samedi, 07 janvier 2012
Lucernaire
Commencé hier soir Carpenter’s Gothic, et cet après-midi, La Symphonie du loup.
En lisant quelques poèmes en prose de Gérard Macé (étrange pendant aux poèmes russes contemporains d’hier), j’ai découvert que le lucernaire pouvait être un nom commun. Pour moi, le Lucernaire était un cinéma, où d’ailleurs je ne suis pas sûr d’être allé plus d’une ou deux fois, à moins aussi, si c’est aussi un théâtre, que ne s’y soit jouée, à l’été 96, cette pièce de Sade dont le titre m’échappe.
Toujours est-il que le Robert culturel propose deux acceptions différentes pour le lucernaire (« première partie de la vigile » et « puits creusé pour éclairer les catacombes [romaines] »), et une pour la lucernaire (un genre de méduse). Il me semble que, dans la phrase ci-après, Macé n’emploie lucernaire (au masculin) dans aucun des deux sens répertoriés, mais, plus proche du latin, dans un sens plus général, et donc non sans préciosité :
« Il regardait sous la lumière du lucernaire (une foudre oubliée) des acteurs trop sûrs d’eux qui voulaient se souvenir de tout » (Gérard Macé, in Bois dormant. NRF-Poésie, 2002, p. 155)
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