dimanche, 08 janvier 2006
Quel vieux vilain temps gris
Quel vieux vilain temps gris, disait l'une de mes arrière-grand-mères - morte en 1986, quand j'avais douze ans - pour l'une de ces journées où les nuages volent bas, et ne volent même pas du tout, restent immobiles, où il pleuviote ou pleut sans discontinuer, où la pluie tombe fade et morne sur les tuiles, les rues, les passants, les herbages, les forêts, devant les yeux.
Réjouissons-nous toutefois ; les nappes phréatiques ont bien besoin de cette pluie, puisque les réserves d'eau sont plus basses encore que l'an dernier à la même époque. Or, on sait de quelle sécheresse nous sortons.
Réjouissons-nous ; c'est l'heure. Une belle expression comme celle que, pluvieuse, m'administra mon arrière-grand-mère, et que nous sommes plusieurs, dans la famille, à faire vivre, avec son allitération, ses trois adjectifs, est propre à réjouir l'esprit et éveiller le souvenir... peut-être sur la route qui mène à Chenonceaux, par La Ville aux Dames et Dierre, ou au retour, par Civray, Amboise et Montlouis.
15:40 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
bel amour de votre région et style en parfait accord
je fouillais votre blog pour voir si vous écriviez aussi en poésie
bonne année
Écrit par : adeline | lundi, 09 janvier 2006
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