samedi, 01 janvier 2022
01012022
L’année 2021 ne s’est pas très bien terminée : aux douze coups de minuit, j’étais encore en conversation téléphonique avec E*, qui nous avait appris la mort, entre ses bras, à l’hôpital, après un an et demi de lutte contre le cancer, de J*. J’avais manqué son premier appel plus tôt dans la soirée, et me doutais de l’issue : nos échanges de SMS, trois jours plus tôt, étaient très clairs.
J* était un homme entier, doux et passionnant. Je ne pourrai me rendre à ses obsèques mardi mais espère qu’E* viendra nous voir bientôt, une fois remise un peu de son épuisement de ces dernières terribles semaines.
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Plus tôt aussi, A* étant positif au Covid, il a annulé sa participation au réveillon avec ses ami-es et a dîné avec nous. Je suis également positif et n’ai pas réussi à trouver le moindre endroit où faire un test PCR ce matin. Drôle d’ambiance et d’époque.
Ce soir j’ai commencé la lecture de Sauver la ville, que son auteur, Timba Bema, m’a fait parvenir. C’est très bien, sorte de roman lyrique ; le sous-titre est « Odyssée poétique ».
Je relance donc le chantier de ce blog, sous une forme de journal une fois encore, quoique m’en sachant incapable. La lecture de l’avant-dernier billet publié, en mars, me montre pourquoi je m’étais découragé. Il faut pourtant poursuivre, ou reprendre.
23:00 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Votre copain est donc décédé. Sa compagne doit aller mal, même si cette issue était attendue.
Écrit par : Mylène Cingal | jeudi, 06 janvier 2022
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