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mardi, 14 octobre 2025

14102025 (ni chair, ni poisson)

Il y a de l’étrangeté – je fais un clin d’œil à l’incipit que je citais dans mon cours magistral de ce matin, sur la façon dont les logiciels de traduction se débrouillent des recatégorisations, des structures résultatives et plus généralement des impératifs stylistiques – à constater que, tout en étant crevard et crevé, je trouve toujours assez d’énergie pendant que je fais cours : ainsi cet après-midi autour de l’extrait d’Annie John de Jamaica Kincaid, et du poème de Jacqueline Bishop, “Ixora”.

 

Ce matin, j’ai reporté dans mon fichier de traduction du livre de Howard French l’extrait d’Africa Must Unite dans la traduction publiée (Laurent Jospin, 1964, rééd. Présence Africaine, 1994). Comme j’ai découvert l’expression « ni chair ni poisson » ça a été l’occasion de tout un débat, ou plutôt d’un malentendu, sur Facebook : je ne prétendais pas que c’était une mauvaise traduction, mais seulement que je n’avais jamais rencontré cette expression, que je ne l’aurais jamais comprise sans avoir le texte anglais en regard.

Apparemment tout le monde connaît cette expression, sauf moi. Je me sens bien crétin. Et j’ai compris, incidemment, que dans la chanson Le pêcheur, Brassens s’amuse de cette expression quand il nomme l’ondine « femme mi-chair mi-poisson ».

 

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