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lundi, 22 janvier 2007

... die Mantis wieder im Magen...

Jeudi soir, au Petit Faucheux, première des trois soirées "Carte blanche à François Couturier". En première partie, duo et trio du pianiste avec le clarinettiste Jacques Di Donato et le violoniste Dominique Pifarély. En deuxième partie, sans le clarinettiste, violon et piano s'accrochaient aux mots chantés par le haute-contre Dominique Visse.

Si l'on excepte ce dernier, je connaissais les musiciens, dont je possède quelques enregistrements. La première partie était de l'ordre de ce que, pour rétorquer aux puristes du jazz (un paradoxe, cette expression), l'on appelle souvent "musiques improvisées contemporaines", mais la seconde était entièrement écrite, jouée sur partition, avec même trois lieder très académiques de Toru Takemitsu.

Peut-être était-ce le sérieux guindé des interprètes, leur système pileux, l'ambiance actuelle qui ne se prêtait guère à écouter un spectacle aussi avant-gardiste, ou encore l'impression d'assister à un concert tel que les ont mille fois parodiés les gens qui veulent se moquer de la musique contemporaine... toujours est-il que je n'ai pas accroché.

(Et dire que lors du précédent concert au Petit Faucheux (Paradigm + Riccardo del Fra et ses p'tits jeunes), je n'ai pas publié de billet, alors que j'avais tant aimé...)

Entendu ce soir-là (à vous de deviner laquelle des phrases ne provient pas des textes chantés par le haute-contre mais fut entendue lors de l'entracte) :

... plus d'air encore que l'air ... 

... die Mantis wieder im Magen des Wald...

... comme par une dénudation de la montagne...

... toiser le bleu qui éraille...

... mais la deuxième partie, ça sera pareil ? ...

 

Commentaires

Système pileux, sans doute, mais quincaillerie aussi, non ? (quand on s'appelle Visse....)

Écrit par : zvezdo | lundi, 22 janvier 2007

dernière phrase, fastoche.

Écrit par : Aurélie | lundi, 22 janvier 2007

Les commentaires sont fermés.