dimanche, 02 novembre 2025
02112025 (feuilles)
Sur la route, vent, pluie – ou plutôt averses ; un vrai temps de Toussaint. Des feuilles à ramasser en rentrant à Tours : un vrai temps de jour des morts. (Il paraît que c’est la journée nationale de la lecture au lit. Ce n’est pas possible, il doit y avoir une journée du macramé, de l’ornithorynque ou de la souris marsupiale.) Quand je ramasserai les feuilles, d’ici peu car la nuit ne tardera pas à tomber, je n’en tirerai pas d’allégorie bricolée, comme Deborah Levy.
Je n’ai pas emporté les deux premiers tomes de la trilogie autobiographique, lus à Cagnotte, mais, outre que j’aimerais bien désormais – malgré mes réserves – lire le troisième, j’ai noté que Levy cite abondamment Beauvoir et Duras (et notamment La vie matérielle, dont j’ai donc découvert le titre anglais, Practicalities) mais sans jamais citer le ou la traducteurice. Levy ne se soucie guère des personnes qu’elle juge marginales, sans importance, comme ces vil·es intermédiaires que sont les traducteurices ; peut-être est-elle plus marquée par le système classiste inégalitaire britannique, voire par son éducation sud-africaine, qu’elle ne semble le penser. En tout cas, les pages du premier tome sur sa nounou noire sont très belles et très lucides, mais aussi très gênantes par le paternalisme (inconscient ?) qui s’y insinue.
16:43 Publié dans 2025 | Lien permanent | Commentaires (0)


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