samedi, 03 décembre 2005
Shikwati, suite
Je partage les réticences de Livy tant vis-à-vis des simplifications sur le vaste sujet de l'aide au Tiers-Monde, que du messianisme assez explicite de l'article que j'ai copié-collé plus tôt dans la journée, et où l'on célèbre assez étonnamment un seul homme.
De toute évidence, l'auteur de l'article "oublie" de rappeler certains faits essentiels concernant l'aide aux pays africains, en particulier les plus durement financiers. Sur la question de l'Afrique de l'Est, j'ai tendance à trouver que les medias et beaucoup d'Africains eux-mêmes ont tendance à tourner leurs regards vers l'ouest et à oublier certaines zones d'Afrique de l'Est. Un exemple criant est le manque de discussions vraiment profondes et d'actions des structures (pan-)africaines elles-mêmes dans le conflit du Darfour.
So the East African bias does not bother me on that one...
18:50 Publié dans Affres extatiques | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Except Nigeria (and Ghana sometimes) most articles related to Africa ARE focussing on East Africa (in Britain that is) probably because most anglophone countries are also East African countries so "the East African bias does bother me on that one..."
Écrit par : Livy | dimanche, 04 décembre 2005
C'est peut-être un point de vue "français". De fait, dans le monde francophone, personne ne se préoccupe de l'Afrique de l'Est, même en littérature : lors de la parution des romans ou textes de fiction du projet "Rwanda: écrire par devoir de mémoire", autour de 2000, les seuls auteurs à avoir vraiment fait l'objet d'une couverture médiatique étaient... Boubacar Boris Diop et Tierno Monénembo. Pourtant, le Rwanda n'est pas à l'ouest.
Je lis la presse anglo-saxonne plus que la presse francophone, et il me semble qu'elle est plus équilibrée que la presse nationale ou régionale de France, sans aller pour autant jusqu'à ne parler que du Zimbabwe ou du Kenya, qui sont absents des journaux français.
Je rencontre souvent, as you know, des collègues américains ou britanniques qui, dès qu'ils parlent de politique africaine ou de littérature, n'ont que le Ghana ou le Nigeria à la bouche. Si je mentionne la Tanzanie, par exemple, ou les écrivains soudanais, on me regarde comme un extra-terrestre. Je pense que nous exagérons chacun, toi comme moi, notre point de vue... non ?
Écrit par : Guillaume | dimanche, 04 décembre 2005
Toi, c'est sûr. Moi comme tu sais, jamais!
Écrit par : Livy | dimanche, 04 décembre 2005
:-)))))))))))))
Écrit par : Guillaume | dimanche, 04 décembre 2005
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