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dimanche, 16 janvier 2022

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Je ne vois pas très bien en quoi Paris est censé être un « mot ». Soit Queerdle accepte les noms propres, soit il y a un mot dont le sens m’échappe ici en anglais.

 

Le Wordle du jour est solar, l’adjectif qui donne son titre au roman d’Ian McEwan sur lequel j’avais dirigé le mémoire de M2 de mon étudiante – désormais collègue – C. B.

 

09:04 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 15 janvier 2022

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Depuis quelques jours, mon fil Twitter s’est parsemé – voire encombré – de suites de petits carrés colorés ; j’ai fini par comprendre qu’il s’agit d’un jeu nommé Wordle, ou Sutom (le boustrophédon de « motus ») en français, ou Termo en portugais etc. Comme il n’y a qu’une seule grille par jour, le jeu ne peut pas devenir addictif, mais il ne faut évidemment pas partager la solution, de sorte que ce sont les résultats, sous forme de carrés indiquant le nombre de coups et la progression (lettres mal placées, lettres absentes etc.), qui s’affichent sur les profils des personnes dont je suis le compte ; apparemment, d’ailleurs, ces suites de carrés rendent Twitter absolument abominable pour les mal- ou non-voyants qui se servent d’un logiciel de lecture vocale.

Comme alternative, j’ai commencé à poster des citations contenant le mot à trouver. Il y a aussi plusieurs grilles différentes, comme celle du Queerdle.

 

Matin : long (dernier) cours de traductologie d'agrégation interne, en visio. Certain-es collègues me demandent de leur réexpliquer des points de grammaire qui relèvent du programme de seconde, ce qui ne laisse pas de m'inquiéter quelque peu.

Après-midi à comater dans le sofa, en lisant de la poésie, en buvant du thé, en regardant vaguement un match de rugby.

Soir : The Draughtman’s Contract, 3e visionnage pour moi. O* a aimé (on va en faire un vrai cinéphile). J’ai vu que Greenaway avait continué à faire des films depuis le dernier vu au cinéma, 8+1⁄2 Women. Envie aussi de me re-regarder The Falls et A Zed and Two Noughts (dont j’avais parlé, je crois, lors de mes premiers mois de blog). Greenaway est gallois ; je l'ignorais.

 

vendredi, 14 janvier 2022

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Matinée aux Tanneurs, encore, puis après-midi à tenter de corriger des copies. Trois lessives et les courses m’ont permis d’échapper en partie à la corvée, remise à plus tard (14 sur un paquet de 54, pas terrible).

51v7ilYLdrL.jpg      Ce matin, j’ai reçu une étudiante très en retard pour son dossier de mobilité internationale Corée et Australie, puis deux étudiantes d’échange anglaises, chacune à son tour, afin de constituer leur emploi du temps à partir de leur choix de cours approuvé par l’université d’origine. Cela fait 11 ans que je fais ce travail, en plus du reste, et je commence à saturer. Je crois être le seul, d’ailleurs, à m’occuper à la fois des étudiants entrants et sortants. Bref…

 

Fini de lire What White People Can Do Next. Je continue ma lecture du dernier roman de Gurnah, Afterlives. Un peu déçu par Triste boomer, le roman paru ce mois d’Isabelle Flaten, et que j’avais acheté mercredi à la Boîte à livres (une fois n’est pas coutume).

[Dans le titre de l'essai d'Emma Dabiri, le plus dur à traduire est l'adverbe next.]

 

17:32 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 13 janvier 2022

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20220113_104532 Manifesté ce matin, dans le froid, de Jean-Jaurès à la préfecture. Comme toujours à Tours, et plus encore quand le cortège se compose majoritairement de profs (les AED auraient pu mettre de l’ambiance, mais les rares personnes un peu vivantes sont plombées par les zombies des alentours), la manifestation était silencieuse, léthargique, molle. Malgré tout la grève est très suivie dans l’ensemble du pays, et – victoire en soi – les syndicats ont réussi à faire s’asseoir le ministre Blanquer à la même table qu’eux plus de deux heures, alors que ce sinistre fossoyeur nous crache à la figure depuis quatre ans et demi sans jamais écouter ce que disent celles et ceux qui sont « sur le terrain ».

