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vendredi, 17 juin 2005

En quarantaine

Il est bientôt minuit, et je devrais me reposer au lieu de fatiguer toujours plus avant la machine. Cependant, une furieuse envie d'écrire me prend, tant des courriers privés que des notules pour ce carnet de toile.

Il me semble que voici la quarantième note écrite et publiée (aussitôt après son écriture (pour les suivantes que j'écrirai ce soir, je choisirai de "publier plus tard")), en douze jours seulement de graphomanie que vous jugez sans doute disproportionnée à l'intérêt de ce que j'ai à raconter.

Mégarde

Le Doyen, ce matin, nous a racontés quelques anecdotes relatives à la venue, l'an dernier, à l'université, d'une délégation composée du recteur de l'Université de Kiev, de quelques professeurs et d'un petit nombre d'étudiants censément francophones et venus suivre des cours dans le cadre d'une université d'été.

Il explique ainsi tel objet curieusement offert à la contemplation, dans l'antichambre de son bureau, un sceptre de petite taille, prolongé, au bout, d'une sphère hérissée de pointes.

21:05 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

Même les musées

Nous voulions visiter (enfin) l'exposition Yves Bonnefoy du Musée des Beaux-Arts, deux mois après avoir vu celle du Château de Tours (chaudement recommandée et dont je dirai quelques mots dans une prochaine note).

Las! Nous sommes arrivés à 13 h 25, soit une bonne demi-heure avant l'ouverture; la bougeotte et le superbe soleil estival ont eu raison de notre bonne résolution, d'où un détour par la cathédrale Saint-Gatien, toujours agréable, puis par la rue Colbert, les yeux braqués sur toutes les inscriptions, devantures et curiosités. La façade du restaurant Le Franglais (où, de surcroît, je n'ai jamais mis les pieds et ne suis guère tenté de le faire) offre, à la contemplation, un espace quasi infini. Mais ce n'est là qu'en citer une, entre tant d'autres.

Ironie, j'avais appris le matin même, de la bouche de notre Doyen (que je rencontrais avec P***, le directeur de la filière L.E.A. pour des motifs moins nobles), que les bords de la Loire se situaient jadis au niveau de la rue Colbert. Cela explique, d'après lui, les inondations, dans la mesure où les constructions urbaines sont allées en empiétant toujours plus sur le lit majeur du fleuve. Le seul hic, c'est que je n'ai pas saisi si cet autrefois remontait à huit siècles, douze ou davantage encore, de l'époque des Turones.

Il faudra que je m'informe!

Moins intéressant que jamais

Hier, pour la première fois, 44 visiteurs, 303 pages lues, soit dix méga-octets de bande passante. Le record, en onze jours d'existence de ce carnet de toile.

J'avais envie d'écrire des horreurs sur la décision de supprimer, sur les plaques d'immatriculation, toute référence aux départements et aux lieux d'origine des véhicules, mais je préfère aller lire quelques pages fertiles plutôt que d'écrire des niaiseries.