lundi, 23 janvier 2006
Les Trois Glorieuses
« Nos trois jours, c’est une horreur… »
En 1830, Pierre-François Lacenaire tournait, en sa tête, sa conversion ironique.
Je crois aux dieux du Nil et de l’Euphrate,
Ciboule, oignon, dieux qu’on mangeait tout crus ;
Je crois aux Dieux de Platon, de Socrate ;
Je crois encore aux dieux de Mélitus ;
Je crois aux Dieux du bonhomme Tibère,
A tous les Dieux du vieux pays latin,
A tous les Dieux qui ravagent la tere,
Je crois au Dieu de Constantin.
.
Je me nourrissais, pour ma part, d’abats jetés aux chiens, emplissant mes bajoues à la manière de la grenouille du fabuliste.
Comme un mauvais moine, en 1830, je dépérissais. Mais le glas, au clocher de la collégiale, me retrouva, vagabond, nu comme un ver.
18:30 Publié dans Le Livre des mines | Lien permanent | Commentaires (0)
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