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samedi, 07 janvier 2006

Panais de la dernière pluie

Toujours il est bon de changer d'habitudes. Même lorsque je suis pleinement satisfait de quelque chose, un commerçant notamment, je vais tout de même voir ailleurs, par curiosité, au pur plaisir de butiner.

 

Ainsi, ce matin, ne voulant pas aller aux Halles, j'ai dirigé mes pas (ou mes roues) vers l'avenue Maginot, et le marché de place René Coty, jamais visité. En ce samedi matin, il régnait un brouillard et un froid qui m'ont fortement rappelé nos années beauvaisiennes : une place d'une architecture fin Vincent Auriol début René Coty, justement ; un imposant bureau de poste, des étals épars.

Mes pas me ramèneront vers ce marché d'autres samedis. Entre autres, la co-présence d'un bon fromager, d'une boucherie chevaline et d'un maraîcher ne vendant que des produits issus de l'agriculture biologique, suffirait à me convaincre. Il faut toutefois ajouter que la jeune fille qui tenait l'étal du dit maraîcher n'était autre qu'une de mes étudiantes de l'an dernier et de cette année, qui est très vivante et gentille ; son père, m'a-t-elle expliqué, est maraîcher à Vernou-sur-Brenne, petite commune charmante, à l'ouest de Tours, dont je ne connais que le bourg, et la très belle église.

Du coup, la conversation roulant sur des sujets divers, dont les trois semaines qu'elle a passées (la veinarde) à Londres durant les congés de Noël, j'ai oublié d'acheter des panais, qui me tendaient pourtant les tubercules.

 

Mercredi dernier, j'avais pris une série de photographies du monument aux morts de cette place, qui, sans être beau, est très curieux - et, d'une certaine manière, plus émouvant que bien de ses semblables. Ces images seront publiées ultérieurement dans la journée, sans jeu de piste, puisque j'ai, d'avance, donné la solution...!

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