mercredi, 09 novembre 2011
Exister est un plagiat : 34 et 39
34
Je ne tiens plus debout, et même assis à mon bureau je ne tiens pas. Mais ça me fait prodigieusement râler de laisser se déliter ce livre. Ainsi, de même, en 2008, je ne voulais pas laisser se faner les roses trémières de Cherbonnières, alors j’ai fui Cherbonnières (bien entendu). Je tiens à résister, vent debout contre moi-même. Un bel imbroglio.
En avril, Eric m’héberge quand viennent les réunions de barème, et je lis Sibylle Lacan.
Sur du papier kraft, une trace retient les progrès difficiles d’un élève en tutification des prosopopées.
———— C’est ça, ton autobiographie ? numérote tes abattis.
39
Le tableau au-dessus de la cheminée de la maison de mes grands-parents que n’occupent pas mes grands-parents représente des fruits et ce que j’ai mis très longtemps à identifier comme un vase. On met les patins, sur le parquet. Dans les salles de classe de l’école, nous jouons, ma sœur et moi, mais l’odeur des toasts vient du logement, l’odeur des jeux printaniers vient du jardinet, et tout ça n’a pas lieu près de la maison de mes grands-parents que n’occupent pas mes grands-parents.
22:43 Publié dans Exister est un plagiat | Lien permanent | Commentaires (0)
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