20220113_103811 Ce matin, donc, pas un chant, pas un slogan. J’ai essayé de lancer quelques Blanquer Démission, ou même – plus pour rigoler, de façon citationnelle – « Blanquer, salaud, le peuple aura ta peau ! », mais pas moyen. Le soir, à dix heures, les annonces ont forcément déçu : pa grand chose, donc il faut (faudrait) poursuivre, accentuer la pression. Malheureusement, la profession est globalement aussi molle que les Touanrgeaux, et peu encline à faire vraiment grève.

 

Commencé la lecture de What White People Can Do Next d’Emma Dabiri. Comme j’ai lu ou parcouru pas mal de livres sur le sujet depuis quelque temps, je suis parfois un peu blasé, mais là, je retrouve à la fois le style vigoureux et si original de cette autrice, ainsi que sa profondeur analytique. (Don’t Touch My Hair, lu avec l’exemplaire de la B.U., et que je n’ai pu acheter, récemment, que dans l’édition américaine qui porte un autre titre, est un des meilleurs essais que j’ai lus.) Bien sûr, aucun des deux livres n’est traduit en français, et je doute de convaincre Albin Michel.

 

Mes parents sont rentrés vers huit heures du soir des obsèques de mon oncle, à Bagnères-de-Bigorre.

 

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mercredi, 12 janvier 2022

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Il faisait un froid glacial, ce matin, à vélo, à 7 h 30 du matin et de nouveau à midi quand je suis remonté. Si je n’avais pas acheté un vélo électrique en août, il y a un moment que je ne ferais plus le trajet de cette façon : la Tranchée, que je gravissais péniblement en finissant, en sueur et/ou hors d’haleine, à 7 à l’heure, je la grimpe tranquillement, en allant même parfois plus vite que les voitures. Par contre, les doigts gelés même sous les gants, c’est moins rigolo.

 

17:25 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 11 janvier 2022

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Hier soir, j’ai eu un cadeau pour ma fête, finalement : une friteuse électrique toute neuve. C’était en grande partie un gag, mais comme j’avais reçu quelques heures plus tôt par voie postale l’exemplaire de l’édition Alma de Ulysses de Joyce, j’ai pu annoncer une nouvelle série de vidéos, ULYSSE DANS LA FRITEUSE. Ce n’est, là encore, qu’à moitié une blague, car avec le centenaire de la publication du roman, je me suis dit qu’il fallait enfin que je le lise en entier, et que je fasse des vidéos autour de cette lecture, des circonstances dans lesquelles la précédente (seule tentative (1995 ?)) n’avait pas abouti, etc.

Après une matinée à régler toute une tripotée de tracas administratifs aux Tanneurs, rentré en vélo sous un grand et froid soleil, pour le déjeuner.

 

14:33 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 10 janvier 2022

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Accueilli ce matin par notre secrétaire, F*, qui, arrivée plus tôt, avait dû décoller deux immenses affiches Zemmour Président d’un de nos panneaux pédagogiques.

Otele.JPGLe reste de la journée, menues tâches, mais surtout gros dernier coup de collier pour renvoyer la totalité des épreuves corrigées de la traduction à Albin Michel. L’assistante éditoriale a accompli un travail remarquable et avait relu le texte au peigne fin également. J’ai pu annoncer sur Facebook et Twitter en avoir fini. Plus qu’à attendre la parution d’Une histoire des Noirs en Europe d’Olivette Otele début mars. J’espère que la pandémie n’empêchera pas les événements de lancement qui sont prévus, et qui me permettraient aussi de revoir l’autrice, avec qui j’échange souvent mais que je n’ai pas revue depuis une éternité.

À présent j’aimerais que d’autres projets de traduction sortent de terre.

 

14:33 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 09 janvier 2022

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20220109_084043   Levé à 4 h 15 pour conduire A* à Nantes, d’où partait son vol pour Dublin. Rentré à 9 h 30 avec 500 bornes dans les bottes ; je me suis recouché et ai même rendormi une petite heure. Toute la journée je me suis traîné avec l’énergie d’un aï. Ce week-end, j’ai quand même fini de lire plusieurs livres qui étaient en cours de lecture, dont le très beau roman de Chinelo Okparanta Under the Udala Trees et le poème lyrique très politique de Timba Bema, Sauver la ville.

