dimanche, 27 novembre 2005
Bouchemaine
Le froid saisit l'Anjou, vous engourdit les membres.
Sur les bords de la Maine, avec les quatre barques qui flottillent, je prends la mesure du temps qui passe en suspendant mes yeux au ciel; une dame, accompagnée d'une petite fille, lâche son gigantesque chien, qui, bonasse, baguenaude près du rivage.
Vous n'aurez plus, dans ce théâtre désert et glacial, qu'à lancer des gerbes de fleurs à une cantatrice absente.
A quels lugubres oratorios avions-nous été conviés ? La porte était fermée; je me contentai d'un tour au bord de la Maine.
La vie erre dans les piaillements.
C'était un samedi matin, à Bouchemaine, la vie dans les plis, comme un poisson sur sa paroi.
J'ai vu les lettres s'incurver. Vous êtes resté dans l'auto.
14:10 Publié dans Ecrit(o)ures, Hors Touraine, Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Ces quelques photos aident à se faire une idée du lieu... et donnent un peu froid aussi.
Écrit par : Papotine | dimanche, 27 novembre 2005
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