lundi, 07 mai 2012
Le Soleil. Notule pour fêter le retour au calme.
Il fait, de nouveau, beau et doux. En me rendant à pied dans le vieux Tours, j’ai entendu – sans parvenir, de prime abord, à discerner d’où venait exactement la musique – un saxophoniste qui s’exerçait à déchiffrer le début des Fables of Faubus – une des plus belles compositions du 20ème siècle, bar nearly none. Il s’est avéré que le son venait d’une fenêtre ouverte au-dessus du bistrot de la place des Joulins. Je suis resté vingt ou trente secondes peut-être, en-dessous de la dite fenêtre, à écouter. Subitement, le son s’est arrêté, et, à peine quelques instants plus tard, j’ai vu, de la porte située sur le côté du bâtiment, un jeune homme sortir dans la rue, et me suis autorisé à l’aborder :
— Pardonnez-moi, est-ce vous qui jouiez Fables of Faubus ?
— Oui.
— Ah, c’est un de mes morceaux préférés. C’était à l’alto ?
— Au soprano. Mais je joue plutôt de la clarinette.
— Bravo, vraiment, et bonne chance. C’est un morceau merveilleux.
J’ai repris mon chemin. Plus loin, j’ai vu que, sur la place Plumereau, avait ouvert un magasin La Cure gourmande. Depuis quand ? Mystère.
15:20 Publié dans Jazeur méridional, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Ah, Mingus, Mingus, Mingus...
Écrit par : seb doubinsky | lundi, 07 mai 2012
N'est-ce pas ?
Ce qui est dingue, c'est que j'ai découvert il y a moins d'un mois la version en concert à Cornell en 1964. Une demi-heure pleine pour les Fables, de la joie et des folies plein les oreilles, brrrrrr !
Écrit par : Guillaume | lundi, 07 mai 2012
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