dimanche, 11 mars 2007
Glissé loin des ombres (Ahalco, 11/11)
C'était encore le 30 décembre, très mal garé en face de chez Larrezet, et toujours trop concentré sur le cadrage pour ne pas tirer cette abominable tronche de croque-mort. Ce qui m'intrigue, c'est la femme sans tête qui passe, dont on voit surtout le menton et la bandoulière du sac. La fontaine absente et les plots esquissés aussi dessinent un paysage. Ce ne sont plus les ombres heureuses des débuts de la série ; c'est le retour atroce à la vie dans le rétro, la contemplation atterrée de l'inévitable.
16:15 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Photographie, écriture
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