Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 15 juillet 2005

Bords de la Creuse à La Roche-Posay, une heure et demie

Large, avenante, une douce avenue d’eau abreuve nos yeux et s’offre à nos regards.

Sur une table de bois, à l’ombre, oubliée, la casquette se morfond, attendant que s’achève la séance de lecture du grand livre aux larges caractères et aux aplats pastel. Sur une grande racine morte, surplombant l’eau, le père fait une sieste feinte, et c’est le moment ou jamais de courir comme un fou le long de la clôture électrifiée d’où deux chevaux bruns, se gavant de foin, jettent, par moments, de précieux regards.

Bien loin du Palladium, du remous, des frissons, de la cohue boulevardière, je cligne de l’œil.

Les commentaires sont fermés.