mardi, 01 décembre 2020
Une ortie / Est sortie
Tout le monde y allant de son souvenir, je remonte à la source : la première chanson entendue d'Anne Sylvestre, je devais avoir 4 ou 5 ans, je l'ai assez vite connue, avec quelques autres de cet album de 1969. C'était repiqué, sur une cassette, et je revois encore la liste des chansons, écrite avec les repères chiffrés correspondant à un autre lecteur de cassettes que le mien (et donc faux).
Cette chanson, je l'ai encore réécoutée il y a une semaine. Une vraie folie dans l'écriture, avec une structure impeccablement efficace.
Surtout, avec trois ou quatre autres de cet album, l'accès, d'emblée, à l'alliance des rimes et d'une orchestration un peu sauvage, de l'énumération ascendante de situations dans des strophes qui peuvent se confondre dans la mémoire, a dû jouer un rôle primordial dans ma conception de ce qu'est un poème : l'idée de départ (qui n'est peut-être, comme l'a si bien écrit Aragon, qu'un mot ou qu'une phrase de départ) crânement assumée, et développée jusqu'à son terme. Je crois que sans la rime finale manche / dimanche et celle d'un précédent couplet, à l'envers / bouquet vert, je n'aurais pas lu, bien plus tard, Verlaine tout à fait de la même manière.
18:21 Publié dans *2020*, Autres gammes, Blême mêmoire | Lien permanent | Commentaires (0)
Sonnet émoji du 01.12.2020
11:20 Publié dans *2020*, Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
{blocs}
Avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-hier j'ai fêté quarante-six blocs, au point de me bloquer moi-même, non le dos (ça n'est jamais arrivé, je touche du bois), mais l'inspiration (qui n'existe pas), ou plutôt de me bloquer en plein élan, est-ce possible.
07:30 Publié dans Balayages | Lien permanent | Commentaires (0)