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jeudi, 30 juin 2005

Fort comme la pluie

Pluie et fort vent. Il pleut. Je vais devoir, pour l'une des rares fois de l'année, aller chercher mon fils à l'école maternelle en prenant la voiture, ce qu'il déteste, car il préfère marcher, courir dans le souterrain qui passe sous l'avenue du Maréchal Juin, voir s'il ne traîne pas quelque chat par ci, ou quelque corneille par là.

Tout bien pesé, il aime encore moins se tremper, certes.

T***, mon collègue spécialiste de civilisation britannique, qui, dans une autre vie, fut spécialiste de Maupassant, m'a apporté ce matin, as a complimentary gift, un exemplaire de la monographie qu'il a consacrée, il y a quelques années, à Fort comme la mort, dont nous parlions avant-hier, puisque c'est le seul roman de Maupassant que j'ai lu, et même deux fois! Je connais assez bien les nouvelles de Maupassant, qui ne me transportent pas outre-mesure, ou plutôt, qui me semblent receler pas mal de textes mineurs, mais n'ai jamais lu ni Une vie, ni Bel-Ami. Honte à moi, je suppose.

Il se trouve aussi que Fort comme la mort est l'un des modèles narratifs et esthétiques de Ford Hermann Hueffer, b.k.a. Ford Madox Ford.

En écoute: l'acte premier de la Juditha triumphans. Il y avait lurette, et je suis toujours aussi impressionné par la douceur des mélodies, la pompe feutrée de la basse, les merveilles des parties chantées.

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