jeudi, 08 décembre 2005
Guillaume Cingal et l'Orangerie
23:10 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (4)
22
Un beau gars de Champchevrier
Courait tout comme un lévrier :
"Je cherche, tel Saccard,
L'artiste des Rougon-Macquard,
Car je sais bien que L'Oeuvre y est."
20:43 Publié dans Album de limericks ligériens, BoozArtz, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (2)
Discours de réception de Harold Pinter
Le discours de réception du Prix Nobel de Littérature 2005 Harold Pinter peut être lu ici en anglais, ou aussi en français.
La traduction n'est pas transcendante, mais je suppose que la traductrice a eu des délais scandaleusement courts, so we'll suggest that she did her best...
Et le New York Times de faire pieusement remarquer qu'il y en a assez de ces Prix Nobel "de gauche" (sic). Naipaul ou Coetzee, entre autres, peuvent difficilement êtrre qualifiés de gauchistes...
17:43 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
Conférence d'André Markowicz
Venez nombreux à la conférence d'André Markowicz
"Crime et châtiment"
le jeudi 15 décembre 2005 à 18 h 00
Amphi A - 3, rue des Tanneurs - Tours
La conférence est gratuite et ouverte à TOUS.
14:50 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Tête couronnée
J'aurai beau me crever au travail, porter des chevaux sur les épaules, faire tourner les meules des moulins, de toute façon, je ne serai jamais un travailleur. Mon travail, quelque forme qu'il puisse prendre, il n'est perçu que comme un pur caprice, espièglerie, hasard. Mais telle est bien ma volonté, j'accepte. Je signe des deux mains.
Deux façons de voir les choses : pour moi, dans le pain couronne, ce qui compte, c'est le trou. Et la pâte de la couronne ? La couronne, on la mange - le trou, il reste.
Le travail authentique - c'est une dentelle de Bruges. Ce qui compte dedans, c'est ce qui tient le motif : l'air, les vides, les ajours.
(Ossip Mandelstam. La Quatrième prose. Traduction d'A. Markowicz. Paris: Bourgois.)
11:50 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (1)
Loire hivernale
Un mercredi de brouillard, un matin de brume, la Loire paressait sous le vol indécis des cormorans mûris au froid des courants. Les bancs gelaient, au passage des voitures qui ne les savaient pas.
10:50 Publié dans Ecrit(o)ures, Moments de Tours, Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (0)
21
Il est un coiffeur, à Amboise,
Qui tous ses clients ratiboise.
Il ne reste, au Chillou,
Plus un poil au caillou,
Et le crâne chauffé luit comme une framboise.
08:45 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0)
Chillou du Feuillet
A la faveur d'une découverte ligérienne, le carnétoile de Zorglub, je relisais hier soir la note consacrée le 13 juillet dernier à deux mégalithes du département.
Voici le moment venu d'illustrer mon propos d'alors d'une photographie. Ce n'est pas la meilleure, mais toutes les autres (de la Pierre Percée également) sont des photos de famille, donc du domaine privé...
07:20 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (0)
20
Il était un mitron curieux de Souvigny
Qui ne ressemblait pas à Alfred de Vigny.
Son pain mal adouci
Sentait le poil roussi,
Et ses exhalaisons embaumaient Souvigny.
02:05 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0)