vendredi, 09 décembre 2005
Un briquet (à la loupe)
23:15 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (1)
Newport
A lire, de Livy, dont le carnétoile vous est à tout jamais chaudement recommandé, un très beau texte sur sa ville d'élection, Newport, publié dans le blog Chemins de poussière.
22:25 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (1)
Petits formats aux Bons Enfants
Avant et après le déjeuner (de très piètre qualité), au nouveau restaurant mexicain de la rue Bretonneau, Chez Kristina, que nous vous déconseillons absolument, nous sommes allés, C. et moi, voir, en deux temps pour mieux nous en imprégner, la petite mais robuste exposition de petits formats à l'espace des Bons Enfants. J'en ai annoncé le vernissage avant-hier, et je confirme l'intérêt qu'il y aura, sinon à aller rencontrer les artistes au cours du pince-fesses susdit, du moins à faire un tour du côté de la rue des Bons-Enfants.
Plusieurs des vingt-six artistes exposés nous ont "tapé dans l'œil ", comme on dit vulgairement.
J'aime beaucoup les nouveaux carrés encadrés de noir de Jean-Pierre Loizeau, des figures composées, à peine défigurées, noires illuminées, ou soudainement jouant sur des contrastes d'orange et de rouge très puissants.
J'aime beaucoup le travail subtil, coloré et jouissif de Philippe Pradier en hommage à certaines toiles reconnaissables (la très galvaudée Jeune fille à la perle, hélas, mais aussi un Braque), qui forme une sorte de série très réussie, serinée, et passée sans encombres au surin des regards.
Les photographies de Renaud Lagorce, qui représentent des fluides colorés, me plaisaient énormément, notamment deux d'entre elles (une grise, l'autre rouge) qui donnent à voir, en fonction de l'angle, soit une structure en fil de fer, soit une exquise fumerolle. Mais C. trouve cela très kitsch. Des goûts et des couleurs... (J'attends vos avis, chers lecteurs ; quand vous aurez visité l'exposition...)
Autres points forts de cette exposition, les tôles de Charles Bujeau et les ardoises de Florence Lespingal, presque abstraites (mais un soupçon de figuration vient relever, d'une touche lumineuse, ces petits blocs de toute beauté). Les ardoises de Jean-Pierre Lenoir, saignements de lave et boues noires virulentes, dans un recoin, irradient leur douceur, près de statuettes blanches, rêveuses et paisibles (mais de qui ? (à vérifier)), très réussies, au moins pour trois d'entre elles, en porcelaine (ce qu'il est impossible de deviner ou déceler).
Il y a là, évidemment, des artistes dont la "démarche", comme on dit communément, est tout ce que j'abhorre : esthétique inspirée de la bande dessinée (ou des arts décoratifs), figurations hyperréalistes dans des teintes outrancières, etc. Par exemple, le galeriste défend avec maestria la série des nageuses, qui est de Juliette Gassies, je crois. Pour moi, c'est quasiment irregardable. Et il y a pire encore.
Mais l'ensemble de l'exposition est, pour le regard, extrêmement stimulante. Le vernissage a lieu demain, samedi 10 décembre, tout l'après-midi, et le galeriste m'a dit qu'il ouvrait aussi dimanche après-midi.
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Une petite plaisanterie s'est glissée dans la trame hypertextuelle de ce message. Saurez-vous la trouver ?
17:35 Publié dans BoozArtz, Moments de Tours, Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (0)
Mensonge & vérité
"Or comme la vérité est constante et pareille au carré parfait qui est toujours sur son cube, aussi le faux est ondoyant et divers, et est susceptible de plus de différentes formes, que la matière première ou le Protée des poètes. Ce qui est cause que ces auteurs qui aiment la vanité et suivent le mensonge diversifient leurs ouvrages en autant de façons qu'il leur plaît, cette variété ne servant pas d'un petit attrait à ceux qui sont passionnés de semblable lecture."
(Jean-Pierre Camus. Préface des Evénements singuliers, 1628.)
17:24 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
Salon du Petit Format, à Truyes
Je l'apprends à l'instant : il se tient, au château de Truyes, un Salon du Petit Format. Il ne reste qu'un jour et demi pour s'y presser, mais je n'arrive pas tout à fait après la bataille.
16:01 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
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A sa femme un vieillard de Sainte Radegonde
Disait : "Vas-tu m'écouter, au moins deux secondes ?
N'achète plus mon pinard
Du côté de Rochepinard ;
Rien ne vaut l'épicier de Sainte Radegonde."
15:13 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0)
La paille du temps
Quelque part dans le monde une fièvre me tient. Quelque part en Touraine, une fureur me vient. Est-ce ton élixir ? Est-ce le diamantaire ? Une fureur se mure en mon corps, terre à terre. Pas à pas, je renais. Tu n'aurais pas dû vivre affamé, si ce molosse armé, la crosse en bandoulière et la fleur au fusil, le futal en capilotade et la mèche emberlificotée, ne s'était présenté à toi, un matin, au pied des collines - et comment dire maintenant la fureur qui me tient, la furie qui relâche doucement ses griffes pour mieux me faire sentir l'écume de sa rage ?
C'était le diamantaire. Il n'avait pas dit non.
Un miracle revient sur ces contrées éteintes. Un train fou de pensées vagues et tournoyantes, autant dire une brise, autant dire une armée de nouvelles conquêtes. Vous n'êtes plus assis dans la paille du temps.
09:34 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (2)
Quelque part en Touraine
La ribambelle
Nous ébouriffe
Et l'hirondelle
Est dans la friche
06:40 Publié dans Où sont passées les lumières?, Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (2)