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mardi, 09 janvier 2018

i

i

 

Les doigts frigorifiés, je ne vais tout de même pas pousser le chauffage.

Il faudrait écrire : relancer le chauffage.

Ou mieux encore : basculer le thermostat en position manuelle afin qu’il se relance. (Actuellement, il est en position automatique, sur Nuit donc, comme le samedi jusqu’à huit heures du matin, réglé à 17°5.)

Au fond, je n’ai pas froid.

Il s’agit seulement de créer une scène d’écriture.

Dans les blancs, qu’on va noircir.

lundi, 08 janvier 2018

ii

ii

 

Sur les bancs, hier 26 janvier 2018, personne d’assis.

Les bancs, sur les bords de la Loire, en contrebas du pont Wilson et de la rue des Tanneurs, étaient submergés, comme en juin 2016.

Personne d’assis sur ces bancs, tandis que je les filmais et que je regardais les poubelles également submergées, un simple signe parmi tant d’autres : les inondations ont leur rôle à jouer dans tant de pollutions.

dimanche, 07 janvier 2018

iii

iii

 

Time is out of joint : le temps se disloque : le temps est disloqué par un déniaiseur (moi).

Un nouveau texte, et déjà l’envie, ou le besoin d’expliquer.

On peut le faire. Après tout, même si c’est publié ici, dans ce carnétoile comme je disais jadis, ça peut toujours être retiré après.

Et qui lit.

Le temps ? Oui, car j’entame ce texte samedi 27 janvier 2018 au matin, les doigts frigorifiés, sans aller relancer le chauffage, mais je le publie sur d’autres journées, selon un procédé que j’avais commencé d’expérimenter l’an dernier sur le blog anthracite.

Ainsi, le texte semble avoir été publié dans le passé.

Surtout, il est « écrasé » par les textes plus récents : il faut aller le dénicher.

Surtout, ce texte, une fois qu’on ne choisit que lui, qu’on l’extrait de la gangue du blog, apparaît dans l’ordre des chapitres, et non dans le sens rétrochronologique comme c’est l’usage sinon (l’usage par défaut).

samedi, 06 janvier 2018

iv

iv

 

Pas sage, mais en forme ce matin, même avec les doigts froids.

J’ai écouté au casque le Service de presse, puis j’ai enlevé le casque, alors qu’une autre vidéo tourne.

Compteurs, thermostats, chapitres. Toujours on numérote, on ordonne.

vendredi, 05 janvier 2018

v

v

 

J’écris ce texte encore désordonné en Gentium Book Basic 11.

Je le note ici, craignant que la plupart des navigateurs – et peut-être même l’interface de mon hébergeur de blog – n’écrasent aussi cette police.

C’est la deuxième fois ce matin que j’emploie le verbe écraser dans un sens informatique (diffus, mes connaissances en informatique sont voisines de zéro).

J’écris ce texte en Gentium Book Basic 11 et en espérant que cette police apparaisse ensuite à l’écran, et j’écris cette phrase en me demandant si la répétition de en dans la première partie de la phrase empêche le zeugme : en tout cas, quelle lourdeur.

jeudi, 04 janvier 2018

vi

vi

 

Les doigts gourds, un peu, je commence un nouveau chapitre car, dans le coin inférieur droit de l’écran est apparue une notification YouTube : une réponse d’Erika Fülöp à un commentaire que j’ai écrit hier (vendredi 26 janvier 2018, donc (il faut suivre)).

Interruption, puis je reprends ce fil.

Les doigts froids se posent soit sur le clavier, où je tape surtout avec les deux index, soit sur le bois du bureau. Parfois, je les recroqueville, peut-être dans l’illusion de les réchauffer. La mug de thé, vide, est restée près des livres et du cabriolet Régence (faux), à l’autre bout de la bibliothèque, là où j’ai commencé ma journée (ou fini ma nuit).

