mercredi, 10 août 2005
De Marie Humbert, de l’atome et des nuages de pétrole
J’ai lu aujourd’hui, dans le carnet de toile de M. Jean-Luc Romero, une note relative à Marie Humbert. Pour que l’on perçoive bien l’éloignement dans lequel je me tiens des sujets médiatiques, sache, cher lecteur, que ce nom m’était, à ce jour, inconnu, et l’histoire de sa protagoniste tout autant. Je n’en tire aucune gloire, d’ailleurs, car, une fois informé de l’affaire, et maintenant que j’en sais plus, par le biais de plusieurs sources, de ses tenants et aboutissants, je la trouve exemplaire et fort instructive. Mais le bruit n’en était pas parvenu jusqu’à moi.
En revanche, je m’étonne qu’il ne soit presque pas question, dans la presse, du nuage de pétrole échappé dimanche d’une raffinerie de pétrole, près de Marseille, et qui a provoqué de sérieux dégâts dans les environs. Est-ce que Total possèderait déjà assez d’actions dans les différents groupes de presse pour pouvoir museler les velléités des journalistes? Le Petit Marseillaistitre, côté pente savonneuse, sur l’O.M.: tant pis pour les Marseillais, dont je suis prêt à croire qu’effectivement, ils se préoccupent plus d’un attaquant en plus ou d’un but en moins que de leur santé ou de leur environnement.
Hier, c’était le soixantième anniversaire de l’explosion atomique de Nagasaki, et, soit que les journalistes aient trouvé qu’une resucée des reportages ou articles déjà proposés sur Hiroshima ne fût pas vendeur, soit que tout le monde ait décidé de se contrefoutre du péril nucléaire, il n’en a guère été question.
21:05 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Bill the Kid is back then. Soo Cool!
Écrit par : Livy | mercredi, 10 août 2005
Merci d'avoir fait un lien vers mon article.
Heureux que vous vous intéressiez à Marie Humbert.
Elle le mérite...
Écrit par : Jean-Luc Romero | jeudi, 11 août 2005
li le livre "Je vous demande le droit de mourir" de Vincent humbert
Écrit par : mana92 | jeudi, 11 août 2005
Les commentaires sont fermés.