 

20:35 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 08 janvier 2022

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Matin : cours d’agrégation interne via Teams.

Après-midi : diverses glandouilles, quasi zéro énergie.

Soir : téléfilm nullissime (Meurtres en Corrèze).

 

22:30 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 07 janvier 2022

07012022

 

Mon test PCR d’hier étant négatif, j’ai pu aller travailler deux heures cet après-midi à l’université.

Le soir, deux parties effrénées de The Game avec L° et A°, et même avec A* (ou Alpha – oui, lui (il a vingt ans révolus désormais)), qui déteste les jeux de société et de plateau mais qui a accepté de se faire violence.

 

23:39 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 06 janvier 2022

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Mauvaise nuit, forcément, aussi car, tant que je ne sais pas si je suis guéri du Covid, je crèche à la chambre du sous-sol, difficile à chauffer. Or, le temps s’est nettement refroidi. Crise d’angoisse aussi, à 4 h 30, mêlant trucs de boulot et peurs plus viscérales.

 

08:21 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (1)

mercredi, 05 janvier 2022

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Mon oncle, hospitalisé le matin du 31, en réanimation depuis trois jours, est mort cette nuit, du Covid.

 

20:20 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 04 janvier 2022

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Ciel d’un gris uniforme, le temps est à la pluie. Et rafraîchit (un peu).

 

Chardonneret élégant -- Tours, 4 janvier 2022   Afin de pouvoir photographier les oiseaux qui se ravitaillent à la mangeoire j’ai ressorti le Lumix, car les smartphones font des photos exécrables dès qu’on cherche à zoomer, et ainsi je vais pouvoir mieux tenir ma résolution de poster chaque jour une ou des photos sur Flickr.

J’ai fini les 250 et quelques copies de L1. Plutôt favorablement impressionné par le nombre important d’étudiant-es qui ont bûché, à défaut d’avoir tout compris ou tout retenu. On sent un certains sérieux de la part de la promotion, globalement. Est-ce un effet du hasard ? est-ce parce que le cours de concepts clés, consacré désormais aux études post-coloniales, les intéresse davantage que les années passées (Biblical culture) ? est-ce que cette génération s’est mieux préparée à travailler de façon autonome, avec deux années de lycée très perturbées par la crise du Covid et les divers confinements ou semi-confinements ?

 

Il faudrait que je fasse enfin la première de plusieurs vidéos en souffrance. Tant qu’à être en huitaine pour cause de Covid, justement. Demain, A* et moi essaierons encore une fois d’effectuer un test PCR.

 

15:15 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 03 janvier 2022

03012022

3 janvier, 10 h 30

 

Temps très maussade : à la fois grande douceur pour la saison, et plafond nuageux très bas, invariable.

 

Je travaille depuis 7 h 30 ce matin. Dossiers de mobilité internationale, emplois du temps, modifications en urgence à cause des cas Covid+ et empêchements, etc. Sur ma to-do list pour la journée il y a aussi : au moins 50 copies + relire 1 chapitre des épreuves. Il y a aussi l’envie de me lancer dans une partie des vidéos en retard, peut-être avec les différents poètes / recueils lus récemment ou en cours de lecture.

 

Parmi les résolutions pas trop difficiles à tenir en cette nouvelle année, je voudrais poster chaque jour au moins une photo sur Flickr ; j’ai délaissé ce réseau depuis quelque temps, ou en tout cas n’y ai publié de photos que lors de voyages ou circonstances exceptionnelles, alors que ma mère le consulte tous les jours et que c’est un des moyens de garder le contact. Il m’arrive aussi de rechercher les photos anciennes publiées ce même jour, par exemple en 2010 en 2012 (cf infra). Bien sûr, cette résolution sera peut-être tenue avec des photographies non publiques, de famille.

 

Sans titre

Eloge des autoportraits insensés. Tours, 3 janvier 2009.

