mercredi, 01 février 2006
Trempette de la renommée
Vallée des singes, 11 juillet 2005.
Rien ne nous sépare du gelada, que l'eau. Peu importe : tout le monde sait que les gelada, comme tous les babouins et la plupart des singes, ont peur de l'eau et n'y tremperaient pas l'orteil pour tout l'or du monde.
N'est-ce pas ?
N.B.: Cette note, qui avait été programmée d'avance et dont je viens d'anticiper la publication de quelques heures, est la dernière de Touraine sereine, qui disparaîtra dans deux jours de la Toile. Merci à tous ceux qui ont fait le voyage avec moi.
Il y a un autre carnétoile. Nous nous croisons encore, n'est-ce pas ?
12:15 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (47)
Commentaires
Eh, tu ne vas pas craquer comme ça, non ? Nous sommes là.
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 01 février 2006
Vous nous devez de plus amples explications !!! car après tout, nous nous sommes habitués à vos notes, et même si je ne les comprends pas toutes, j'aime quand même bien venir sur votre carnétoile.
Écrit par : tinou | mercredi, 01 février 2006
Il restera Archive Web pour retrouver les notes sans les photos et les commentaires. Supprimer un blogue ne veut dire que supprimer l'échange, pas le contenu des billets.
Écrit par : Dominique | mercredi, 01 février 2006
??!? Mais enfin, lieber Wilhelm, reprends-toi. Un professeur n'abandonne pas ses élèves. Qu'est-ce que je vais lire, moi ? Où trouverai-je des textes pour mes super compositions musicales ? Et les célébrations improbables, à la poubelle ? les autoportraits resteront dans ton appareil ? Je t'en prie, reviens sur ta décision. Autant l'arrêt du Vrai Parisien ne m'avait fait ni chaud ni froid, parce qu'il tournait en rond depuis un moment, autant ton carnet doit continuer : il sait se remettre sans cesse en question et me (nous ?) surprendre chaque jour. Pas de blague, s'il te plaît...
Écrit par : Antoine | mercredi, 01 février 2006
Ne liez pas votre décision (temporaire?provisoire?) avec ce qui ne concernerait pas directement votre carnétoile. Et ce ne sont pas les commentaires pollueurs qui doivent être à l'origine de cette fichue décision.
Écrit par : Philippe | mercredi, 01 février 2006
Kipling a dû s'y connaître :
If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise:
If you can dream-and not make dreams your master;
If you can think-and not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two imposters just the same;
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build 'em up with worn-out tools:
If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: "Hold on!"
If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings-nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds' worth of distance run,
Yours is the Blogosphere and everything that's in it...
And-which is more---
(I'll still be able to read your blog when I get back)
Please, Guillaume.
Écrit par : joye | mercredi, 01 février 2006
Merci à tous. Ce n'est pas la peine de continuer ce concert d'éloges, qui me fait certes rougir, mais ne me fera pas revenir sur ma décision, qui est motivée par plusieurs événements quasiment concomitants.
Voilà.
Écrit par : Guillaume | mercredi, 01 février 2006
Whatever you do, I be with/behind you, même si ça me donne envie de hululer là.
Écrit par : Livy | mercredi, 01 février 2006
http://iowagirl.hautetfort.com/archive/2006/02/01/well-god-damn-it.html
Écrit par : joye | mercredi, 01 février 2006
Point d'éloge donc, mais un regret : j'aimais venir presque chaque jour sur ce carnétoile, et c'était toujours un petit moment de bonheur, un de ceux qui rendent la vie plus douce, que l'on garde en soi et qui parfois revient, "comme un vol de libellule au fond d'un soir d'été"... Merci, Guillaume.
Écrit par : etienne | mercredi, 01 février 2006
TOO BAD! pour une fois que je rencontrais un prof (esseur,ça c'est pour le respect) d'anglais qui savait jouer avec les deux langues comme j'aime le faire depuis cinquante et un (51) -personne ne rêve!- ans....
GOOD BYE and GOOD LUCK!
p.s. vivement qu'A. prenne la relève!
pp.s. en écoute , "didn't it rain?" Marion Williams
Écrit par : janet | mercredi, 01 février 2006
Mais enfin, Guillaume!
Est-ce que vous croyez vraiment pouvoir vous passer d'écrire? C'est plus fort que vous.
