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mardi, 09 décembre 2025

09122025

L’année 2025 touche à sa fin, et, à quelques rares exceptions près (5 ou 6 jours, je dirais) j’ai tenu le rythme en publiant un billet chaque jour, parfois en trichant un peu, c’est-à-dire en allant pêcher dans mes publications sur les réseaux sociaux pour échafauder a posteriori tel ou tel commentaire. Tant que je ne serai pas débarrassé de l’énorme traduction en cours (que je dois rendre fin mars) et du cours d’agrégation, il ne sera pas question de me mettre à écrire vraiment, et notamment l’essai que je projette ; ici, je jette quelques bribes, comme je le fais depuis 20 ans et demi (depuis 246 mois, si on veut), avec des phases de jachère.

 

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Hier soir j’ai presque fini de lire – mais c’est un très long livre – La force des choses. Bien sûr, Beauvoir m’agace toujours dans ses biais de bourgeoise qui pense s’être déconstruite alors que bien des dingueries lui échappent, mais c’est perspicace, précis, nourrissant. Je suis très frappé de la description qu’elle fait des années de la guerre d’Algérie, et de sa détestation générale de la France, de son dégoût d’être française. Il faudrait citer certains passages, et peut-être le ferai-je, mais tout de notre situation actuelle s’y trouve : la police raciste qui massacre et l’opinion publique qui consent, par conformisme et racisme ; la presse muselée ou vendue ; la conviction de s’enfoncer dans le fascisme quotidien qu’a fort bien décrypté Quintane dans son dernier livre ; le danger qu’il y a à manifester…

Les pages sur le Brésil m’ont donné envie de lire Jorge Amado.