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mercredi, 08 novembre 2017

xxii + v

xxii + v

 

Le sujet n’est pas le temps.

Je n’ai pas le temps de vous expliquer le sujet de ce texte.

Ce texte n’est pas sans objet, mais il est sans sujet.

Ce texte n’est assujetti à rien.

Ce texte n’a pas d’objet ; il est un objet.

Doliprane 3000.

lundi, 06 novembre 2017

xxii + vi

xxii + vi

 

Il y a deux livres que je voudrais vraiment écrire et que je n’écrirai jamais : l’essai sur la mêmoire et le recueil d’articles sur la transgression. L’un est déjà constitué de matériaux épars qu’il faut rassembler, trier et mettre en forme ; l’autre est tout casqué dans un recoin de ma pauvre tronche, mais pas une ligne d’écrite.

samedi, 04 novembre 2017

xxii + vii

xxii + vii

 

Je m’en avise seulement aujourd’hui : quand j’atteindrai, selon ce mode de rétropublication, le 5 juin 2005, soit la veille de la création du blog, on saura mathématiquement combien de journées sans publication ce blog compte depuis sa création.

Compte, pas comptait.

Pourquoi ?

Parce que ces journées resteront pour toujours des journées sans publication : si vous lisez ce texte et si vous voyez s’afficher au bas du texte la mention Autant le temps, alors vous savez que le jour de publication était initialement – et est donc toujours, sans remède possible – un jour qui n’avait vu aucune publication.

Le sujet de ce texte, il n’y en a pas ; l’objet, peut-être, en est l’impossible remplissage a posteriori des creux temporels. Objet symbolique, bien sûr.

J’attends que la psychanalyse m’informe.

Objet, pour matière et pour objectif.

Je travaillerai avec Ponge mais je n’interdis pas que la psychanalyse m’informe.

vendredi, 03 novembre 2017

xxii + viii

xxii + viii

 

M’informe, en quel sens.

Au sens d’interroger les mots, on a déjà insisté sur un fait important : ce texte n’est pas assujetti. Il y a un chronotope (la bibliothèque de la rue Mariotte, très tôt le matin), mais rien n’interdit de poursuivre à d’autres moments.

Un texte écrit dans l’insomnie, mais pas seulement.

M’informe donc : me donne forme, ou me fasse informe ?

C’est un paradoxe qu’on se refuse à résoudre.

(On, d’ailleurs, est le non-sujet de ce texte. Quand j’écris je, c’est une autre histoire.)