Vous nous devez une compensation, publiez quelque chose (de personnel, hein, pas une traduction).
Je suis navrée.
Écrit par : VS | mercredi, 01 février 2006
Merci d'avoir écrit de si beaux billets et bisous à l'auteur de "canapultes", soleil de vos jours....
Écrit par : VIC | mercredi, 01 février 2006
Quand j'prends mon bain, j'aimerai qu'on arrête de me compter les poux au téléobjectif ; alors quoi, non mais !
Écrit par : samuel | mercredi, 01 février 2006
J'aurais pensé qu'un professeur avait plus de ressources morales. Mais je sais à quel point les attaques, même bêtes, sont pénibles. Allez, Guillaume, ce n'est pas la fin du monde : Tout ça n'est pas même verbal.
Enfin, ça vous laissera plus de temps pour A., au moins ça de positif.
Écrit par : Martine Layani | mercredi, 01 février 2006
Justement, j'aimerais garder mes ressources morales pour ma vie privée, mes (dérisoires, usantes mais nécessaires) batailles professionnelles, e tutti quanti.
Merci à tous les auteurs de commentaires, notamment à ceux qui n'avaient jamais écrit ici : savoir qu'il y eut des lecteurs complices, fidèles et discrets s'ajoute à ma joie rétrospective.
Écrit par : Guillaume | mercredi, 01 février 2006
Quand je vous disais que vous étiez sympathique, je ne me trompais pas ....
Écrit par : tinou | mercredi, 01 février 2006
Salut Guillaume,
Il y a eu des problèmes de diffusion. L'émission sur Sartre sera diffusée le 4 fevrier 2006 à 12h30.. c'est-à-dire samedi. Bonne écoute
Lavelle
Écrit par : Sébastien | mercredi, 01 février 2006
Mais non... Vilaine aimait vous lire aime et aimera encore. Les gens ne sont pas forcéments toujours fin... Puis on ne demande pas qu'ils aient la science infuse loin de la, un peu de respect pour eux et pour autruis suffirait je pense. Jack Salomet a dit le sage n'est pas celui qui trouve réponse a ses questions mais celui pour lesquels elles ne se posent plus. Si eux veulent etre le contraire qu'ils fassent mais vous... Non vous etes cultivés et nous en apprenez tous les jours.. Et Vilaine aime ça cultive son immagination et son moral. Moralement écrire fait aussi du bien vraiment et sincere. Ne baissez pas les bras. Réffléchissez encore mais ne vous tournez pas le crane c'est un blog juste un blog... Bizz
Écrit par : Vilaine fille!!! | mercredi, 01 février 2006
Comme je ne vois pas ou vous écrire, j'avais une petite question sur votre mot (mot connu) sur Mallarmé et Debussy à propos du Faune. En fait je l'ai déjà lu quelque part (tout récemment) et je ne l'ai toujours pas compris en vous lisant ! Sinon votre blog était une habitude de lecture dommage. Ca ne peut pas donner raison aux concomitances.
Écrit par : paul | mercredi, 01 février 2006
Comme je ne vois pas ou vous écrire, j'avais une petite question sur votre mot (mot connu) sur Mallarmé et Debussy à propos du Faune. En fait je l'ai déjà lu quelque part (tout récemment) et je ne l'ai toujours pas compris en vous lisant ! Sinon votre blog était une habitude de lecture dommage. Ca ne peut pas donner raison aux concomitances.
Écrit par : paul | mercredi, 01 février 2006
Paul, l'idée, c'était que Debussy expliquait à Mallarmé qu'il avait composé un poème symphonique qui "mettait son poème en musique". Mallarmé lui rétorqua (ou lui aurait rétorqué) quelque chose du genre "Mis en musique ? Je l'avais déjà fait." Autrement dit : les vers du poète étaient déjà de la musique.
Concernant la suppression de ce carnet, je verrai. Je laisserai peut-être ce qui existe en ligne, en triant. Je répète, pour ceux qui n'ont toujours pas compris, que ce choix n'est pas lié seulement aux incidents d'hier. Je ne reviendrai pas sur ma décision.
Écrit par : Guillaume | mercredi, 01 février 2006
M'enfin je l'aimais bien cet endroit moi même si je ne laissais pas de traces à chacun de mes passages ici ..
