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lundi, 30 janvier 2006

De l’art balistique des canapultes

Samedi, 17 h 30.

Mon fils, lorsqu’il joue avec son château fort (modèle réduit), persiste à dire canapulte, même lorsque nous le reprenons gentiment ; cela nous amuse, mais je pense que, dans son esprit, le mot “catapulte” n’a pas de sens étymologique identifiable, d’où cet apparentement probable à une série de mots mieux connus (canne à pêche, canard, que sais-je…)

De même, l’autre jour, il disait faire des trèfles au lieu de faire des tresses. Cela me passionne, car c’est justement sur ce genre de matériau verbal que Leiris a fondé les quatre volumes de La Règle du jeu, et Biély son Kotik Letaïev, un des livres qui m’ont le plus impressionné.

……………

En écoute : « Muhu » (Ernst Reijseger). Album Green Dolphy Suite, par le Double Trio (Enja Records, 1995)

Commentaires

Joann Sfar raconte le même genre d'anecdotes dans ses formidables carnets. Il y explique comment le langage de ses jeunes enfants lui fait (re)découvrir le monde, ré-apprendre le sens des choses. Il faut lire "Ukulele" ou "Piano", absolument. Je viens de finir les 850 pages du dernier volume, "Caravan", et je ne sais pas ce que je vais faire à présent.

Écrit par : Antoine | lundi, 30 janvier 2006

Le conseil fut, en son temps déjà, dûment noté. Mais chut ! ce sera un cadeau pour certaine bédéphile.

Écrit par : Guillaume | lundi, 30 janvier 2006

il y a les abricots verts et les papillons noeuds
il existe également les catapluches.

:o)

Écrit par : LaViolette | mardi, 31 janvier 2006

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