Ainsi, ce texte commence, aura commencé par une scène d’écriture : il écrit, il pianote, il a les doigts froids, devrait-il se lever pour relancer le chauffage.

mercredi, 03 janvier 2018

vii

vii

 

Je me lève (fictivement), fais quelques pas dans la pièce.

Bientôt, je m’habillerai sommairement pour aller à la boulangerie ; j’irai y acheter le pain pour le week-end et des viennoiseries pour marquer la journée de congé (samedi).

Je m’assois (facticement), écris en faisant aller mes deux index sur le clavier. Parfois, en cours, quand j’écris au clavier, il m’arrive de me demander si les étudiant·e·s observent la façon dont je typographie avec amusement. S’en rendent-ils compte, que je tape « avec deux doigts, comme un gendarme » (dixit M. Sabas, mon professeur de biologie de seconde et de première), trouvent-ils cela idiot ou normal, et surtout, eux, comment tapent-ils à l’ordinateur ? Je les vois souvent pianoter sur leur smartphone, dans les couloirs (gare à eux s’ils le font en cours), mais très peu à l’ordinateur. Quand ils prennent des notes à l’ordinateur pendant mon cours, je suis trop concentré sur l’essentiel (orchestrer les débats) pour y prendre garde.

mardi, 02 janvier 2018

viii

viii

Eu égard à l’avancement de ce texte très réflexif, il faudra bientôt expliquer l’autre principe de composition – pas celui de publication rétrospective : un vrai principe d’écriture.

En kyrielles.

lundi, 01 janvier 2018

viii + i

viii + i

 

Ici commence la deuxième partie.

Sa publication « tombe » le jour du Nouvel An, alors que – je le rappelle – j’écris ceci fin janvier, plus précisément le dimanche 28 janvier.

À chaque nouveau jour correspond une nouvelle partie.

Les chapitres de chaque nouvelle partie ont pour titre un nombre en chiffres romains minuscules composés en a+b, a étant le nombre/titre du dernier chapitre de la précédente partie et b le numéro d’ordre du présent chapitre dans la présente partie.

dimanche, 31 décembre 2017

viii + ii

viii + ii

 

Peut-être qu’avec ce projet je suis parti pour un machin de longue haleine, à moins bien sûr que ce ne soit encore qu’une ébauche avortée.

Selon le principe du ping-pong, à ce projet dont le thème n’est pas encore bien défini (d’où son côté très autoréférentiel) répond un projet-frère, en l’espèce le texte intitulé La Pluie opaque, commencé en milieu de semaine, et publié selon le même schéma rétrospectif de remplissage des journées vides du blog.

samedi, 30 décembre 2017

viii + iii

viii + iii

 

Qu’on la (le ?) remplisse de thé ou d’un autre liquide (lait chaud, grog, café…), dit-on un mug ou une mug ?

Relisant les chapitres de la première partie écrite hier matin les doigts frigorifiés (ce matin, ça va), je m’interroge, bien que j’aie toujours appliqué la règle parentale en féminisant ce mot anglais longtemps avant – d’ailleurs – qu’il ne soit couramment utilisé,  et je me rappelle que mon ami Frédéric, chez qui j’allais discuter en écoutant des disques et en mangeant des Eukalyptusbonbons, disait « ton mug » et « le mug ».

Si on décide du genre en fonction du genre du nom français désignant l’objet le plus similaire, il faudrait pourtant féminiser : une tasse une mug.