*Emma tristounette*
Écrit par : Emma La Violette | mercredi, 01 février 2006
J'aimerais pouvoir penser que cette décision n'est pas définitive... sinon ce serait vraiment dommage pour les lecteurs fidèles de ce blog hors du commun.
Écrit par : fuligineuse | mercredi, 01 février 2006
Guillaume, à bientôt sur deux autres carnétoiles :)
Écrit par : ezaekiel | jeudi, 02 février 2006
Tiens, ezaekiel, je ne vous imaginais pas sans nez :--) (j'ai, pour ma part, un gros tarbouif)
Écrit par : Guillaume | jeudi, 02 février 2006
Mes occupations d'interne-hôte m'ont éloigné pendant quelques jours de la toile et de ton carnet.
Et qu'est-ce-que j'y trouve à mon retour ? De la désolation, du découragement et une porte qui claque !
J'ai connu ça ! Et grâce à tes mots d'encouragement, j'ai repris le clavier en main.
J'aimerais, aujourd'hui, que mes mots soient aussi persuasifs que les tiens !
Je n'ai pas très bien compris les raisons de cet abandon, mais il me semble que ton investissement en temps et en pensée, a peut-être été trop intense.
Tu as donné à ce blog une place plus importante qu'il le fallait. Une sorte d'over-dose.
Tant mieux pour ceux qui le recevaient chaque jour.
Certains en tiraient un plaisir et un bénéfice, mais d'autres tiraient sur la cible !
Car tu étais devenu émergent, et pour certains c'était devenu insupportable !
Durant tous ses films, le personnage de John Wayne s'est fait "emmerder" par ceux qui lui contestaient le titre de "meilleur tireur de l'ouest" !
Mais finalement, il réglait, vite-fait-bien-fait, l'affaire et c'est toujours lui qui repartait au bras de la belle fille !
Touraine sereine, est une belle fille. C'est ton oeuvre et personne ne pourra le nier.
Mais comme toute oeuvre, il faut un jour savoir la terminer.
Alors, comme disait Prévert :
"... Vous arrachez, tout doucement, une plume de l'oiseau, et vous écrivez votre nom au dessous du tableau."
Et maintenant, en route pour une nouvelle aventure ! Nous t'attendons.
Écrit par : Lidoire | jeudi, 02 février 2006
Ah, zut, j'avais presque oublié qu'il n'y avait plus rien ici. Moi qui espérais encore (au moins !) une note sur Gérard Manset... Dommage !
Écrit par : Antoine | jeudi, 02 février 2006
Vous fermez la porte au moment où je découvre la maison.
Néanmoins, merci pour votre récente visite.
Écrit par : L. S. | jeudi, 02 février 2006
Point de lendemain, donc. A bientôt, ailleurs...
Écrit par : Philippe[s] | jeudi, 02 février 2006
Cher Guillaume,
Je tombe sur ces lignes après t'avoir mis un mél un rien (mais vraiment) plus personnel. Il y a d'autres raisons, dis-tu, que ces interventions de personnes dont mon cher frère, un autre autre Guillaume, dirait qu'ils ont un QI négatif (il a une autre expression, plus imagée, qui n'a pas sa place ici), alors je culpabilise... Je préfère que tu répondes moins à tes méls, et que tu restes libre d'être créatif... Enfin, tu sauras que je prenais aussi plaisir à te lire ici, de temps en temps (et que je n'aime pas ces temps du passé!.
Take care,
Mathilde
Écrit par : mathilde | jeudi, 02 février 2006
Cette nouvelle me rend triste, très triste.
Merci pour ces mots, pour votre érudition, pour tout.
Écrit par : Alinéa | jeudi, 02 février 2006
Quel dommage, je suis trés triste d'apprendre cette nouvelle.
Tu ne peux pas nous faire ça.
J'espère que tu vas changer d'avis Guillaume, ta grande érudition va laisser un tel vide.
J'aimais beaucoup aussi tes petits commentaires sur mon blog .
Bon courage Guillaume, je sais que la vie est souvent difficile.
Écrit par : steph | vendredi, 03 février 2006
Quelle triste nouvelle !!!!!!!
