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mardi, 08 février 2011

Aub ourg (au bourg)

22 décembre 2010, huit heures et demie.

 

Levé à 4 h 30, suite de Campo abierto. Très Aragon (c’est le comble – c’est le moins). Me souviens mal de Campo cerrado, qui avait un protagoniste principal, me semble-t-il (et donc très différent dans la construction). Ne sais pas si les volumes suivants ont été traduits / publiés. Je dois écrire ce billet sur Herta Müller. Les enfants dessinent des lettres au feutre humide, dans le lit. Il y a des myriades de photographies retrouvées dans la mallette

( – Papa, tu étais parti ?

– Non.

        Mais où tu vas, alors, avec ta valise ?)

et que je veux archiver grâce aux fonctions « gros plan » de mon Panasonic. (D’où : faire du vide dans l’ordinateur, aussi.)

 

Il est allé secouer la nappe, qui était couverte de miettes de Panettone.

Hier soir : Becket de Peter Glenville (1964). Très Royal Shakespeare Company, mais orienté yankee.

 

Avant de songer à écrire quelques phrases un peu moins superficielles sur le bref roman de László Krasznahorkai, au titre interminable (rose des vents, orientation du monastère japonais), je dois me débarrasser de ceci : la traductrice confond eut et eût ; il y a d’autres erreurs de conjugaison qui m’ont agacé contre la traductrice et contre l’éditeur négligent ; on ne sait pas du tout, quand on ne connaît aucun autre ouvrage de cet éditeur (Cambourakis), si les marges larges sont du fait de l’auteur ou de son éditeur français.

 

Onze heures et quart. J’ai bien entamé la note de lecture sur l’un des deux Herta Müller (Atemschaukel). J’ai aussi fait la vaisselle, les courses au bourg, des parties de loto des animaux avec Oméga, rangé du linge. Le soleil ne se lève pas. On nous parle de radoucissement, puis de froid avec soleil. Qu’y comprendre.

 

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