mardi, 04 octobre 2016
Le retour des limericks du martyrologe (saints du 4 octobre)
Un traducteur nommé Amoun,
Disciple de Josée Kamoun,
Traduisait à tour de bras
Même un truc comme Hudibras
Sur le parking du Grand Moun.
Mon ami Audacte
Est autodidacte.
Pour la moindre fouille
À fond il se mouille :
D'ailleurs il habite à Bibracte.
La très prude et jolie Domnine
Est plus menue qu'une ménine
De Velasquez.
Son chien, qu'elle tient en lez,
Est énorme et pue des canines.
Saint Gouria
Criait Gloria
Dans les rues de Kazan,
Vêtu comme un tarzan.
D'admirateurs ? une noria.
Un coiffeur nommé Madalvé
N'est jamais vraiment bien lavé.
Bien qu'il dise « tout baigne » ,
L'est crasseux comme un peigne :
Son shampooing, selon lui, n'est pas désenclavé.
Un vieux constipé, Pétrone,
Passe son temps sur le trône.
« Le poisson a des branchies
Et l'âme ses entéléchies.
Suis-je le seul dont le boyau est asynchrone ? »
Il est si laid, pauvre Quintin,
Que pour la baise il fait tintin.
« Qu'y puis-je si ma face
Est vraiment dégueulace ? »
Son esprit seul est libertin.
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Versions de 2013
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Déjà petit garçon, Quintin
Lisait les albums de Tintin.
« Albums ? ne le dis pas :
Dis plutôt “les alba” ! »
— Quintin est devenu professeur de latin.
Un vieux monsieur, Audacte,
Qui voulait visiter Bibracte,
Se retrouva comme deux ronds
De flan sur le Mont Beuvron.
L'archéologie n'est pas pour autodidactes !
Le devinez-vous, Hierothée,
Mon cher ami, vint hier au thée.
Si ce pauvre blaireau
S'appelait Hieràlapéreau,
Il passerait tout son temps libre à sirothée.
Un écrivain nommé Pétrone
Faisait, fort fréquemment, des crises d'acétone.
Pour que sa prose ne soit pas trop monotone,
Son épouse, un peu gorgone,
Lui conseilla de s'acheter un dictaphone.
09:15 Publié dans Limericks du martyrologe | Lien permanent | Commentaires (0)
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