dimanche, 08 mai 2016
CN 4—701 (2)
Jour de fête, me dis-je à moi-même, tout bas.
Le temps a passé vite, en fanfare et en flèche,
Sans nul besoin de foulard ni de chèche.
On sent dans sa mémoire l'odeur des repas.
Nous avons pris date à des festins d'abadèche,
Entièrement nus sous nos djellabas,
Sans désespoir ligoteur au fond du cabas
Ni d'huissier litigieux pour nous foutre la dèche.
Est-ce étonnant, alors, cet armistice russe
Et ta gaudriole, infernal gugusse !
Est-ce gai ! Est-on fier de pousser des tacots
Pour finir raplapla, maboul ou bien cinoque !
Nous prenons date pour des festins de tacaud :
Vivement qu'on soit déglingué ou vioque !
19:04 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
08052016 / 1054
18:08 Publié dans 5005 pas | Lien permanent | Commentaires (0)
Nettoyage dominical
Ce matin, lors de mon habituel tour à pied en solitaire, j'ai encore arpenté ces zones de pavillons et d'immeubles que jouxtent d'improbables bâtiments de bureaux portant le nom d'aviateurs célèbres. On est tout près de l'aéroport : ceci suffit à expliquer cela, je pense.
Près de la ferme de la Milletière, une sorte de parc minuscule, généralement fermé, j'ai été tellement agacé de voir, sur le parking et l'espèce de boulodrome qui conduit aux terrains de handball et de basket (ils étaient accessibles, eux, comme en atteste un billet du projet 3333 pas), divers détritus que j'ai décidé de les ramasser, photographiant même — après l'avoir à demi remplie — la petite poubelle métallique située sur le trottoir et que n'avaient pas eu le courage d'utiliser tous les sagouins consommateurs des canettes, emballages de fast food et paquets de cigarettes que j'ai ramassés.
15:07 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (1)
Sur le
Comment puis-je encore m'illusionner à penser qu'en voyage, en famille, il me sera possible d'écrire dans ces carnets, et même de décrire un site sur le motif ? Ce n'est tout simplement pas possible car je n'en ai pas envie. Une chose à la fois, ce qui me définit assez mal mais s'avère pourtant exact, sur ce point.
Deux journées dans la Brenne, d'une grande richesse, et qu'il faudrait raconter, tout comme je peine à remettre tout ce qui est narratif sur le métier. Ainsi, le séjour wallon, qui s'est achevé il y a à peine un an, j'avais tenté d'en donner une version a posteriori, mais qui n'a cessé de se ramifier sur le tard, et qui est, pour l'instant interrompue.
Il me semble que je n'ai plus envie d'écrire que des poèmes, en revenant par là à mes débuts, à l'enfance de l'art sur papier brouillon. Si je devais me fier à la mémoire et tenter de circonscrire l'essentiel de ce que j'ai retenu des 48 heures passées en Brenne, j'en aurais pour des semaines, et ça finirait, là encore, par déraper, de sorte que je m'en tiens à quelques strophes sur le fil du rasoir, qui paraissent en dire plus long (c'est une illusion).
08:00 Publié dans Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)