vendredi, 16 septembre 2016
foirade baleinière
16.09.2015, il y a un an pile
ton vers tu l'as foiré échoué et tu rates
même la prose fade et terne de ta vie
à ne discerner dans cette philosophie
les aurochs les galops les ocres disparates
aux peaux anéanties aux visages pirates
burinés par le sel dont la langue asservie
ne peut plus distinguer si elle est assouvie
de ces tord-boyaux ou de ces sombres picrates
toi qui sentais le suif la semence et le crin
d'océan tu te noies dans un alexandrin
ou même dans quatorze — après tout quelle aubaine
de moduler sur ta senza (son doux métal
plus précieux qu'un coffre d'or en bois de santal)
les soupirs du dugong les pleurs de la baleine
12:22 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
Pas facile de commenter.
Il me plaît particulièrement celui-là.
Écrit par : Alice | vendredi, 16 septembre 2016
Republié, car retrouvé seulement sur FB. Il ne fait pas partie du recueil de 135 sonnets que j'ai auto-édité (j'attends d'avoir des exemplaires d'auteur avant de t'en envoyer un).
Écrit par : Guillaume | samedi, 17 septembre 2016
« Non, dis-je à Conseil, ce n’est point une sirène, mais un être curieux dont il reste à peine quelques échantillons dans la mer Rouge. C’est un dugong.
– Ordre des siréniens, groupe des pisciformes, sous-classe des monodelphiens, classe des mammifères, embranchement des vertébrés », répondit Conseil.
Ce dugong m'évoque la chasse au Snarck.
Merci pour le recueil !
Écrit par : Alice | samedi, 17 septembre 2016
Je n'ai jamais lu Jules Verne :)
Écrit par : Guillaume | dimanche, 18 septembre 2016
Bah, frimons, je viens de lire Vingt mille lieues sous les mers pour la première fois.
Écrit par : Alice | mardi, 20 septembre 2016
(Trop tard pour le recueil, j'en ai commandé un!)
Écrit par : Alice | mardi, 20 septembre 2016
Vraiment, j'allais te l'offrir !
Écrit par : Guillaume | mercredi, 21 septembre 2016
Tu auras deux exemplaires.
Écrit par : Guillaume | mercredi, 21 septembre 2016
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