samedi, 18 octobre 2025
Nouveau rondel (18102025)
La sinusite m'emmigraine,
Et en plus je suis tout glotteux.
La rhinopharyngite traîne :
Faut-il aller au rebouteux ?
Quelque soin que de moi je prenne,
Mon corps s'achève loqueteux :
La sinusite m'emmigraine,
Et en plus je suis tout glotteux.
Moi qui sais des lais pour les reines
Et connais le traquet motteux,
J'ai commis ce rondel honteux.
Devant la justice on me traîne :
La sinusite m'emmigraine !
16:48 Publié dans 2025, Rondels | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 16 octobre 2025
16102025 (in memoriam Zoë Wicomb)
06:00 Publié dans 2025, Affres extatiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 15 octobre 2025
15102025
Levé depuis 4 h 15. Outre que je me suis endormi tôt hier soir, je suis secoué de quintes de toux. Cette rhinopharyngite qui s’est déclarée samedi dans la soirée n’a pas fini de m’embêter. Depuis trois nuits, je dors peu et mal, revenu assez secoué de Rochefort aussi.
Préparé des documents de cours pour cet après-midi (5 h 30 d’affilée), traduit aussi le texte de Beata Umubyeyi Mairesse donné aux étudiants de L1. Il y a un bug sur le module de remise de devoirs dans un de mes cours Célène ; cela n’est jamais arrivé auparavant, et ne se produit pas sur les autres cours.
Deuxième mug de café ; c’est comme ça qu’on tient.
06:20 Publié dans 2025 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 octobre 2025
14102025 (ni chair, ni poisson)
Il y a de l’étrangeté – je fais un clin d’œil à l’incipit que je citais dans mon cours magistral de ce matin, sur la façon dont les logiciels de traduction se débrouillent des recatégorisations, des structures résultatives et plus généralement des impératifs stylistiques – à constater que, tout en étant crevard et crevé, je trouve toujours assez d’énergie pendant que je fais cours : ainsi cet après-midi autour de l’extrait d’Annie John de Jamaica Kincaid, et du poème de Jacqueline Bishop, “Ixora”.
Ce matin, j’ai reporté dans mon fichier de traduction du livre de Howard French l’extrait d’Africa Must Unite dans la traduction publiée (Laurent Jospin, 1964, rééd. Présence Africaine, 1994). Comme j’ai découvert l’expression « ni chair ni poisson » ça a été l’occasion de tout un débat, ou plutôt d’un malentendu, sur Facebook : je ne prétendais pas que c’était une mauvaise traduction, mais seulement que je n’avais jamais rencontré cette expression, que je ne l’aurais jamais comprise sans avoir le texte anglais en regard.
Apparemment tout le monde connaît cette expression, sauf moi. Je me sens bien crétin. Et j’ai compris, incidemment, que dans la chanson Le pêcheur, Brassens s’amuse de cette expression quand il nomme l’ondine « femme mi-chair mi-poisson ».
17:21 Publié dans 2025, Autres gammes, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 13 octobre 2025
13102025
Enregistré dans l’après-midi une émission qui sera diffusée lundi prochain à l’horaire habituel (9 h 30 – 11 h). Malgré mes signes répétés, je crois que l’étudiante n’a pas parlé assez près du micro et qu’on l’entendra mal. J’ai pourtant fait tout ce que j’ai pu avec la table de mixage. De toute façon, soucieux, chagriné, j’avais la tête ailleurs ; j’espère que l’émission sera néanmoins assez vivante, grâce aux invité·es, ma collègue Emmanuelle et les deux étudiants de L.E.A. donc, venus parler de leur séjour d’études à Innsbruck.
Pas moyen de retrouver mon exemplaire de La mélancolie de la résistance de Krasnahorkai (nobélisé jeudi). Claire a bien retrouvé les deux autres livres de lui que j’avais lus (dont Guerre et guerre, dont j’avais interrompu, excédé, la lecture à la page 176). Concernant La mélancolie de la résistance, comme je me rappelle avoir beaucoup aimé ce livre mais comme, d’autre part, je ne me rappelle absolument pas de quoi ça parle, se pourrait-il que je l’ai lu en bibliothèque, voire que je croie l’avoir lu et le confonde avec un autre livre ? Ce serait une belle histoire, ça, encore…
19:29 Publié dans 2025, ILMC | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 12 octobre 2025
12102025
Aucune ironie de ma part, bien sûr, à poster ceci.
06:41 Publié dans 2025, Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 11 octobre 2025
11102025 (retour à La Rochelle)
17:39 Publié dans 2025, Hors Touraine, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 10 octobre 2025
10102025
Au retour de Lille, après un colloque d’une très grande richesse, j’ai dû battre, ou pas loin, le record du trajet gare du Nord / Montparnasse le plus rapide, en mettant 29 minutes de quai à quai ; il valait mieux car je n’avais que 49 minutes de battement pour la correspondance, et le premier train était arrivé avec 14 minutes de retard.
