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lundi, 02 janvier 2006

Ces rivages

31 décembre, dans l'après-midi.

 

Je n’écris rien de ces rivages, où nous avons connu l’atrocité et l’angoisse. Les sillons profonds, peu fiables, où l’on se tord le pied, qu’ont creusé des années de calamités – ce sont des prismes trompeurs.

[…]

Dans la nuit de décembre à janvier, seule dans son lit d’enfance, le froid peut-être s’empare de son cœur noué et de ses souvenirs. Mon cœur chavire, et je respire près de toi.

11:45 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

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