vendredi, 14 octobre 2016
Varia (ne varietur)
Action contre la faim beaucoup me débectèrent
Qu'ils me sont envoyé un gros stylo-cuillère.
*
On est vraiment très peur qu'on est beaucoup la trouille
Le binturong comme il dépèçut la citrouille.
*
Les Mayas leur milieu n'avait pas très aqueux
Si qu'ils s'ont fait des tout petits trous dans la queue.
23:00 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
Frankie Lee & Judas Priest
Mon métier d'universitaire et d'enseignant-chercheur, c'est aussi de former à la traduction, et — à partir de la troisième année, seulement, hélas — à la réflexion sur les questions de traduction.
Dans le cadre de mes T.D. de traductologie, je vais faire travailler les étudiants sur un “texte” de Bob Dylan, et sur une traduction française de ce texte. Pour ceux que cela intéresse, voici le document de cours sous PDF.
Comme je l'écrivais hier, la singularité de l'œuvre de Dylan, c'est qu'elle en grande partie non traductible, à savoir qu'elle n'a pas besoin d'être traduite pour être comprise ou saisissable (comme les grandes œuvres de théâtre, dans lesquelles tant de ce qui se produit n'est pas lié strictement à la langue).
12:20 Publié dans Translatology Snippets, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
Quatre saints rares du 14 octobre
14 octobre 2013 & 2015
Un poissonnier, Angadrême,
Avait, pour fiancée, une brème.
« Athos, Portos sont mes amis,
Mais bien moins qu'Abramis. »
(Enfoncés, musiciens de Brême !)
Un adolescent, Calix,
Lit et relit tous les Alix.
« Il est vrai que je tique
Quand c'est homo-érotique,
Mais pas de quoi me jeter dans le Stix ! »
Un vieux boulanger, Lupulus,
Souffre atrocement du lupus.
« Quand je fais des friands au fromage
J'ai la tête dans les nuages,
Et même dans les cumulus. »
Un quadragénaire, Rothad,
Traita sa femme de pintad.
Pour toute réponche
Elle lui mit sur la tronche
Le clavier de son vieil Amstrad.
10:12 Publié dans Limericks du martyrologe | Lien permanent | Commentaires (0)
La société du spectacle de la surface de l'écume
Au fond, le problème, c'est que presque toutes les personnes qui affirment des avis de façon catégorique le font en méconnaissance de cause.
1) On met Soumission de Houellebecq dans le même panier que Zemmour parce qu'on ne l'a pas lu, ou parce qu'on ne comprend pas ce qu'est un roman.
2) On s'offusque d'un Prix Nobel de Littérature parce qu'on a entendu trois “chansons” de son récipiendaire et qu'à partir de ça (et, il faut bien le dire au risque de déplaire, d'une connaissance souvent médiocre de la langue anglaise et quasiment nulle de la culture américaine et de son rapport à la Bible) on s'est fait une opinion.
3) On s'apprête (et on appelle) à voter Juppé alors qu'on se dit de gauche (cf la bloqueuse-qui-débloque Anna de Sandre), et en ne sachant apparemment pas que Juppé a annoncé la baisse du RSA, la fin de l'ISF, la poursuite des dérégulations et qu'il est soutenu par Mariton et les ultra-cathos...
09:23 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)