jeudi, 07 juillet 2005
Tombeau de P.M. (sonnet)
---Peiné de cette figure austère,
Il s’accroche aux cordes de sa lyre.
Etonné de n’être cette pierre,
Roulant, fier, des cocards sans collyre,
---Rêve-t-il à ces sons qui le font
Entrer dans l’âge des colophons ?
---Même ne restant sourd aux prières,
Il s’accroche aux cordes de sa voix.
---Comme il, en ces temps de désarroi,
Hâle son front couleur de bruyère,
Etonné de n’être ce pavois,
Lui, de naître aux sursauts vifs du lierre
Où, l’arbre arraché, fier il s’empierre,
Terrible, métamorphosé, froid.
07:15 Publié dans Ecrit(o)ures, Jazeur méridional | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.