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vendredi, 01 août 2025

01082025 (bilan de juillet)

Voici le moment de faire un bilan exhaustif – autant que possible – du mois de juillet.

 

C’était le dernier mois de mon congé sabbatique (ou CRCT = Congé de Recherche et de Conversion Thématique) ; j’ai fait soutenir deux mémoires de M2, enregistré la dernière émission de radio I Love Mes Cheveux de la saison 1, commencé à préparer les interventions de septembre-octobre (4 colloques ou journées d’étude entre le 29 septembre et le 23 octobre) et soumis une proposition d’atelier pour les Rencontres d’Etudes Africaines en France qui se tiendront à Aubervilliers fin juin 2026 (« Abdulrazak Gurnah, cinq ans après le Prix Nobel »). J’ai poursuivi la discussion avec Christelle Rabier autour du séminaire que nous allons co-diriger, en mode hybride, à l’EHESS, dix mardis dans l’année, entre octobre et mai. J’ai aussi engagé la discussion autour d’un BIP (Blended Intensive Programme) avec une collègue professeure de sciences de l’éducation à l’université de Nicosie ; cela implique en théorie un séjour de travail d’une semaine à Nicosie en mai ou juin.

 

Au cours de vacances très réussies à Jersey avec Claire et mes parents, du 13 au 20, j’ai lu, à petites touches et en me régalant, Scale Boy de Patrice Nganang, qui doit paraître en janvier 2026 mais dont j’ai eu la primeur (avec un PDF correspondant aux épreuves du 23 mai 2025). Depuis notre retour, j’ai commencé à traduire les premiers chapitres ; un régal. Chose jamais tentée auparavant, je tiens un carnet de traduction, qui vient à l’appui de mon travail de recherche sur le plurilinguisme dans ce que je nomme la tritralogie (la trilogie « historique » + Mboudjak).

 

En attendant Nadeau a publié ma recension du Cantonnement de Ronelda S. Kamfer, et j’ai préparé deux autres comptes rendus pour août. J’ai soumis une proposition de communication, pour un colloque qui se tiendra au Cap en mars 2026 ; cela se situe dans la droite lignée de mes travaux du congé sabbatique (un projet de livre dont je n’ai pas écrit la première ligne mais dont les travaux préparatoires se poursuivent, avec notamment la lecture fondamentale de l’essai de Vincent Debaene La source et le signe), car je compte y travailler sur une lecture croisée d’Our Sister Killjoy et de Scale Boy (les deux titres riment, mais cela, je ne l’ai pas signalé explicitement).

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Avec l’excellente Patricia Houéfa Grange nous avons échangé des fichiers collaboratifs (avec des centaines de commentaires dans les marges, et de réponses aux commentaires) autour de notre traduction d’Our Sister Killjoy d’Ama Ata Aidoo, à paraître début 2026 chez Ròt-Bò-Krik. Ce matin nous avons finalisé une version quasi définitive du texte au cours d’un entretien téléphonique. Je suis très heureux de ce travail à deux, très stimulant et surtout qui rend bien meilleur le texte que j'aurais pondu seul, sinon. Nous avons chacun traduit une moitié, puis relu/retravaillé chacun·e le texte de l'autre. Comme tout est dans tout (et comme on parle beaucoup de locutions ivoiriennes, camerounaises et béninoises), il se trouve que je porte ce jour mon t-shirt Je suis Mboudjak !

J’ai aussi commencé le travail sur une traduction dont je ne peux pas encore parler : projet confidentiel, contrat non signé. Cela dit, les personnes qui savent où je griffonne des trucs ont peut-être déjà lu mon carnet de traduction, car oui, là aussi, je tente l’expérience.