dimanche, 21 décembre 2025
21122025
Levé depuis presque une heure et demie, ayant laissé tous mes livres en cours de lecture dans la chambre, je me suis enfin décidé à lire le recueil de nouvelles d’Ambai, autrice de langue tamoule, que j’ai emprunté il y a bientôt un mois. Les deux nouvelles lues, « Le manuscrit » et « De haute lutte », sont magnifiques : l’écrivaine y noue des éléments de la culture quotidienne tamoule – et plus largement indienne – à la mise en récit des questions d’émancipation féminine, avec un attachement particulièrement marqué pour la poésie et la musique. La traduction, par Dominique Vitalyos et Krishna Nagarathinam, a été publiée aux éditions Zulma en 2015.
C’est aujourd’hui le jour le plus court de l’année, et cette année ce sont mes parents qui viennent chez nous pour Noël ; ils doivent voyager aujourd’hui, en tentant d’éviter les barrages des éleveurs fanatisés par les poujadistes de la Coordination rurale, et qui voudraient faire pleurer sur quelques milliers d’animaux abattus par précaution sanitaire, alors qu’ils en massacrent plusieurs dizaines de millions chaque année, et que ce sont les conditions carcérales de l’élevage qui aggravent la propagation des virus comme la dermatose nodulaire. Le monde à l’envers.
Le jour le plus court, et bien gris a priori, comme hier où nous nous sommes promenés à Amboise – énième visite du château incluse – en passant entre les gouttes. La crêpe flambée au grand marnier était, dixit O*, délicieuse. Un manège diffusait Poker Face de Lady Gaga.
07:24 Publié dans 2025, Autoportraiture, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)


