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mercredi, 19 novembre 2025

19112025 (Pourquoi on ne “refait” jamais un cours)

 

Cette semaine j’assure le quatrième d’une série de cinq cours magistraux destinés aux étudiant·es de L1 LLCER Anglais. Le module s'appelle “Key Concepts: Introduction to Postcolonial Studies”. Comme j’ai remplacé une collègue qui devait l’assurer à ma place, et ce alors que le semestre avait commencé, les 10 séances d’une heure ont été condensées en cinq d’1 h 30 chacune.

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Pour cette quatrième séance, les étudiant·es ont découvert le travail d’un écrivain et intellectuel majeur, le Kenyan Ngũgĩ wa Thiong’o, avec un accent particulier sur la question de l’écriture en langues africaines et la décolonialité.

Lorsque le cours a été mis en place en 2021-22, j’avais déjà assuré une des dix séances sur Ngũgĩ wa Thiong’o et je fonde donc le nouveau cours sur cette trame. Toutefois, entre-temps, Ngũgĩ wa Thiong’o est mort, ce qui implique certaines modifications factuelles.

2.PNGIl a aussi publié un poème épique très important, qui a été traduit en français par Laurent Vannini, donc il a fallu en tenir compte. Et puis il y a moins d’un mois, le Ghana a annoncé la transition vers un système éducatif en langues africaines, abandonnant de facto l’anglocentrisme : comme il s’agit d'une décision politique prise par un pays d’Afrique de l’Ouest mais qui correspond en tous points au programme de “décolonisation des esprits” développé par Ngũgĩ wa Thiong’o dans plusieurs extraits que je commente dans le cours, j’ai évidemment ajouté une diapo sur cette actualité.

3.PNG

Mon seul regret : comme c’est un cours magistral – je n’ai jamais aimé cela – il n’a pas été possible d’entrer profondément dans le texte de Decolonising the Mind. À peine ai-je pu commenter brièvement quelques paragraphes /phrases des sections III et VIII de la première partie.

 

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