samedi, 20 août 2005
Tramway de Bordeaux
J’avais annoncé cette note, à moitié par plaisanterie, ou pour titiller d’éventuels Bordelais, ce qui m’a permis d’apprendre, de fait, que Philippe[s], remarquable blogueur, était de cette cité. C’est que nous redécouvrîmes, mardi j’allais dire dernier mais en fait pénultième (le mardi 9 août, quoi), Bordeaux tel que nous ne l’avions pas connu lors de nos chères études, c’est-à-dire desservi et traversé par ce tramway qui a fait et fait encore couler tant d’encre, et dont je me contenterai d’écrire ici, sans préjuger d’autres éléments que mon bref passage n’a pu me permettre de distinguer, qu’il a considérablement réduit la durée des transports par rapport aux exclusifs autobus de naguère*, et qu’il a enfin donné son lustre à la cathédrale et à la tour Pey-Berland, car cette place, auparavant vouée aux embouteillages et à la grisaille motorisée des voitures, est désormais quasi piétonnière, et, à la faveur d’un ravalement, ressemble enfin à une place digne d’une grande cité de province.
* vingt minutes du lycée Victor-Louis
19:25 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Je ne peux pas ne pas commenter, évidemment. Le grand intérêt du tramway et des travaux connexes a été de recréer à Bordeaux de l'espace public (notamment des places: place de la comédie, cours du chapeau rouge, place Stalingrad, place de la Victoire...), ce qui manquait cruellement. Quand il fonctionne, il est très efficace; mais... http://l-esprit-de-l-escalier.hautetfort.com/archive/2005/08/10/ma-grande-entreprise-connait-la-crise.html
Écrit par : Philippe[s] | dimanche, 21 août 2005
Ah oui, les transformations de la place Pey-Berland ! C'est Robert Doisneau remplacé par de Chirico...
Écrit par : stephen | lundi, 22 août 2005
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