Ainsi, j’ai toujours entendu mon père dire « une sweat-shirt ». J’avoue ne pas pousser jusque là la rigueur grammaticale, et me contenter déjà de rappeler à mes étudiant·e·s, quand l’occasion s’en présente et quand je n’ai pas encore fait ma minute vieux con, que ce mot venant bien du nom sweat (sueur, prononcé /swet/) et non de l’adjectif sweet (doux, prononcé /swiːt/ ), il faut prononcer “souêt-cheurt” et non “souît-cheurt”, de même que j’omets rarement de rappeler qu’il m’est devenu impossible de commander la pâtisserie nommée brownie dans les boulangeries françaises, car si je n’ai pas de mal, en effet, à franciser à peu près, et notamment en faisant un /r/ dur et en n’accentuant pas le mot sur la première syllabe, il m’est vraiment insupportable de ne pas diphtonguer le ow de brownie : j’ai vraiment fait l’expérience d’une boulangère à qui je demandais un brownie dans ce qui me faisait l’effet déjà de ne plus du tout être le vrai mot, et à qui j’ai dû montrer l’objet du délit avant qu’elle ne comprenne en me reprenant sur ma prononciation : « ah, un brô-ni ! »

vendredi, 29 décembre 2017

viii + iv

viii + iv

 

Pour reprendre, je précise que mon enseignement ne constitue pas en anecdotes rabâcheuses, mais que les deux exemples ci-dessus servent simplement à ramener les étudiant·e·s les plus distrait·e·s à l’attention, si tant est que cela soit possible.

Nous avons tous, je pense, nos “anecdotes de boulangerie”. Mon ami Éric trouve exaspérante la façon que les commerçants ont, en rendant la monnaie, de ne jamais faire la liaison : troi-h-euros au lieu de troi-z-euros, etc.

jeudi, 28 décembre 2017

viii + v

viii + v

 

Par de malheureux hasards, nous faisons tou·te·s des erreurs qui passent pour impardonnables auprès de tel ou telle. Ainsi, moi qui vous parle écris, je suis incapable d’appliquer correctement la règle sur les majuscules en début de mot dans les titres. Récemment encore, j’étais persuadé d’avoir raison en écrivant « U.F.R. Lettres et Langues » alors qu’il faut des minuscules à lettres et langues.

Idem, on l’aura peut-être remarqué, j’emploie presque (presque : ceci est important) au pifomètre les guillemets français et les guillemets anglais.

mercredi, 27 décembre 2017

viii + vi

viii + vi

 

Guillaume : mon prénom.

Il m’est arrivé, comme à beaucoup je pense, de trouver étrange mon prénom, voire mon nom complet. En le découvrant écrit sur un document officiel, ou sur une enveloppe, je me suis dit qu’il était étonnant que ces quinze lettres me désignent complètement, et ce jusqu’à ma mort.

Après même.

Cela n’est arrivé, je crois, qu’en le voyant écrit, et imprimé plutôt que manuscrit. Dans l’écriture manuscrite, il y a la familiarité de l’écriture quand on la reconnaît, ou, à tout le moins, la volonté de deviner qui a écrit votre nom, de sorte que ce moment de suspens qui crée la sensation subite d’étrangeté n’a pas lieu : le cerveau est occupé autrement.

Eu autrement occupé.

mardi, 26 décembre 2017

viii + vii

viii + vii

 

Coïncidence, plus ou moins, d’avoir lu la même semaine, deux livres qui parlent des occupations d’usines ou de lieux symboliques en 1968 (le roman de Leslie Kaplan Miss Nobody Knows et la tout récemment publiée autobiographie de Jacques Roubaud), à quoi il faut ajouter la mention de cela en passant dans une vidéo de François Bon.

Je suis à peu près sûr d’avoir un livre qui s’intitule L’Occupation sur mes rayonnages.

Pour le chercher, il faudrait que j’aie une idée de son auteur.

Domme ou l’Occupation : ça, je sais que je l’ai lu, mais chez des amis.

Sinon, avec quoi est-ce que je confonds ? Une méditation de Juan Benet ou Obscuration de Claude Ollier ?

Refuser de se servir, pour ça, de Google.

lundi, 25 décembre 2017

viii+viii

viii + viii

 

La servitude volontaire, qu’est-ce donc ?

Aujourd’hui, je veux dire, à notre époque.

Aurait-on l’esprit de se révolter, l’énergie du désespoir n’y suffirait pas.

