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samedi, 09 septembre 2006

Trio Viret Ferlet Banville, Montlouis, 8 septembre 2006

Hier soir, j’ai assisté, dans le cadre du Festival de Jazz de Montlouis, au concert du trio formé par Jean-Philippe Viret, Édouard Ferlet et Antoine Banville. Je connais un peu le premier, surtout par son travail avec l’Orchestre de ContreBasses (OCB), un de mes groupes préférés, et un peu Ferlet, le pianiste. Après coup, je me suis aperçu que, si le nom du batteur ne me disait rien, j’avais pourtant écouté, chez ma mère, un disque de ce trio.

Le concert a commencé vers sept heures et quart, après une petite séance consacrée à accorder le demi-queue Steinway L'Instrumentarium.

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Cette musique m’a infiniment séduit, et le mieux est sans doute de vous inviter à la découvrir en concert ou en disque (trois albums enregistrés). Les trois musiciens ont joué, dans l’ordre, Ascendant Vierge (solo de contrebasse), Par tous les temps, Ping-pong, Une petite ballade, La part des choses, Les idées vagues et À plus d’un titre. En bis, ils nous ont offert Dérives et Docile, joli contraste de deux humeurs différentes.

Les titres n° 2 et 3 sont des compositions d’Edouard Ferlet, et je crois avoir compris que les autres étaient de Jean-Philippe Viret, auteur à tout jamais cher à mon cœur du superbe morceau Heureuse qui comme Ellis (OCB, Jeux dangereux, Musica Guild, 1995).

Par tous les temps : lyrique, poignante, comme la mer émouvante.

Ai-je pensé à la mer en raison du patronyme du batteur ? Il y aura désormais un trio de Banville : le poète (Théodore), le romancier (John) et le batteur (Antoine).

Les idées vagues : morceau très complet, où l’entente entre les trois larrons est la plus accomplie.

À plus d’un titre : Antoine Banville s’éclate, plus à l’aise, peut-être, dans l’extase.

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Aphorisme de concert, dont la véracité ne se dément jamais : « Les gens veulent à tout prix applaudir. »

(Même quand un morceau n’est pas fini. Ne dit-on pas désormais couramment « aller applaudir Untel », et non plus « aller écouter Untel » ?)

 

 

Je ne cessais de penser, pendant le concert, au bref essai qu’Antoine Emaz consacre à l’expression de J.-M. Maulpoix, le lyrisme critique : « s’il s’agit d’un élan sans envol, je peux m’y accorder » (je cite très de mémoire). S’élancer, rechercher, créer même avec le sentiment du manque. (Tout de même, on croit souvent s’envoler, avec ce trio Viret-Ferlet-Banville.)

 

Commentaires

Au concert de Daniel Mille, je me faisais exactement la même reflexion sur les applaudissements. Comme si les gens avaient un besoin immodéré d'applaurdir pour accomplir leur devoir de spectateur. En fait je crois que le morceau est fini quand le soliste relève le museau, pas seulement quand la dernière note a commencé à être soufflée/pincée/frappée ...

Écrit par : Simon | dimanche, 10 septembre 2006

CA MUSIQUE EST AUSSI DELICIEUSE QUE LE PERSONNAGE EST ADORABLE. J AI EU LE GRAND PLAISIR DE FAIRE CONNAISANCE AVEC J. PHILIPPE VIRET CET ETE . PAR CETTE OCCASION IL M A OFFERT L INDICIBLE . AUJOURD HUI J AI VRAIMENT TRES ENVIE D ALLER LE VOIR SUR SCENE. EN TOUS LES CAS CET ALBUM EST UNE GRANDE EMOTION MUSICALE. A DECOUVRIR ABSOLUMENT. ET BIENTOT LE DVD A NE PAS RATER

Écrit par : didier | jeudi, 09 novembre 2006

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