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jeudi, 12 janvier 2023

12012023

Matinée passée à recevoir les étudiant-es d’échange et à faire leurs emplois du temps individuels en fonction de leurs profils. Cela fait douze ans que j’assume cette tâche, en sus de la signature des contrats – et du suivi pendant et après la mobilité – des étudiant-es qui partent un semestre ou une année à l’étranger, et je crois que je commence à saturer.

Après-midi : conseil d’U.F.R. totalement ubuesque. Sur trois heures, plus d’une heure et demie a été perdue à cause d’un collègue qui s’enferrait dans un faux problème, et qui s’est certainement mis à dos (au détriment de la filière qu’il dirige) la totalité du Conseil pour un bon moment.

Retour : pas la force d’autre chose que de lire vaguement la presse en écoutant des disques (Sel de Julien Jacob et Continuum d’Avishai Cohen). – J’ai découvert une poète allemande que je ne connaissais pas : Gertrud Kolmar, morte à Auschwitz à l’âge de 49 ans ; j’ai acheté son recueil Mondes traduit et postfacé par Jacques Lajarrige en 2001 chez Seghers – si mon libraire ne conservait pas un fonds digne de ce nom, je n’aurais jamais fait cette découverte.

Voici les derniers vers de Die alte Frau :

Selten

Dämmert wieder aus mattem Blick der schwache, fernvergangene Schein

Eines Sommertages,

Da mein leichtes, rieselndes Kleid durch Schaumkrautwiesen floß.

Und meine Sehnsucht Lerchenjubel in den offenen Himmel warf.

 

Dans la traduction de Jacques Lajarrige :

Rarement

Dans le regard éteint point de nouveau la faible lueur au loin enfuie

D’un jour d’été,

Où ma robe légère, ruisselante, inondait les champs de cardamine

Et ma mélancolie lançait dans le ciel béant

Des cris d’allégresse d’alouette.

 

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