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lundi, 05 décembre 2005

Guillaume Cingal, avant la pluie sur la pinède

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A paraître prochainement :
Guillaume Cingal et la benne à ordures.
Guillaume Cingal fait une sortie.
Guillaume Cingal et les couleurs de l'anarchie.
Guillaume Cingal tombe dans le panneau.

19

Il était un vieillard de Chanceaux-sur-Choisille

Qui voulut un jour enfiler des bas résille.

Il dit : "Ils ne vont pas

Avec mon Wonderbra",

Ce pauvre vieux gâteux de Chanceaux-sur-Choisille.

 

Au Lapin-Garou-Gorille

Hier, c'était une première pour A., mon fils, qui, rappelons-le, a quatre ans et demi : nous l'avons emmené au cinéma ! Après avoir longtemps hésité entre un Joaõ César Montéiro posthume et un film taïwanais qui avait l'air très bien et dont le premier plan-séquence ne dure, paraît-il, que vingt-sept minutes, nous avons finalement choisi Wallace & Gromit. The Curse of the Wererabbit (je donne le titre en anglais, même si, bien sûr, nous avons dérogé à l'usage, for our son's sake, et vu la version française (mal) doublée (et mal traduite)).

En deux mots comme en cent : A. s'est bidonné (et nous avec lui, car nous sommes passablement férus du duo britannique en plasticine) du début à la fin du film. Nous sommes les seuls à être restés jusqu'à la fin du générique, car chaque nouveau lapin farfelu et multicolore encadrant, de son mouvement vertical ou diagonal, les éléments de la distribution, tirait, à notre fils, de nouveaux hoquets, un nouveau fou rire.

Le film, le premier long métrage consacré au maître inventeur et à son chien supérieurement intelligent, est très réussi : Nick Park est un gagman consommé, tant visuellement que stylistiquement, l'animation est irréprochable. Le texte est également très drôle, ou est censé l'être, de par ce que j'ai pu retrouver, au fil du film, de ce qui doit être la version originale (je me livre à une syntaxe délibérément difficultueuse, afin que vous perceviez bien le caractère complexe de l'opération). Il y a de très nombreuses erreurs de traductions (vicaire au lieu de curé, parmi tant d'autres), et les jeux de mots, assez obscènes il faut le dire, passent plus ou moins à la trappe.

L'intrigue n'est pas trop influencée par les démons du scénario hollywoodien, comme les derniers opus de Nick Park (Chicken Run et même A Close Shave avant cela) pouvaient le laisser craindre. Témoin de cela, la fin pathétique de la courgette colossale bichonnée par Gromit - alors que je craignais, halfway through the picture, que  cette courgette ne remportât, las!, le prix du plus gros légume...

Il y a de nombreuses références culturelles et populaires fort divertissantes : outre le clin d'oeil à King Kong, ma préférée est la transformation, dans la cuisine-bibliothèque de Wallace, du classique de John Steinbeck, East of Eden, en East of Edam...!

Rien dans le chou ?

Dans la série "on se la raconte, on est des tarés", je vous conseille le blog de la nouvelle Miss France, qui vaut son pesant de cacahuètes. (N'oubliez pas de lui en jeter si vous la rencontrez en vrai.)