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jeudi, 09 juin 2005

Vita domestica

Bientôt midi.

De la menthe sèche dans la maison. Un perce-oreilles s'est aventuré sous la table de la salle à manger, d'où je l'ai saisi pour lui faire regagner les graviers de la cour. Steve Lacy et Mal Waldron, en duo, me bercent les oreilles, dans une remarquable composition du premier (The Peak). L'aspirateur abandonné au milieu du salon, il faudra le ranger à sa place, sous le lit d'enfant plus utilisé et remisé dans la salle de jeux.

Ce soir, ma mère arrive en train. Demain soir, c'est la fête de l'école maternelle Jean-de-la-Fontaine.
C. va bientôt rentrer du lycée, où elle surveillait l'épreuve de philosophie du baccalauréat.

Les restes de poulet au curry d'hier soir recuisent sur la plaque.

Commentaires

comment ce poème en prose exprime-t-il la sérénité du foyer ?

Écrit par : kalitout | samedi, 11 juin 2005

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