mercredi, 07 septembre 2011
Le gris, le palimpseste
« Produit de sept ou huit couches de peinture blanche sur une couche de peinture blanc et noir, mon fond actuel a l’épaisseur grasse que je lui souhaitais, et sa clarté grise, conquise de haute lutte, se souvient très bien du noir qu’elle a eu tant de mal à recouvrir. Or c’est exactement ce que j’aime, dans les tableaux (et dans les phrases) : que chaque couleur se souvienne de toutes celles dont elle a triomphé. Il faut viser au palimpseste. » (Renaud Camus. Parti pris, p. 49)
« Il me semble qu’il n’y a rien de plus désirable pour un peintre que d’être sacré le maître des gris. Sur les sept heures du soir j’étais enchanté de mon gris, mais à huit heures et demie il m’a semblé parfaitement plat. Nous verrons ce qu’il en est demain. » (p. 200)
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Cinq ultimes limericks basques
Un teuton passant à Azkaine
S'exclama "Na, da gibt es Keine !"
Il cherchait une Basque
à qui tâter le masque,
Ce Teuton frivole d'Azkaine.
Sur un balcon, un plumbago,
Se plaignait d'un fort lumbago.
"Que serait-ce, aïtzatzernu !
Si j'étais planté les pieds nus ? "
Interjeta-t-il tout de go.
Le dessinateur Iturria
A la manie, lorsqu'un mur y a,
D'y poser un cadran solaire
Dont l'aiguille est une molaire.
(Dans la féria, c'est la furia.)
L'ex-maire de Saint-Jean-de-Luz
Travaille moins pour gagner pluz
Et passe le pays au Pliz
Sans dépoussiérer les nantiz.
(Oh, ces rimes, n'en jetez pluz !)
Un Landais, passant à Ascain,
Eut le désir un peu coquin
De tâter de la semelle
Une marche un peu margelle
Lorsque survint un Basque. (Un.)
09:09 Publié dans Albums de limericks non ligériens | Lien permanent | Commentaires (0)