:'-(
Écrit par : Gatito | vendredi, 03 février 2006
J'arrive après la guerre ... et le champ de bataille offre un spectacle bien triste. L'arrêt de ce carnétoile marque, je l'espère et je le souhaite, peut-être le début d'une autre aventure des mots, ailleurs, sous une autre forme. J'espère et je souhaite également que tu continueras à passer nous voir, à nous laisser quelques mots, sur nos blogs ou dans nos boîtes à messages.
Sois heureux, Guillaume !
Amicalement,
Écrit par : bloguette | vendredi, 03 février 2006
Ah non, dis, tu ne peux pas faire un truc pareil.
Laisse passer quelques jours, laisse couler un peu d'eau, et reviens nous irriguer.
Tu sais, j'avais moi-même arrêté mon premier blog, je voulais faire autre chose, et puis je suis finalement revenu sur la blogosphère. On ne s'arrête pas comme ça. Tu vas le regretter si tu coupes les ponts. Et nous encore plus.
Écrit par : Richard G | vendredi, 03 février 2006
Bonjour Guillaume,
je suis le voisin de classe d'une personne dont vous suivez le blog et qui me parle de vous depuis de long mois. J'étais dans la salle quand vous êtes venu présenter votre métier à notre école.
Mon camarade m'a filé le lien du blog pourri et infantile d'ANdy Verol et vraiment je trouve ça dommage d'arreter ici à cause de 2 péquenauds.
En espérant que vous continuerez
TopGun
Écrit par : TopGun | vendredi, 03 février 2006
Oh quel dommage !!!
Avec qui vais-je faire des petits débats sur Buren, sur Yves Bonnefoy ect....?!! C'est vraiment dommage Guillaume, mais je comprends votre choix.. A bientot j'éspére !
Écrit par : Marione | vendredi, 03 février 2006
De longs mois ... c'est si long, TopGun ?
I have chosen this moment to tell you my sorrow through a comment Willilam, but I wish I did it sooner ; now the aggressiveness was spread even until this this very last sheet of carnétoile ... I just can't understand how they dare to come back. Congratulations again, Bill, for your works, you gave me an appetite in (of?) knowledge and english ! (please correct my mistakes in this lit'trial !)
Écrit par : Simon | vendredi, 03 février 2006
Thanks to all and sundry for your support. / Merci à tous de votre soutien.
***
J'aimerais faire une dernière mise au point pour Andy Verol : ce n'est pas la peine de continuer à publier tes commentaires ici ; je les ai laissés en ligne le temps que tout soit archivé ; ils seront désormais détruits systématiquement. J'ai tout enlevé, même si j'ai failli laisser celui dans lequel, pris d'un remords (ou plutôt, vu la veulerie du texte, par une belle trouille), tu t'aplatissais devant moi et me passais la pommade comme si cela pouvait laver de quelconque façon crachats et menaces de mort. Le monde du Net fait partie du monde réel (juridiquement sinon poétiquement) et il est évident que j'ai pris mes précautions, ce qui fait que, s'il m'arrive quelque chose, comme j'en ai été menacé, l'enquête commencera par toi.
Autre chose : tu ne m'as pas "détruit" comme tu le prétends. Tu as provoqué (mais tu n'es pas la seule cause) la cessation de ce site, parce que de fait, ma propre existence compte plus, à mes yeux, que la poursuite de Touraine sereine. Mais tout ce qui compte pour moi (y compris l'écriture) se poursuit. Il y aura d'autres carnétoiles, mais pas sous mon nom.
Je sais que tu liras ce message bientôt, parce que je sais que tu consultes (fascination? peur? autosatisfaction dérisoire de voir que la dernière note publiée reste celle du babouin que tu ne seras jamais?) ce site toutes les heures... Alors, dégage !
Écrit par : Guillaume | samedi, 04 février 2006
Tinou m'a un peut expliqué pourquoi tu décroches. Je serais à ta place mon frère, je recréerai quelquechose sous un pseudo. Et peut-être aussi que je réagirai direct. Mais je ne suis pas à ta place, je suis à la mienne, et c'est déjà biezn assez dur comme ça. Salut et Fraternité !
Écrit par : SAMUEL | samedi, 04 février 2006
le nombre de commentaires approxime (verbe inventé par une professeure de maths en 1989 1ereS) approxime le sentiment. Etes-vous rangé des blogs?
