après la création de ce carnétoile), une image publiée le 19 novembre suivant ne peut manquer, en dépit des débats intéressants autour du projet de l'autoportraiture, de s'effacer si le souvenir revient de la journée passée à Paris, à célébrer une soutenance de thèse très spéciale !

Maintenant, nous allons, réponds-je au duc d'Elbeuf (en faisant la vaisselle), vers d'autres rochers, comme ceux de Saint-Malo, et d'autres menhirs, comme ceux de Carnac. Ah, si j'avais un éléphant (pas un jouet : un vrai, un grand). Toujours la manie des espaces, pas des grands mais des grandes espaces, alors que, dans les textes d'e.e.cummings jamais au grand jamais il n'y a d'espaces après les signes de ponctuation, fis-je, ce matin, remarquer au duc d'Elbeuf, tandis que j'éclatais de rire en lisant la préface de is 5.

Toujours jamais toujours.

L'inverse dans Ils : jamais toujours jamais.

samedi, 18 novembre 2006

Fard rouge

Toujours selon le duc d'Elbeuf, il arrive que les promeneurs soient la proie de souvenirs soudains, et ainsi, l'exposition > ou < présentée par Daniel Buren au château de Tours l'an dernier ne laisse pas de souvenirs, seulement des paroles et des traces écrites. Il appert toutefois que ce jour, d'année en année, restera le jour rouge, la journée des bougies, dans le chaud et froid des fumisteries.

vendredi, 17 novembre 2006

Des crocodiles sur ton T-shirt

Tout occupé à ravauder les voiles de mon navire, à repriser les toiles de ce carnet, je retrouve un autoportrait ancien (où, toute préoccupée de mon infâme T-shirt Rip Curl, Irène en oublia de faire une remarque sarcastique sur mes narines proéminentes, voire pithécanthropiques) mais aussi une recension dramatique (et suivie de débats houleux).

lundi, 13 novembre 2006

Retour de bal

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Hier, sur la route de La Ville-aux-Dames, le compteur kilométrique de la Mégane affichait 90109, palindrome parfait. Mais il n'est pas question de cela. Plutôt (encore) des cormorans, dont nous avions déjà admiré le bal il y a un an et que j'ai pu photographier mercredi dernier, mais mal (en raison d'un appareil numérique compact au zoom faible).

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Dans les peupliers, j'ai dénombré une bonne centaine de cormorans, oiseaux fabuleux. Sur l'îlet sablonneux, il y avait un intrus (goéland), que, de toute évidence, ses ailes de géant empêchent de se tenir debout.

Pas l'ombre d'un albatros.

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(Onze heures. L***, étudiante qui a subi mes cours pendant quatre années de rang, vient de passer et m'a dit avoir découvert mon carnétoile par hasard, à la faveur d'une recherche sur... Florence Lespingal.)

samedi, 11 novembre 2006

"Colored plates"

Des bouts de plastique, du fil, des fragments de tissu, des bouchons, et tout cela, jaune, formait la page jaune du Livre des couleurs que la classe d'A. avait composé, l'an dernier, vers la Toussaint, et qui avait ensuite circulé dans les diverses familles. (Ce projet, qui reposait sur le patchwork et la récupération de matériaux hétéroclites, correspond d'ailleurs, à sa façon, à la nouvelle rubrique, Comme dirait le duc d'Elbeuf.)

Où est-il aujourd'hui, ce Livre des couleurs ? Chez la maîtresse ? Dans la salle de classe de la moyenne section ? Au fin fond d'une poubelle ? Au moins, il en reste une trace, photographique, dans ce carnet.

vendredi, 10 novembre 2006

Ranch à poulettes

On trouve de tout, sur ce ... de carnétoile, même des discussions sur les skate-boards...

jeudi, 09 novembre 2006

Les charnegos de Juan

Il y a un an, j'avais fini de lire L'Amant bilingue de Juan Marsé. Je ne pourrais même plus dire si je possède l'exemplaire du roman, ou s'il fut emprunté, quoique je penche plutôt pour la seconde hypothèse.

Il existe des substituts de repas, bouillies pharmaceutiques infectes. Ce carnet de toile serait-il un substitut de mémoire ? Ze le demanderai au çarnego.

mercredi, 08 novembre 2006

Belle tumade coursayre

Tout récemment, il a encore été, abondamment question, de course landaise, d'autant que le film de Sylvie Licard, Coursayres, est aussi un document ethnographique de prime importance, et qui mériterait d'être retranscrit in extenso.

mardi, 07 novembre 2006

Vous n'y êtes pas

Bordeaux : vous n'y êtes pas.

Je veux dire par là que je ne vis plus à Bordeaux (et même, à être tout à fait exact, que je n'y ai jamais vécu) mais que, si je publiai le 7 novembre dernier une photographie des entrepôts Lainé, où nous nous étions rendus, C. et moi, le 8 août précédent, je n'y étais pas non plus. À peine venais-je de rentrer de Montpellier, mais en passant par Lyon et Paris, donc pas du tout par l'ouest aquitanien.

Il ne faut pas rougir, allons, le ridicule ne tue pas : tu as écrit (dirait-elle), vers 1992, une chanson qui s'intitulait Les rues de Bordeaux. (Pour tout compliquer, elle fut écrite à Talence, et même peut-être à Cagnotte.)

Où écrirai-je, alors, que j'ai entendu, ce samedi 4 novembre, une excellente communication de Ladan Niayesh, lors du colloque Coriolan organisé, à Tours, par la Société Française Shakespeare et le Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance ? Ici, donc.

Oui, ici. Vous n'y êtes pas : Bordeaux.

lundi, 06 novembre 2006

Toujours de pris

Cette note-là ne ressemble à rien, franchement. Si je me suis excité depuis, passablement d'ailleurs, sur ce toponyme d'Onzain, mais ailleurs, est-ce ma faute (entièrement) ? Toujours est-il qu'entre le mercredi 2 et le samedi 5 novembre, j'étais à Montpellier, ce qui expliquait mon silence de ces quelques jours-là, et ces bribes recopiées de façon bâclée, à la va-vite, et, du coup, en Times 12.

samedi, 04 novembre 2006

Six réapparitions

Le collège n'a pas été détruit. Ronsard toujours en plexiglas se profile.

Depuis le 4 novembre dernier, j'ai appris à justifier les billets de ce carnétoile, mais l'ai aussi déserté au profit de l'autre     (oui, je sais, chère Fire, je dois t'en donner l'adresse).