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mardi, 24 janvier 2006

Manhana de carnaval

Tours, 8 h 50.

Une journée qui commence bien...

Comme il fait froid, comme A. est enrhumé, je lui propose de l'emmener à l'école en voiture, ce que nous ne faisons jamais. Il accepte, après avoir tout d'abord déclaré qu'il préférait marcher comme d'habitude. Le temps d'installer le siège pour enfant, d'ouvrir les portes métalliques du garage, de sortir la voiture, de refermer les portes, de faire le trajet, de trouver une place de stationnement près du chantier, puis de faire les cent mètres restants jusqu'à l'école, cela prend plus de temps qu'à pied, mais bon... Je m'aperçois, au moment de détacher A. de son siège, que nous avons oublié de prendre son sac (qui ne lui sert à rien, il y a seulement des vêtements de rechange dedans - mais la force de l'habitude fait qu'on ne peut aller à l'école sans sac, n'est-ce pas?) ; nous repartons, revenons, nous garons (encore plus loin évidemment). Entre-temps, A. m'a répété au moins dix fois, sans ironie, que "c'est plus court, en voiture".

Une fois que je l'ai posé à l'école, je reprends la voiture, me disant que, tant qu'à faire, je vais aller, comme mardi dernier, place Paul Bert, faire les courses de boucherie. La boucherie est fermée, à partir d'aujourd'hui, pour congés annuels. J'ai oublié mon appareil photographique, alors que je voudrais publier, dans ce carnet, des images de l'église. L'étal du maraîcher ne me dit rien.

Je reprends la voiture, manque de me faire esbigner (comme dirait une collègue) par un groc en 4x4 qui ne sait pas lire les panneaux de priorité par flèches, rentre à la maison, dois ouvrir une bonne demi-douzaine de volets. À présent, la fin du paquet de copies d'analyse littéraire de troisième année m'attend.

Il n'y a rien de véritablement contrariant, dans tous ces épisodes dérisoires ; c'est peut-être ce rien qui est le plus agaçant.

Commentaires

Et bientôt, il va falloir aller rechercher A. Mais il y a du soleil et, pour les volets, il reste encore beaucoup d'heures de jour ! Allez, courage.

Écrit par : Martine Layani-Le Coz | mardi, 24 janvier 2006

Ne connaissant pas le mot "groc", je l'ai cherché chez Petit Bob qui me l'a refusé, mais qui, comme prix de consolation, m'a fait apprendre "grœnendael" que j'ignorais aussi, sauf que chez Béowulf. Tiens, tiens, tiens, tiens, tiens ! Que le monde est petit !

Alors, je suis allée voir chez Google images, et j'ai trouvé ceci :

http://img67.exs.cx/img67/9474/d5fbebe0021.jpg

mais j'ai comme un doute qu'une telle chose roule à la Touraine.

Quoique...

Écrit par : joye | mardi, 24 janvier 2006

Plus prosaïquement, un "groc", de par chez moi, c'est la seule espèce animale qui n'ait pas été décimée... autrement dit, un "gros con de chasseur". Par extension, se dit de tout "gros con", à distinguer des "petits cons".


...

Cf "Ceux qui ne pensent pas comme nous", de Brassens.

Écrit par : Guillaume | mardi, 24 janvier 2006

Aha, comme les faucons à Washington, y en a pu, ce sont tous des vrais.

;-)

Écrit par : joye | mardi, 24 janvier 2006

Les commentaires sont fermés.