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mardi, 29 juillet 2025

29072025 (Île d'Or, castor)

Hier soir, après le repas, nous sommes allés à Amboise car O* voulait reprendre un peu la voiture en main, notamment de nuit, avant de l’emprunter deux fois prochainement : il a le permis de conduire depuis un peu plus d’un mois mais n’a pas encore eu l’occasion de conduire seul.

Où est le castor ?    L’idée de Claire était de tenter d’observer les castors depuis le pont sur l’île d’Or, et en effet, nous n’y étions pas depuis vingt minutes que nous avons aperçu, tout juste en contrebas, un castor – qui nous a d’ailleurs paru gigantesque – sortir de je ne sais où, barboter dans une espèce de palmiluve entouré de pierres avant de plonger. Nous avons eu beau guetter en tous sens, nous ne l’avons jamais vu resurgir : apparemment, le temps normal d’apnée pour un castor est de 2-3 minutes donc il a eu largement le temps de se laisser emporter par le courant et d’aller aborder nettement plus en aval, après le coin de l’île, hors de notre vue. Vision furtive et extraordinaire.

Et ce n’est pas tout, car malgré les pêcheurs, les vacanciers, et – plus généralement – le bruit des piétons sur le pont (dont un étudiant qui ne m’a pas vu), nous avons aussi observé, longuement, une aigrette garzette qui ne cessait de changer de lieu de pêche, plusieurs sternes pierregarin, des poules d’eau, et même un martin-pêcheur, posé sur une sorte de barrage naturel constitué de petits rochers, et que nous avons vu plusieurs fois pêcher puis se renvoler avec une vélocité étonnante, l’éclat de son dos bleu façon saphir étincelant encore bien visible dans la lumière du crépuscule approchant.

 

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