mardi, 10 mai 2016
CN4—701(3)
Personne dans les rues, en ce jour de Noël.
Il est loin, le chaos de nos voix magnanimes
Du temps où nous pensions, pour accéder aux cimes,
Façonner les quatre visages d'Azraël.
Désormais, le futur n'est qu'un vague écho él-
Evé du gouffre profond où d'autres pantomimes
Se jouent, pour des salauds qui versent vingt centimes.
Et même le hugolien crie “Allez l'O.L. !”
À peine ai-je entendu la flûte des rois mages
Et je pars, pèlerin, aveuglé d'enfumages,
Encensant le vieux temps des vieilles euphories.
L'adolescence est morte... Oh, ce n'est pas nouveau,
Et quoique mon huile admette quelques scories,
Je vais m'affaler entre un mulet et un veau.
13:00 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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