 

10:38 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 02 janvier 2022

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Trois heures passées, et perdues, en famille, à quatre, à faire la queue ce matin pour un test PCR que nous n’aurons pu obtenir. Vers midi, on nous a dit, ainsi qu’aux 200 et quelques derrière nous, que le centre de dépistage – le seul ouvert du département – fermerait à 14 h et ne pourrait nous recevoir. Situation tout à fait ahurissante, et qui n’a pas donné lieu à l’émeute qu’on eût pu craindre. La préfecture fait n’importe quoi, ne maîtrise rien, et tout le monde s’est habitué. Au demeurant ces tests sont devenus une vraie farce. Il faudrait dorénavant s’accommoder des faits et ne pas tester les personnes bénéficiant d’un schéma vaccinal complet et n’ayant pas de symptômes, même quand elles sont « cas contact ». On voit bien que cette cinquième vague, colossale, touche dix fois plus de gens que les précédentes mais en faisant beaucoup moins de victimes – presque tous des non vaccinés d’ailleurs… Pour presque tout le monde, le vaccin protège des formes graves, et d’ailleurs je n’ai aucun symptôme. Protège-t-il du Covid long ? je croise les doigts, pour A* comme pour moi, comme pour C* et O* qui, quoique négatifs a priori, ont bien dû l’attraper.

Finalement ces trois heures étaient, à discuter en famille, en raison du temps doux, plutôt un bon moment. Par contre, cela m’a empêché de corriger plus de cinquante copies.

Ce début d’année continue de façon bien morose. Je poursuis la lecture des poèmes d’Avron Sutzkever en langue française, que C* m’a offerts ce noël, et de l’anthologie exceptionnelle de poésie portugaise, qui m’accompagne depuis mon anniversaire (là aussi, merci à C*). Pour Sutzkever je crois que je préfère les poèmes des années 30-40 (il y en a d'extraordinaires) à ceux de la maturité, que je peine à comprendre, peut-être. Commencé d’écrire aussi, en griffonnant, un cycle de poèmes qui s’appuie sur le fait que le nombre 2022 est un nombre de Harshad (ou de Niven). Je les publierai dans MuMM, en leur souhaitant meilleure fortune qu’aux Esquintils.

 

***

 

Hier soir, nous avons regardé Les Traducteurs, film très honnête, un peu monté comme une série mais plutôt malin. Ce soir, The Pink Panther, d’une très grande mollesse, à l’exception des deux dernières scènes : que de longueurs et de bavardages… Je n’en avais guère de souvenir, en fait.

J’ai programmé l’envoi de plusieurs mails pour demain matin, sachant que je dois m’isoler et vais donc tout faire en télétravail, ce qui est un beau bazar. Il faut bien prévenir les collègues. Et j’aurai bien des dossiers de mobilité internationale à vérifier et signer demain, outre les épreuves de la traduction et les 150 copies encore en plan.

 

23:35 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 01 janvier 2022

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L’année 2021 ne s’est pas très bien terminée : aux douze coups de minuit, j’étais encore en conversation téléphonique avec E*, qui nous avait appris la mort, entre ses bras, à l’hôpital, après un an et demi de lutte contre le cancer, de J*. J’avais manqué son premier appel plus tôt dans la soirée, et me doutais de l’issue : nos échanges de SMS, trois jours plus tôt, étaient très clairs.

J* était un homme entier, doux et passionnant. Je ne pourrai me rendre à ses obsèques mardi mais espère qu’E* viendra nous voir bientôt, une fois remise un peu de son épuisement de ces dernières terribles semaines.

 

***

Plus tôt aussi, A* étant positif au Covid, il a annulé sa participation au réveillon avec ses ami-es et a dîné avec nous. Je suis également positif et n’ai pas réussi à trouver le moindre endroit où faire un test PCR ce matin. Drôle d’ambiance et d’époque.

Ce soir j’ai commencé la lecture de Sauver la ville, que son auteur, Timba Bema, m’a fait parvenir. C’est très bien, sorte de roman lyrique ; le sous-titre est « Odyssée poétique ».

Je relance donc le chantier de ce blog, sous une forme de journal une fois encore, quoique m’en sachant incapable. La lecture de l’avant-dernier billet publié, en mars, me montre pourquoi je m’étais découragé. Il faut pourtant poursuivre, ou reprendre.

23:00 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (1)