22:36 Publié dans 2025 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 09 octobre 2025
09102025
Aujourd’hui, c’était la première journée, intense, du colloque Abdulrazak Gurnah : A Reappraisal, à Lille. J’étais arrivé à Lille hier peu avant minuit. Les journées sont longues.
Entre le dernier panel et le dîner du colloque, j’ai eu le grand bonheur de prendre un verre avec Simon, qui fut un de mes premiers interlocuteurs à l’époque frénétique des blogs, et donc en 2005-2007 ; alors lycéen, puis étudiant en L1 de L.E.A., Simon tenait un blog, Oranginal, depuis longtemps supprimé de la plateforme (il n’y a plus que moi pour m’acharner à tenir ces carnets). Et donc, ça fait vingt ans qu’on se connaît, et ça fait facilement dix ans qu’on ne s’était pas vus, même si on suit de loin et si on échange régulièrement via les médias sociaux.
22:32 Publié dans 2025, Blême mêmoire | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 08 octobre 2025
08102025
À défaut de vous retrouver dans le magma et la mélasse de la basse politique macronienne saurez-vous deviner, avec l'indice ci-après, quel livre publié ce mois et reçu aujourd'hui je suis en train de lire ?
Saint-Amant (1594-1661)
Parbleu ! j’en tiens, c’est tout de bon.
Ma libre humeur en a dans l’aile,
Puisque je préfère au jambon
Le visage d’une donzelle.
Je suis pris dans le doux lien
De l’archerot idalien.
Ce dieutelet, fils de Cyprine,
Avecques son arc mi-courbé,
A féru ma rude poitrine
Et m’a fait venir à jubé.
Mon esprit a changé d’habit :
Il n’est plus vêtu de revêche,
Il se raffine et se fourbit
Aux yeux de ma belle chevêche.
Plus aigu, plus clair et plus net
Qu’une dague de cabinet,
Il estocade la tristesse,
Et, la chassant d’autour de soi,
Se vante que la politesse
Ne marche plus qu’avecques moi.
Je me fais friser tous les jours,
On me relève la moustache ;
Je n’entrecoupe mes discours
Que de rots d’ambre et de pistache ;
J’ai fait banqueroute au pétun ;
L’excès du vin m’est importun :
Dix pintes par jour me suffisent ;
Encore, ô falotte beauté
Dont les regards me déconfisent,
Est-ce pour boire à ta santé !
09:30 Publié dans 2025 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 07 octobre 2025
07102025
« Lecornu reprend son rocher comme Sisyphe, on ne sait pas de quel côté ça tombera... Est-ce que ça tombera du bon côté ? » (Yaël Goosz)
Alors, en fait, le mythe de Sisyphe ne marche pas comme ça du tout.
20:30 Publié dans 2025, Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 06 octobre 2025
06102025
Nuit courte, criblée de rêves pénibles, comme souvent ces derniers temps (très inhabituellement pour moi qui ne me rappelle jamais mes rêves, depuis l’adolescence à peu près). En attendant que chauffe le café, j’ai vu s’allumer les réverbères, un sur deux, comme depuis 2020. Je ne sais plus si je l’ai déjà écrit dans ces carnets cette année, mais ça m’a traversé l’esprit que l’extinction totale des lampadaires, mise en place plus récemment, a sans doute à voir avec le nombre grandissant d’oiseaux dans notre jardin l’été.
Pas d’émission de radio aujourd’hui, car trop de travail ; je suis à la bourre pour tout (et déjà en retard pour le planning de The Second Emancipation). Lundi prochain j’enregistrerai une émission l’après-midi, qui ne sera diffusée que le 20. Comme il doit y en avoir une, également diffusée en différé, le 27, je tiendrai l’engagement de « deux émissions par mois ».
05:17 Publié dans 2025 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 05 octobre 2025
05102025
Premier retour en images sur le premier colloque “Narrating (Hi)Stories in Decentering Europe” organisé par NEOLAiA | European Universities Alliance et Universidad de Jaén. Présent au sein d’une importante délégation de l’Université de Tours, j’ai pu modérer le 2 octobre un panel très riche sur la déconstruction du concept de nation, avec un dialogue passionnant entre méthode sociologique, écriture créative et littérature de témoignage.
J’ai aussi présenté, le 1er octobre, une communication qui dresse un premier bilan, très bref, de mon gros projet de recherche sur Ama Ata Aidoo, Amma Darko, Patrice Nganang et le plurilinguisme comme force de décentrement par rapport aux langues coloniales. Les panels parallèles m’ont empêché d'entendre toustes mes collègues, mais on aura sans doute l'occasion de lire une sélection d'articles correspondant aux travaux les plus en pointe.
Enfin, le colloque a été l'occasion d'établir un dialogue avec plusieurs collègues des universités de Jaén, Örebro, Suceava et Ostrava en vue de futures collaborations, tant au plan pédagogique que pour des recherches collaboratives.
