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mardi, 21 juin 2005

Ha Po Zamani

Ce qui m’attire, entre autres, dans cette chanson de Miriam Makeba, c’est qu’elle se prête fort bien au jeu de l’improvisation verbale. Je crains que ceux qui ne voient pas ce dont je parle ne comprennent pas grand chose à ce qui suit, mais enfin, le principe est simple, et ce jeu, d’ailleurs, n’a rien d’original, puisque Cavanna raconte, dans Les Ritals, qu’il s’y livre régulièrement, à partir de la chanson de Brel, Amsterdam.

Sur un air donné, l’on se surprend et se prend à improviser des paroles. Ce qui peut donner ceci, sur Ha Po Zamani :

Mon ordinateur je viens d’allumer
C’est branché
Zama !
Je ne sais pas encore ce que je vais y trifouiller
Quel taré
Zama !
Bon, voici de mon blog le fichier
Pour m’attirer
Zama !
Et je raconte un peu n’importe quoi c’est vrai
Enivré
Zama !
Etc.

 

Comme quoi les rappeurs, avec leur free style n’ont rien inventé, et je n’ai rien à leur envier, et je fais vibrer la fac quand je veux, d’abord !



En écoute : rien à voir : Present Past du Jaromir Honzak Quintet. Le jeu de Michal Tokaj au Fender Rhodes m’agace un peu, tout cela sonne un peu musique d’aéroport des seventies, mais il y a aussi quelques réussites. Le bassiste (et leader) est d’une subtilité de jeu qui sauve presque la mise.
J’ai une grande affection pour le morceau intitulé « Constant Struggle », qui me semble assez mal nommé d’ailleurs tant il s’y entend d’accord, de douceur, si lancinants soient les accents de la guitare (Christian Rover). C’est une très belle composition, qui doit beaucoup, dans sa tenue, à la basse de Honzak, bien sûr, et, dans sa retenue, au jeu mélopé, tourneboulé, doucement affolé, du saxophoniste, Piotr Baron.

(Il faut tout de même que je justifie un brin mon appartenance à la communauté JAZZ de HautEtFort.)

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