Écrit par : paul | samedi, 04 février 2006
Après la bataille... comme on a déjà dit... Je trouve étrange de débarquer sur votre site au moment de sa fermeture. C'est comme arriver dans une usine après un dépôt de bilan et voir ce qui reste du décor avant que le temps et les procédures ne démontent les machines... Les gens ont été contraints de partir sans sommation et ils sont perplexes. On croit toujours que l'écriture est un processus perpétuellement visible et le blogs nous font croire à cela, mais c'est faux, on le sait maintenant, il y a sans doute des statistiques sur la durée de vie d'un blog mais ce n'est pas cela qui est le plus important. On a parfois envie d'arrêter pour prendre du recul et connaître où se situe notre véritable goût d'échange avec les mots. Chacun fait son expérience et celle des autres, quand elle est connue et commentée permet de mieux considérer les enjeux. Ils ne sont pas neutres, loin de là... Lorsque le déplaisir excède en quantité le plaisir en quantité comme en qualité, il est temps de reconsidérer l'intérêt des pages que l'on offre à lire. Les pollueurs de blogs existent partout et il faut apprendre à s'en prémunir, cela passe par des mesures de restriction d'accés, voire d'interdiction par adresse IP interposée. Toutes les écritures ne sont pas compatibles et c'est bien là l'une des premières déceptions du blogueur. On avait fait le pari de l'ouverture et de la tolérance et on se retrouve coincés par le fiel de propos qui ne visent qu'à désherber la place pour le plaisir de détruire et de nuire. Il n'y a pas de culpabilité à avoir, il suffit de parvenir à dire clairement les choses (les tordus louvoient toujours et vous poussent à dire des choses qui ne sont pas dans votre registre habituel et il faut leur résister...) et à dire ce qui est possible et ce qui ne l'est pas . On n'empêche que difficilement dans les suites les phénomènes d'agglutinement "pour "ou "contre" dans les commentairesqui finissent, si l'on n'y prend pas garde, à gangréner la place. La liberté de parole s'arrête au seuil de l'attaque personnelle ( elle peut être subtile) et il ne faut pas prêter le flanc à ces tentatives qui sont jouissives pour ceux qui les fomentent. Il y a aussi le phénomène d'appropriation des blogs par les commentateurs qui finissent par en chasser le créateur ou qui se le disputent comme des mômes dans une cour de récréation (Dis,tu m'aimes plus qu'untel ou unetelle, oh!ouiiiii , dis-le moi,dis-le moi !!!!). J'ignore si dans ce que je viens d'énoncer, il y a des éléments qui ressemblent à ce qui c'est passé pour vous, mais j'ai eu envie d'évoquer tout cela pour accompagner cordialement votre décision. Que celle-ci ne vous empêche pas de garder le contact avec la Cause des Causeuses, qui a eu le plaisir de votre récente visite. Il est bien entendu que si le poème, la prose poétique, ou l'image vous attirent et vous inspirent, vous êtes le bienvenu pour nos Vendanges Poétiques 2006. A bientôt, j'espère.
Pour une réponse en off adresse disponible :
missive2@numericable.fr
Écrit par : Marie.Pool | dimanche, 05 février 2006
je ne comprends pas ce qu'il s'est passé ici !
apparemment un blogueur désastreux serait venu avec sa boite campbell vide.
(il est aussi venu chez moi. on le reconnait à ce qu'il sonne creux)
ça fait un peu leger de décamper pour un connard contre tous ceux qui clament leur sympathie !
je veux bien que l'ivresse soit un nombre, et qu'on leur faire dire ce qu'on veut, pas 42 contre 1, c'est quarante deux contraints ... de se passer des canapultes...
enfin, bon...
c'est nul.
Écrit par : Valerie G. | lundi, 06 février 2006
C'est dingue comme mes maigres commentaires disparaissent aussitôt. Et où est-donc votre merveilleuse tribune du 14 août dernier, "Vieux" ?
Écrit par : sylvain cottin | jeudi, 09 février 2006
Sylvain, que vous soyez grossier, anti-vieux, inculte, c'est une chose. Que vous tiriez sur une ambulance, c'en est une autre. Passez votre chemin. Merci.
Écrit par : Guillaume | jeudi, 09 février 2006
En esperant que vous avez porté plainte et que vous poursuivrez en justice l'auteur de ces menaces.
Écrit par : VIC | vendredi, 10 février 2006
Les commentaires sont fermés.