(recyclage éhonté de post LinkedIn)
19:22 Publié dans 2025, Hors Touraine, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 04 octobre 2025
04102025
Voyage retour qui a commencé de façon catastrophique, mais la suite très agréable, grâce notamment à la compagnie de Pako et d’Emmanuelle, avec qui j’ai encore beaucoup discuté, qui m’a raccompagné en voiture en me faisant gagner trois heures sur l’heure – tardive au possible – d’arrivée de mon train.
Même pas envie de raconter la merde du matin. C’est passé, c’est du passé.
Hier soir, par contre, soirée très agréable, avec tous les collègues de la colocation ainsi que les parents d’A*, venus d’Alicante. Petite taverne où nous avons bien mangé, avec vermouth pour attaquer, puis dernier verre en ville au son de la fanfare de minuit. Il aura fait autour de 27-29 pendant tout le séjour ; en Touraine, il fait plus frisquet.
20:50 Publié dans 2025 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 03 octobre 2025
03102025
Dernier jour du colloque, qui a inclus une séance de travail très intéressante pour essayer de faire émerger les possibilités de collaboration pédagogique entre collègues présents de l’alliance. Ce qui est très positif, c’est que je vais surtout mettre des collègues de Tours qui n’étaient pas présent·es en relation avec des collègues d’Örebro ou d’Ostrava qui étaient là : on élargit la perspective.
Pendant ce temps, les nouvelles du monde sont toujours plus terribles, et la dissociation toujours à deux doigts de me faire voler le crâne en éclats.
19:15 Publié dans 2025 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 02 octobre 2025
02102025
Hier, longue et intense journée, et celle d’aujourd’hui aussi.
Hier, j’ai présenté ma communication au milieu d’une journée bien chargée, qui s’est terminée par une visite guidée plutôt sportive du vieux Jaén et une dégustation œnologique agrémentée de tapas. Aujourd’hui, j’ai, entre autres, présidé le dernier panel ; de façon assez amusante, j’ai été complimenté par plusieurs personnes pour mes qualités de modérateur, alors que ma communication n’a pas donné grand-chose. Ce soir a lieu le dîner de gala, suivi d’une représentation de flamenco (non sévillan).
Comme quelques autres, le 2 octobre est toujours une journée difficile, même quand je n’ai guère le temps de me perdre dans mes pensées.
19:16 Publié dans 2025 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 01 octobre 2025
01102025
Nous vivons, pour quatre nuits et quatre jours, dans la même maison, à Jaén. Nous, c’est-à-dire quatre collègues et moi-même ; à partir d’aujourd’hui, un sixième (J*) nous rejoint.
(En lisant, dans la demi-heure qui précède, plusieurs chapitres d’un livre d’Ananda Devi, j’avais commencé à former ces phrases dans ma tête, mais une fois face à l’écran je n’ai que des phrases lamentables : c’est le propre des grands livres, de donner envie d’écrire et de nous montrer que nous n’y arriverons jamais. Je pourrais recommencer, mais je n’ai pas le temps, et ce n’est pas le sujet de ce billet.)
Nous vivons donc, pour quatre jours et quatre nuits, dans une belle maison mitoyenne d’une rue calme de Jaén, quatre chambres pour six, et ce matin, peu avant six heures, me réveillant progressivement en raison tant des bruits de la ville que de la lumière qui filtre à travers les volets qui n’en sont pas, je me suis dit que j’allais me lever, puis, passant devant la porte ouverte de la chambre occupée par mes deux collègues A* et C*, je me suis dit qu’ils dormaient la porte ouverte et que ce n’était guère prudent s’ils voulaient pas être dérangés très matinalement par des olibrius dans mon genre ; incapable d’imaginer que je ne suis pas le premier d’une maisonnée à me lever, j’ai été amusé et surpris de découvrir, en descendant l’escalier, la lumière allumée, le café préparé et mes deux collègues à la table de la salle à manger, face à face, chacun à son ordinateur, affairé à reprendre sa communication pour la journée (à l’exception de J* nous « passons » toustes aujourd’hui).
Hier soir, quand je suis arrivé, à neuf heures passées, après quatorze heures passées dans le train, la navette, l’avion et deux cars différents, les trois comparses déjà arrivés étaient ressortis dîner, et je me suis trouvé seul, à choisir ma chambre (j’ai pris celle de devant) et à prendre une rapide douche qui m’a immédiatement rajeuni de quinze ans : je n’en avais plus que soixante. Aujourd’hui, je parle en milieu d’après-midi, et j’ai préparé une communication trois fois trop longue, ce qui est inévitable vu que d’une part on est censé développer une argumentation susceptible de donner lieu à un article d’une dizaine de pages, et que d’autre part la communication elle-même ne doit pas dépasser vingt minutes, ce qui correspond à quatre ou cinq pages si on ne veut pas parler à un rythme de mitraillette. J’en ai l’habitude, et contrairement à A* et C*, j’ai déjà décidé ce que je sabrerai ; pas besoin de reprendre mon diaporama. Par contre, cet ordinateur n’a plus que 40% de batterie : je serais bien avisé d’aller le rebrancher un peu.
07:01 Publié dans 2025, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)