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mardi, 09 février 2016

Quatrains bifides (Gorongoza)

23 janvier 2016.

Qui vivra lira

Son avenir dans le marc.

Carlos Lopes Pereira

Veut redonner vie au parc.

 

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Un plat cuit au curcuma

Ne plaît pas aux enfants.

La guerre civile a trauma-

Tisé les éléphants.

 

 

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Si je souffle du mufle

Très franchement ça coince.

Sur 14.000 buffles

Il n'en restait que quinze.

 

 

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Le lyrisme et tout le tintouin,

C'est pour les poètes — les vieux !

Phacochères et babouins

Ont repris possession des lieux.

 

 

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À peine a-t-il dit bonjour

Qu'il fume une clope.

C'est la saison des amours

Chez les antilopes.

 

 

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Il aimait faire des dames

De beaux portraits au Kodak.

L'excrément des hippopotames

Apporte des nutriments au lac.

 

 

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Jamais je n'irais chercher

De prétexte à être malade.

Le crocodile asséché

A une perruque en salade.

 

 

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Quoi, après notre idylle,

Tu me cherches querelle ?

Le bébé crocodile

Becte une sauterelle.

 

 

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En mangeant de la mort-aux-rats

On risque une grosse gastro.

Carlos Lopes Pereira

A pour sosie Fidel Castro.

 

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Ruptures

Comme hier, à Paris, un vent à décorner les markhors m'a tiré du lit, à Tours, vent plus fort encore à 7 h 20 qu'il y a deux heures.

L'avantage des fins de nuit un peu précoces, c'est de pouvoir régler, par mail, des questions importantes avec les partenaires australiens, malais et coréens — et japonais — alors que, pour eux, c'est l'après-midi.

1 h 20, donc, à traiter les mails professionnels... Dire que je me levais en pensant avancer dans les textes personnels pour le blog anthracite...