Alors, au lieu d’assouvir un penchant pour l’asservissement, écouter plusieurs fois à la suite le Sextuor de Guillaume Connesson.

dimanche, 24 décembre 2017

xvi + i

xvi + i

 

Trois journées ont passé.

Il est de nouveau tôt le matin, et de nouveau dans le bureau je pianote avec les doigts froids.

Trois journées ont passé ; février vient de commencer.

Février est toujours un mois particulier. J’aime bien, en général. Ce que je n’aime pas, c’est aligner, ainsi, des phrases courtes. Ça ne ressemble à rien, ou plutôt ça ressemble à toutes ces proses fades, interchangeables, formatées, dont certaines même ont pu se voir décerner, il n’y a guère, le Prix du Style.

dimanche, 10 décembre 2017

xvi + ii

xvi + ii

 

À propos de style, ce qui suit est recyclé de FB (23.12.2017).

Je propose un test, qui se nomme « test Google Translate ». On sait — je le répète assez souvent — que Google Translate a fait de gros progrès. Lui échappent encore les tournures syntaxiques complexes, certains termes polysémiques ou jeux de polysémie, tout ce qui, finalement, relève d'un écart par rapport à la langue courante simple.

Eh bien, je propose de créer un Prix du Style qui sera décerné automatiquement au livre qui aura été le plus mal traduit par Google Translate. Celui de cette année sera vite éliminé.

samedi, 09 décembre 2017

xvi + iii

xvi + iii

 

Le 23 décembre, j’avais écrit cela par facétie, mais il me semble que ce test peut déjà donner un bon indicateur ; la plus grande difficulté me semble être qu’il n’éliminerait peut-être pas assez nettement les textes qui abusent des phrases nominales ou des infinitifs seuls, mais n’oublions pas que, dans mon Prix du Style, un jury d’humains garderait la main.

vendredi, 08 décembre 2017

xvi + iv

xvi + iv

 

En tournemain, brusquement, je me suis réveillé en pensant aussitôt à écrire ceci : « l’expression insupportable du jour : ce n’est pas dans notre ADN ».

As in : ce n’est pas dans notre ADN de jouer en défense (entraîneur sportif) ; ce n’est pas dans notre ADN de procéder à des licenciements secs (PDG annonçant un plan de 3.000 “départs volontaires” alors que la rémunération des actionnaires principaux a augmenté de 177% au cours de l’exercice passé) ; etc.

Je me suis levé, et j’ai quand même trouvé un coin où placer ça.

lundi, 27 novembre 2017

xvi + v

xvi + v

 

Faire du surplace. En écrivant ce texte, je ne déroule – pour l’instant – que des moments d’écriture, comme un tour de chauffe dans mon bleu de travail (une robe de chambre élimée et même trouée par endroits (j’ai déjà écrit à son sujet)), même les doigts froids, et en déroulant du rien, je n’avance pas. Sans avancer, pourtant, je m’enfonce dans le calendrier, et, tranquillement campé à ce premier jour de février 2018, j’atteins déjà, selon le principe de remplissage, les rivages de novembre. Remarquer cela n’aura pas été vain : je m’aperçois que, mal réveillé – à moins que trois jours sans écrire ici n’ait suffi à me faire oublier la contrainte – je n’ai pas respecté le principe de composition des kyrielles. Je vais devoir retoucher les quatre premiers textes du jour (xvi + n).

dimanche, 26 novembre 2017

xvi + vi

xvi + vi

 

Touché ! Voilà. The deed is done.

Et cette journée d’avance m’ennuie : petits problèmes administratifs à régler, étudiants qui vont défiler dans mon bureau pour la signature des programmes d’étude, délibérations de jury…

Déjà, tiens, aller se doucher et se raser.

samedi, 25 novembre 2017

xxii + i

xxii + i

 

J’aime février, certes, mais treize jours déjà ont passé.

 

vendredi, 24 novembre 2017

xxii + ii

xxii + ii

 

« Pas mal de journées sont passées ».

C’est à la résidence Génovia, où il y avait un tourne-disques, que j’ai écouté pour la première fois l’album Le train du soir, acheté à la foire de Bordeaux, place des Quinconces.

On vivait, dormait au huitième étage. Très vite nous n’y avons plus fait que des sauts très ponctuels, une nuit par semaine peut-être, préférant mon appartement d’une autre résidence voisine, au nom italien (Coppélia).

Les gens qui habitent à Talence peuvent vérifier tout cela.

Les internautes curieux, avec Google Maps, aussi.

 

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J'écris ceci le 14 février, mais la publication a lieu le jour anniversaire des 72 ans de Nuruddin Farah.

jeudi, 23 novembre 2017

xxii + iii

xxii + iii

 

Les yeux qui brillent de plaisir.

Plus tard, beaucoup plus tard même on peut dire – même si rétrospectivement ça paraît se toucher dans un passé lointain – j’ai commencé à écrire un texte dont chaque fragment s’ajointait au précédent au moyen d’un vers de Jeanne.

Ce matin, mes yeux doivent briller à cause des quintes de toux qui me secouent sans cesse et qui m’ont jeté à bas de mon lit.

samedi, 11 novembre 2017

xxii + iv

xxii + iv

 

Nuruddin Farah est né en 1945, comme Gérard Manset, et comme mon père qui a eu 73 ans hier (13 février 2018).

Quel est le sujet de ce texte ?

Qui me dira quel est le sujet de ce texte ?

Quand dira-t-on qui est le sujet de ce texte ?

mercredi, 08 novembre 2017

xxii + v

xxii + v

 

Le sujet n’est pas le temps.

Je n’ai pas le temps de vous expliquer le sujet de ce texte.

Ce texte n’est pas sans objet, mais il est sans sujet.

Ce texte n’est assujetti à rien.

Ce texte n’a pas d’objet ; il est un objet.

Doliprane 3000.

lundi, 06 novembre 2017

xxii + vi

xxii + vi

 

Il y a deux livres que je voudrais vraiment écrire et que je n’écrirai jamais : l’essai sur la mêmoire et le recueil d’articles sur la transgression. L’un est déjà constitué de matériaux épars qu’il faut rassembler, trier et mettre en forme ; l’autre est tout casqué dans un recoin de ma pauvre tronche, mais pas une ligne d’écrite.

samedi, 04 novembre 2017

xxii + vii

xxii + vii

 

Je m’en avise seulement aujourd’hui : quand j’atteindrai, selon ce mode de rétropublication, le 5 juin 2005, soit la veille de la création du blog, on saura mathématiquement combien de journées sans publication ce blog compte depuis sa création.

Compte, pas comptait.

Pourquoi ?

Parce que ces journées resteront pour toujours des journées sans publication : si vous lisez ce texte et si vous voyez s’afficher au bas du texte la mention Autant le temps, alors vous savez que le jour de publication était initialement – et est donc toujours, sans remède possible – un jour qui n’avait vu aucune publication.

Le sujet de ce texte, il n’y en a pas ; l’objet, peut-être, en est l’impossible remplissage a posteriori des creux temporels. Objet symbolique, bien sûr.

J’attends que la psychanalyse m’informe.

Objet, pour matière et pour objectif.

Je travaillerai avec Ponge mais je n’interdis pas que la psychanalyse m’informe.

vendredi, 03 novembre 2017

xxii + viii

xxii + viii

 

M’informe, en quel sens.

Au sens d’interroger les mots, on a déjà insisté sur un fait important : ce texte n’est pas assujetti. Il y a un chronotope (la bibliothèque de la rue Mariotte, très tôt le matin), mais rien n’interdit de poursuivre à d’autres moments.

Un texte écrit dans l’insomnie, mais pas seulement.

M’informe donc : me donne forme, ou me fasse informe ?

C’est un paradoxe qu’on se refuse à résoudre.

(On, d’ailleurs, est le non-sujet de ce texte. Quand j’écris je, c’est une autre histoire.)